Tag: Metropolitan Vidéo
Test Blu-ray : Amazing Grace
Si on le connaît aujourd’hui essentiellement pour ses « grands » films des années 70/80 (et notamment pour Out of Africa qui a remporté sept Oscars), Sydney Pollack s’était également essayé au documentaire au lendemain d’On achève bien les chevaux. Il a en effet tourné, en 1972 et avec l’aide d’un dispositif de cinq caméras 16 mm et plusieurs micros, une vingtaine d’heures de rushes durant l’enregistrement du double album d’Aretha Franklin intitulé « Amazing grace », dans lequel la diva interprétait des chants gospel traditionnels, album qui deviendrait d’ailleurs quelques mois plus tard un énorme succès – il est encore à ce jour un des albums gospel les plus vendus de l'histoire de la musique.
Test Blu-ray : Operation Red Sea
Énorme succès du box-office chinois (le troisième plus gros succès de tous les temps en termes de recettes), Operation Red Sea permettait au touche à tout Dante Lam de signer une ode visuelle et tonitruante à la marine chinoise.
Test Blu-ray : Captive State
Captive State est un film déroutant. Au contraire de nombreux films Hollywoodiens évoluant dans le genre de la science-fiction (et du film « d'invasion »), le scénario de Erica Beeney et Rupert Wyatt s'avère suffisamment ambitieux pour développer des personnages complexes, aux motivations troubles – sinon floues – et dont on ne parvient pas réellement à déterminer de quel « côté », dans quel camp ils se situent. Le personnage de John Goodman est à ce titre – et encore plus que celui du héros incarné par Ashton Sanders – particulièrement tordu dans sa façon de raisonner et d'envisager ses relations aux autres, au point que l'on pourrait même se mettre à penser un temps que sa psychologie est « complexifiée » jusqu'à l'absurde. Un temps seulement, car les choses prendront tout leur sens au second visionnage, qui éclairera d'une façon assez lumineuse le cheminement machiavélique de sa pensée, déconstruisant son existence à la façon d'un joueur d'échecs ayant toujours un ou deux coups d'avance sur ses adversaires.
Test DVD : Stan & Ollie
Quelques décennies avant Bigflo & Oli, un autre duo enflammait les imaginations du monde entier : il s'agit bien sûr de Stan & Ollie, plus connus sous le nom de Laurel & Hardy.
Test Blu-ray : Évasion 3 – The Extractors
S’il ne s’agissait certainement ni de la série B la plus honteuse de l’année, ni de la carrière de Sylvester Stallone, ce dernier a eu la dent dure sur les réseaux sociaux à l’encontre d’Évasion 2 : Le labyrinthe d'Hadès, qu’il a récemment qualifié de « plus qu’horrible » (« beyond awful »). Il est vrai que le petit film de Steven C. Miller, avec lequel nous avions été relativement indulgent lors de sa sortie en Blu-ray / DVD l’année dernière, s’est vu attribuer une notre cumulée de 3.8/10 sur le site de référence IMDb, ce qui est loin de figurer parmi les meilleures notes de la filmographie de Sly. L’acteur plaçait donc tous ses espoirs dans Évasion 3 : The extractors, réalisé par son complice de toujours John Herzfeld. Une quinzaine de jours après sa sortie en vidéo aux États-Unis, Évasion 3 débarque aujourd’hui en France ; à ce jour, sa note sur IMDb n’est pas beaucoup plus glorieuse, le film culminant à 4.4/10, sur la base des votes de 3365 cinéphiles du monde entier.
Test Blu-ray : Iron Sky 2
Des vaisseaux spatiaux, du kung fu, des nazis, des dinosaures… Sur le papier, Iron Sky 2 était bien parti pour être le meilleur film de tous les temps, ou du moins de faire partie de ces films « rêvés » qui prennent parfois forme comme dans nos fantasmes les plus fous. Cela dit, notre sens critique pas encore tout à fait anesthésié restait tout de même un peu en éveil : comme son titre l’indique, le film annoncé était la suite de Iron Sky qui, si sympathique soit-il, n’était pas non plus tout à fait le film de la décennie. Qu’à cela ne tienne : on a vu de nombreuses suites pulvériser leurs modèles. Et puis merde, quoi : Des vaisseaux spatiaux ! Du kung fu ! Des nazis ! Des dinosaures ! De l’or en barres. Impossible de se rater avec un tel mélange. Welles, Kubrick, Hawks, Ford, Ozu, Malick… Aucun d’entre eux n’y avait pensé avant – car ce sont des gros nuls. Le finlandais Timo Vuorensola quant à lui a su trouver l’essence même du projet idéal, celui dont on se dit, quand on le voit, qu’on est en train de vivre un moment historique.
Test Blu-ray : Destroyer
« The times they are a-changin' » chantait Dylan, les temps changent, et ce qui faisait le « buzz » hier ne le fera plus forcément aujourd’hui. En 2003, quand Charlize Theron prenait le risque de s’enlaidir dans Monster, elle récoltait illico une nomination à l’Oscar, et remporterait d’ailleurs la prestigieuse statuette quelques mois plus tard. En 2018, quand Nicole Kidman a fait la même chose dans Destroyer, elle n’a finalement rencontré qu’une indifférence polie : sa prestation et sa performance physique semblent avoir laissé les médias de marbre, même si elle a tout de même été saluée par une nomination aux Golden Globes. Pourtant, on ne pourra que saluer le boulot des maquilleurs ayant œuvré sur le film de Karyn Kusama, dans le sens où ils sont parvenus à rendre un visage à peu près « humain » à l’actrice de 51 ans, dont l’apparence physique (nez, pommettes, lèvres, front…) semblait depuis quelques années plutôt modelée dans le but de ressembler à une extra-terrestre.
Test Blu-ray : The kid
L’amitié puis le face-à-face sanglant ayant opposés Pat Garrett et Billy le Kid au cœur de l’Ouest américain a inspiré d'innombrables récits, romans, bandes dessinées, films et séries TV au fil des années. En revanche, toutes ces histoires ayant largement nourri l’imaginaire populaire depuis plus d’un siècle tirent plus ou moins leur origine du livre de Pat Garrett « The authentic life of Billy the Kid », dont l’authenticité justement fut largement discutée et controversée.
Test Blu-ray : My beautiful boy
Y a-t-il un plus grand fléau social que la drogue ? Elle détruit tout sur son passage, du plus petit, le cercle familial, au plus grand, l’équilibre des états en proie à une guerre sanglante contre les narcotrafiquants, comme par exemple le Mexique. Bref, il n’y a que misère et désarroi à tirer de cette spirale morbide menant presque sans exception à la mort de l’homme dans tout ce qui le caractérise. My beautiful boy en tire néanmoins une histoire particulièrement émouvante, loin des sphères criminelles qui avaient rendu Traffic de Steven Soderbergh si f
Test Blu-ray : Replicas
Marquant le grand retour de Keanu Reeves à la science-fiction, Replicas était un projet singulier, jonglant à la fois avec des concepts purement « scientifiques » (intelligence artificielle, clonage) et d'autres nettement plus « spirituels » (âme, souvenirs). De fait, le script imaginé par Chad St. John sur un sujet de Stephen Hamel a du poser un réel problème de conscience au réalisateur Jeffrey Nachmanoff, qui a remplacé Tanya Wexler qui devait initialement mettre en scène le film. Comment en effet mettre en images des concepts aussi radicalement différents ? Comment réussir le tour de force de garder un pied dans la « rigueur » scientifique et aborder des idées aussi abstraites que celles d’effacer de la mémoire de quelqu'un toute référence à une personne donnée ?
Test Blu-ray : I still see you
Le gros point fort de I still see you se situe dans la mise en place de son univers, qui nous donne à voir un monde au cœur duquel les vivants sont amenés à côtoyer les morts dans la vie de tous les jours sous la forme de rémanences optiques. Ces « rémanents » (ou « rém ») ne constituent pas une menace, et n’interagissent pas avec les humains : il ne s’agit que de « souvenirs » prenant forme humaine et revenant à intervalles réguliers, reproduisant éternellement les mêmes gestes dans une boucle temporelle en général assez courte. C’est dans ce monde donc que le spectateur suivra la trajectoire de Veronica, lycéenne incarnée par Bella Thorne (ex-égérie de Disney Channel aujourd’hui reconvertie dans le « white trash ») se retrouvant confrontée à un « rémanent » semblant bien déterminé non seulement à communiquer avec elle, mais semblant surtout ne pas lui vouloir du bien… Rapidement, les morts violentes s’accumulent autour de Veronica : sont-elles l’œuvre du « rém » ou de quelqu’un d’autre ?
Test Blu-ray : Hunter Killer
Dans les années 60/70, le film d'espionnage était d'une simplicité presque enfantine, se basant sur le modèle éprouvé des aventures de James Bond, sur les épaules de qui reposait la sauvegarde du mode de vie occidental. Par la suite, avec le succès international des romans de Tom Clancy, la situation s'est un peu complexifiée : des jeux de pouvoir et de politique se sont glissés dans les relations entre l'Est et l'Ouest, et le genre est d'avantage devenu un terrain propre à développer les stratégies et réflexions géopolitiques, même si le tout était encore présenté – à de très rares exceptions près – de façon relativement binaire, avec les gentils (américains) d'un côté et les méchants (russes, arabes, asiatiques) de l'autre.