Tag: Metropolitan Vidéo
Test Blu-ray : Nekrotronic
Découvert en ouverture de l'édition 2019 de l’Étrange Festival, Nekrotronic est le nouveau film imaginé et mis en scène par les frères Roache-Turner, frangins australiens qui nous avaient fait forte impression en 2015 avec leur premier film, Wyrmwood – Road of the Dead, film de zombies à la sauce Mad Max 2 qui nous avait bien fait marrer mais qui, surtout, marquait la naissance d'un duo de cinéastes à suivre. Après quelques tentatives – à ce jour infructueuses – pour développer à nouveau l'univers Wyrmwood au cœur d'un deuxième film ou d'une série TV, les frères Roache-Turner reviennent donc avec un projet original, à la croisée des genres et des influences, mais tellement sincère et fun qu'il s'avère une grande bouffée d'air frais en ces temps d’uniformisation du cinéma de genre.
Test Blu-ray : Scary stories
Si le titre original du dernier film d’André Øvredal n’évoquera probablement pas grand-chose aux cinéphiles français, il n’en est pas de même dans les pays anglophones : la série de livres jeunesse « Scary stories to tell in the dark », prenant la forme de trois recueils écrits par Alvin Schwartz entre 1981 et 1991, y est en effet l’objet d’un culte aussi ardent que vivace. Avec sept millions de livres vendus en l’espace de 40 ans, on pourrait même dire que l’œuvre de Schwartz occupe aux États-Unis une place presque aussi importante que le cultissime Max et les maximonstres de Maurice Sendak (« Where the wild things are »), qui s’y est certes écoulé à plus de dix millions d’exemplaires, mais sur une période de 55 ans. Il n’y a d’ailleurs point à douter que la sortie du film, raccourci en Scary stories chez nous, devrait booster les ventes des livres d’Alvin Schwartz durant quelques mois.
Test Blu-ray : Midsommar – Director’s cut
On a découvert Ari Aster l’année dernière avec Hérédité, un film d’horreur aux partis pris esthétiques tellement radicaux qu’il a, lors de sa sortie, largement divisé la communauté des amateurs de cinéma fantastique à travers le monde. Très froid et intellectuel, ce premier film n’en proposait pas moins une approche du genre pour le moins viscérale, qui en a fait pour beaucoup de cinéphiles le meilleur film découvert sur grand écran durant l’année 2018.
Test DVD : UglyDolls
Dans le monde du cinéma, les idées circulent à droite et à gauche, et il arrive souvent que deux, voire trois films sur un même sujet sortent la même année. Délais de fabrication obligent, c'est un peu plus rare dans le cinéma d'animation, mais ça arrive quand même. Prenons l'exemple du « Yeti » : après Yéti & Compagnie chez Warner bros. Animation en 2018, on a vu débarquer en 2019 Monsieur Link chez Laika et Abominable chez Dreamworks, qui ont précédé de quelques mois la sortie du canadien Mission yéti, qui sortira début 2020 dans les salles françaises. Le cas d'UglyDolls, produit par STX Entertainment (Playmobil le film) est plus étrange et singulier, dans le sens où le film de Kelly Asbury semble finalement assez anachronique dans sa façon d'aborder l'Art de l'animation, et dans la façon dont il s'inspire de films déjà sortis... depuis de très nombreuses années.
Test DVD : Teen Spirit
Si le nom de Max Minghella vous est familier, c’est normal : il s’agit d’un acteur et scénariste britannique, fils du réalisateur Anthony Minghella, et héros de la série The handmaid’s tale. S’il avait déjà signé il y a quelques années le scénario de La 9ème vie de Louis Drax (lire notre article), Teen Spirit marque sa première expérience en tant que réalisateur. Et on aurait tendance à penser que le sujet qu’il choisit d’aborder ici est parfait pour un premier film, dans le sens où son récit suit le cheminement finalement très balisé de l’histoire de la jeune inconnue confrontée à la célébrité – voilà qui permet donc à l’aspirant cinéaste de se concentrer quasi-uniquement sur l’aspect formel de son œuvre, de travailler les prises de vue et la lumière en compagnie de sa directrice photo Autumn Durald, de toute façon plutôt à l’aise quand il s’agit de souligner à l’image les affres de l’adolescence (Palo Alto, Mon étoile solaire).
Test Blu-ray : Rogue warfare – L’art de la guerre
Le phénomène est apparu au début du vingtième siècle, avec des films tels que Ong-bak (2003), Born to fight (2004) ou encore The raid (2011), mais semble s’être encore amplifié avec le succès – jamais démenti depuis 2014 – de la saga John Wick : le cinéma d’action contemporain semble désormais aux mains des cascadeurs. Ceux qui, à l’image des chorégraphes de combats, n’étaient encore considérés hier que comme de simples maillons de la chaîne de production au service des « action stars ». C'est-à-dire qu’aujourd’hui, avoir une véritable « vision » de cinéaste ou des idées bien arrêtées concernant la mise en images d’une scène d’action ne suffit plus : si vous rencontrez un producteur dans le but de donner vie à vos rêves de gros fights de celluloïd, il vaut mieux être capable d’enchaîner vos arguments avec un petit salto arrière accompagné d’une riboulade retournée et d’un petit milouton acrobatique, voire même d’un gloubou à sens giratoire inversé (les lecteurs d’Edika savent pertinemment de quoi on parle ici).
Test Blu-ray : Domino – La guerre silencieuse
Impressionnant styliste visuel ayant su mettre au fil des films son époustouflante maestria technique au service de ses obsessions, Brian De Palma s'est fait très rare derrière la caméra depuis 2010. Domino est son dernier film...
Test Blu-ray : Greta
Une fois n'est pas coutume, je prends le parti de commencer cet article à la première personne, afin d'évoquer une anecdote qui me servira à introduire mes pensées autour de Greta, le dernier film en date de Neil Jordan. Cela remonte à quelques années, alors que je n'officiais pas encore sur critique-film.fr mais sur un site de cinéma un peu plus « important » en termes de visibilité sur le Net ; un site aujourd'hui uniquement consacré aux news autour des films de super-héros et des chiffres au box-office de tel ou tel blockbuster, toujours annoncés comme si catastrophiques qu'on finit par se demander comment font les gros studios pour ne pas couler les uns après les autres. Sous l'impulsion de notre rédacteur en chef de l'époque (qui n'avait de rédac' chef que le titre), l'ensemble de la rédaction s'était creusé le ciboulot afin de retrouver dans ses souvenirs « LA » scène la plus angoissante qui soit, tirée de n'importe quel film. L'issue de ce brainstorming fut très surprenante pour moi, puisqu'à la lecture de l'article, je découvrais dans la liste dressée par mes petits camarades de jeu de l'époque la séquence d'ouverture du Justicier de New York (Michael Winner, 1985). Or il se trouve que cette scène, prenant place dans un parking souterrain, je la tenais pour ma part comme ouvertement parodique (ce qui, comme dans le cas du Commando de Mark L. Lester tourné la même année, pourra certes être discuté) ; pire encore, je la considérais – et la considère toujours – comme absolument hilarante, presque digne des délires visuels des Zucker – Abrahams – Zucker.
Test Blu-ray : John Wick 3 – Parabellum
Cascadeur de formation, le réalisateur de la saga John Wick Chad Stahelski a dû, comme beaucoup d’autres dans son métier, être profondément marqué par la sortie de The raid en 2011.
Test Blu-ray : Hellboy
Par sa nature d’adaptation de comic book et de « reboot », ce nouveau Hellboy a naturellement doublement déchainé les passions sur les réseaux sociaux, et ce depuis l’annonce de sa mise en chantier...
Test Blu-ray : Green Book – Sur les routes du Sud
Adapté de l’histoire vraie de Frank Vallelonga et du pianiste Don Shirley, dont l’amitié inattendue est née lors d’une tournée en 1962, Green Book : Sur les routes du Sud a remporté une véritable pluie de récompenses début 2019 : trois Oscars dont ceux du meilleur film et du meilleur scénario, trois Golden Globes, un BAFA, un pris à Toronto… Il faut dire aussi que le film de Peter Farrelly – que l’on était loin d’attendre aux commandes d’un film de ce genre – était, de par sa thématique et par les bons sentiments de tolérance et d’ouverture aux autres qu’il développe, le parfait aimant à récompenses. A succès également, puisqu’en plus du prestige des prix, le film a attiré plus de deux millions de spectateurs dans les salles françaises, et récolté 320 millions de dollars de recettes à travers le monde.
Test Blu-ray : Traîné sur le bitume
Puissant, immersif, drôle, émouvant, slalomant entre les ruptures de ton tout en gardant une homogénéité remarquable et affichant une photo sublime, Traîné sur le bitume ressemble bien à ce qui se fait de mieux en matière de cinéma de nos jours.