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Décès de l’acteur Chadwick Boseman
L'acteur américain Chadwick Boseman est décédé vendredi dernier, le 28 août, à Los Angeles des suites d'un cancer colorectal. Il était âgé de 43 ans. Mondialement connu pour son rôle emblématique du roi T'Challa dans l'épopée de superhéros Black Panther de Ryan Coogler, Boseman s'était également imposé au fil de sa trop brève carrière grâce à l'interprétation de quelques monstres sacrés de la communauté afro-américaine, tels que le sportif Jackie Robinson, le chanteur James Brown et l'avocat Thurgood Marshall.
Test Blu-ray : Le livre perdu des sortilèges – Saison 1
Avant que Le livre perdu des sortilèges ne devienne le succès télévisuel qui nous intéresse aujourd’hui, il y a tout d’abord eu une trilogie littéraire créée par Deborah Harkness en 2011, dont les droits avaient été vendus avant même sa parution dans 34 pays.
Test Blu-ray : Message from the King
Après une rapide carrière en salles sous les couleurs de The Jokers, durant laquelle le film n’a vraiment pas rencontré le succès qu’il méritait (moins de 61.000 entrées sur une combinaison de 111 salles), Message from the King débarque donc en Blu-ray, sous la bannière de M6 Vidéo. Et comme à son habitude, on peut compter sur l’éditeur pour rattraper le coup de cette exploitation ratée : M6 nous livre en effet une galette très soignée. Côté image, le master s’avère pointu, et bien défini : l’encodage respecte parfaitement le grain argentique du 35 mm, le piqué est d’une précision à couper le souffle et les couleurs vraiment éclatantes. Les contrastes et la gestion des noirs ont été tout particulièrement soignés : les nombreuses scènes nocturnes affichent une forme redoutable. Côté son, la VF et la VO sont mixées en DTS-HD Master Audio 5.1, toutes deux étant parfaitement claires et fortes. Le rendu acoustique de la jungle urbaine de Los Angeles étant tout particulièrement fin et bien spatialisé, l’immersion pour le spectateur est vraiment optimale.
Les sorties du 10 mai 2017
De justesse et de façon passagère, l'orage est passé. Même si les résultats de l'élection présidentielle de dimanche dernier n'incitent guère à un franc enthousiasme, ils font au moins régner une certaine sérénité dans le pays, en attendant les échéances électorales suivantes, toutes proches au mois de juin. Dans un tel contexte, il nous paraît difficile de considérer comme anodin le choix de la date de sortie du documentaire coup de poing I am not your negro de Raoul Peck.
Critique : Message from the king
Fabrice du Welz est un cinéaste passionnant à plus d’un titre. Avec son premier long métrage, Calvaire (2004), il livrait une authentique bombe qui allait traumatiser pas mal de fans de cinéma de genre avec son mélange inédit de romantisme tordu et d’horreur frontale, le tout dans une ambiance étrange et dérangeante. UJn classique instantané possédant encore aujourd’hui toute son aura. La suite de sa carrière aura été tout aussi radicale, le cinéaste ne sacrifiant jamais ses visions à des impératifs commerciaux. Un esprit d’artiste incontrôlable qui fait sa singularité, mais l’ayant cantonné à un cinéma confidentiel, pour un petit public d’irréductibles. A l’occasion du polar Colt 45, il espérait à l’époque changer de style, pour un film qu’il envisageait comme sa version des polars hardcore américains des 70’s, au style rugueux et impitoyable. L’expérience douloureuse avec son producteur Thomas Langmann l’aura mené vers le radical Alleluia pour lequel il aura retrouvé son plaisir de filmer, malgré une exploitation pour le moins limitée. Tout ça nous amène au film qui nous intéresse aujourd’hui, que l’on peut sans aucun mal voir comme son polar hardboiled dont il rêve depuis longtemps et qui constitue sa première expérience aux Etats Unis. Réalisé avec un budget que l’on devine serré, en très peu de temps (28 jours), et arrivé très tard sur le projet, on se doute bien qu’il ne s’agit pas d’un projet personnel pour le cinéaste mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il n’y a pas mis toute son âme, comme on s’en rendra très rapidement compte.