Tag: Mathieu Amalric
Critique : A jamais
Avec "A jamais", on va très loin dans le ratage, la mayonnaise entre film sur le deuil et film fantastique ne prenant jamais.
Festival de Gardanne 2016 : jour 9
Samedi 22 octobre, jour 9 du Festival 2016 : 2 films en avant-première, "Personal affairs" de Maha Haj et "A jamais" de Benoit Jacquot.
Test DVD : La loi de la jungle
Après La fille du 14 juillet, un premier film sympathique mais inégal, Antonin Peretjatko enclenche la surmultipliée avec La loi de la jungle, un film jouissif, complètement déjanté, un film qui fonce à bride abattue mais que son réalisateur arrive à maîtriser du début jusqu’à la fin. Certes, il est certain que ce film laissera quelques spectateurs sur le bord de la route mais on peut espérer que, face à la morosité actuelle, nombreux seront celles et ceux qui viendront se soigner avec ce tourbillon tout à la fois loufoque et sérieux.
Test DVD : La chambre interdite
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce onzième long métrage de Guy Maddin s’avère une œuvre absolument unique : plongeant à corps perdu dans un univers surréaliste, nous présentant des tableaux absurdes et oniriques, il aborde dans sa narration complètement folle et déconstruite pas moins de dix-sept histoires différentes, se répondant les unes aux autres dans un maelstrom de couleurs et de tableaux complètement fous.
Critique : La Loi de la jungle
Antonin Peretjatko nous régale avec "La Loi de la jungle", un film jouissif, complètement déjanté, un film qui fonce à bride abattue mais que son réalisateur arrive à maîtriser du début jusqu'à la fin.
Test DVD : Chant d’hiver
On retrouve dans "Chant d'hiver" les fondamentaux du cinéma de Iosseliani : sa façon poétique d'aborder le réel, l'utilisation de plans séquence, d'une durée toujours très raisonnable, son goût pour le chant, pour la musique en général, si possible accompagnée de bonnes lampées de vodka.
Critique : Le Fils de Joseph
Tout spectateur qui a déjà été conquis par la facture très particulière des films d'Eugène Green trouvera forcément son compte dans "Le Fils de Joseph". Pour celles et ceux qui n'ont vu aucun de ses films, "Le Fils de Joseph" est probablement le plus facile d'accès parmi ses six réalisations : n'est-ce pas un excellent motif pour aller voir ce film ? Quant à celles et ceux qui ont déjà fait une ou plusieurs tentatives et qui n'ont pas accroché, on ajoutera que "Le Fils de Joseph" est très souvent fort drôle, ce qui ne gâte rien.
News de la planète ciné (10 avril 2016, semaine 14)
Voici une petite sélection de news glanées ces deux dernières semaines et non traitées sur le site...
Imogen Poots sera la tête d'affiche de Mobile...
Critique : La Vie très privée de Monsieur Sim
Bien aidé par la prestation d'un Jean-Pierre Bacri quasiment "fait" pour le rôle, Michel Leclerc a réussi à surmonter la plupart des difficultés qui l'attendaient en adaptant "La Vie très privée de Monsieur Sim" au cinéma : arriver à faire rire de temps en temps tout en proposant un film plein d'émotion et flirtant souvent avec une forme particulière de tragique.
Engrenages primé aux Emmys internationaux
Trois programmes français ont reçu des trophées lors de la 43ème édition des International Emmy Awards qui a lieu chaque année indépendamment des Primetime...
Test DVD : Trois souvenirs de ma jeunesse
On trouve dans ce film, en cherchant bien, toutes les qualités et tous les défauts du cinéma de Desplechin. Il y a des scènes entre Paul et Esther qui ont beaucoup de grâce et de sensibilité, il y a des scènes ou des dialogues qui sont totalement grotesques (Un exemple ? La scène qui voit Bob s'embrouiller avec ses parents et finir par quitter le giron familial) et il y a même au moins une scène réunissant Paul, Esther et Jean-Pierre qui réussit à être émouvante tout en étant à la limite du grotesque. Autant dire qu'on passe souvent d'un certain plaisir à une irritation certaine !
Cinémathèque Française : Saison 2015-2016
Ce soir a eu lieu la présentation de la saison 2015-2016 de la Cinémathèque Française. Après quelques mots de bienvenu de la part du réalisateur Costa-Gavras, président de la vénérable institution qui célébrera l’année prochaine ses 80 ans, son directeur général Serge Toubiana a pris la parole pour annoncer en détail les grandes thématiques de cette onzième année passée dans les murs de l’American Center à Bercy.