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"Vers un avenir radieux" n'est probablement pas le meilleur film de Nanni Moretti mais c'est un des meilleurs, et c'est déjà beaucoup !

Contrairement au cinéma français qui a tant bien que mal récupéré de la crise sanitaire, le cinéma italien traverse une crise économique profonde en ce moment. Avec une chute de la fréquentation des salles obscures transalpines de plus de 50 % entre le monde d'avant et le monde d'après et sans aucune production locale ayant atteint la barre du million d'entrées en 2022, l'industrie du cinéma italien n'a pas vraiment de quoi célébrer.

En 2021, Nanni Moretti est revenu sur la croisette avec Tre Piani, un film ayant la particularité notable s'être l'adaptation d'un roman pré-existant : une première pour le cinéaste, qui avait jusqu'alors toujours été à l'origine des scénarios de ses films.

À partir de ce jeudi 19 janvier et jusqu'à dimanche prochain au cinéma l’Arlequin, nouvelle édition de «De Rome à Paris», rendez-vous annuel autour...

"Mia Madre" aurait pu être un très grand film de Nanni Moretti : il aurait suffi pour cela qu'il choisisse de faire jouer John Torturro avec sobriété dans son rôle d'acteur mythomane, cabotin et ingérable. Au lieu de cela, il a choisi de le faire jouer dans l'excès, dans la démesure. Résultat : on aurait pu sourire, voire même rire, entre deux scènes cherchant à générer de l'émotion chez le spectateur ; on ne rit pas, on ne sourit même pas et l'émotion n'arrive pas à percer. Reste une réflexion intéressante sur le métier de réalisateur.

Avec des Béliers islandais dans la catégorie du meilleur film tout court et La Famille Bélier dans la catégorie comédie de l'année (face à......

jour 8 du Festival 2015 : 3 films de la compétition cannoise 2015 en avant-première, "Le fils de Saul" de László Nemes, "Mia Madre" de Nanni Moretti et "Notre petite sœur" de Hirokazu Koreeda. jour 9 : aucun film en avant-première, mais une soirée espagnole avec "La Isla minima" et "La Niña de fuego" et, entre les deux, la dégustation d'une paëlla.

Margherita Buy voyage de palace en place autour du monde. Elle n’est pourtant pas une touriste qui vit de ses rentes mais une professionnelle de l’analyse de l’accueil des clients. Portrait d’une femme libre qui va se confronter à sa solitude et peut-être trouver l’amour…