Tag: Maniac
Test DVD : Night Caller
Dès les premières minutes de Night Caller, le scénariste / réalisateur Chad Ferrin donnera au spectateur la tonalité de son film : l’ambiance est sombre, craspec, la facture formelle très « roots » - nous ne sommes pas ici dans un slasher pour ados...
Test Blu-ray : Maniac (1963)
Produit par la Hammer en 1963, Maniac fait partie de la petite vague de thrillers psychologiques lorgnant ouvertement du côté de chez Daphné Du Maurier ou de Boileau-Narcejac.
Test Blu-ray : Une hache pour la lune de miel
Si le giallo était le plus souvent conçu sur le modèle du whodunit, Une hache pour la lune de miel s’ouvre au contraire sur un double meurtre perpétré par le héros du film, et Bava ne fera pas le moindre mystère sur le fait qu’il soit effectivement coupable.
Test Blu-ray : Terreur sur la ligne
Faux slasher découvert dans les salles françaises en 1980, Terreur sur la ligne est un film qui demeure, presque quarante ans après sa sortie, auréolé d'une excellente réputation, durable et solide même si le film n'a jamais – jusqu'à cette année – bénéficié d'une édition DVD « décente ». Pour être tout à fait honnête, on admettra que la réputation du film est en fait quasi-exclusivement basée sur les vingt premières minutes du film de Fred Walton : une introduction époustouflante, qui se verra pompée et repompée durant les années qui suivraient, les exemples les plus flagrants se situant dans le Scream de Wes Craven (1996) et dans l'étrange House of the devil de Ti West (2009).
Test Blu-ray : Le retour des morts vivants 3
Noël approche à grand pas : les enfants trépignent en attendant le « top départ » pour l’ouverture de leur calendrier de l’Avent, la neige ne tardera pas à étaler son manteau blanc sur la France, on dépoussière les disques de Tino Rossi, et sur critique-film.fr, on enchaîne les tests Blu-ray / DVD évidemment liés à cette période festive. Du Disney bien sûr, avec Toy Story 4 et Le roi lion, un petit dessin animé tout meugnon hier, Elliot le plus petit des rennes, et demain on évoquera Noël blanc, classique du film de Noël signé Michael Curtiz. Bref, on ne pourra pas nous reprocher de ne pas célébrer en grande pompe l’esprit de Noël. Et on en remet encore une couche aujourd’hui dans un genre un peu différent, avec Le retour des morts vivants 3, la plus belle et la plus tragique love-story zombie jamais portée sur un écran. Une héroïne décorée comme un sapin de Noël, de l’arrachage de foie gras et bien craspec, de véritables geysers de sang évoquant bien sûr le rouge de la tenue du Père Noël, et une hystérie formelle qui n’est pas sans rappeler la cohue et le brouhaha régnant dans les grandes enseignes durant les fêtes de fin d’année. En deux mots comme en cent, on tient là le « film de Noël » par excellence, celui qui devrait atterrir dans votre lecteur Blu-ray le 24 décembre au soir, plutôt que de vous taper une énième redif du Robin des bois de Disney sur M6 ou les indécentes soirées de réveillon des grandes chaînes de TV, qui sont de toutes façons tournées en septembre et qui de fait se foutent ouvertement de votre gueule.
Test Blu-ray : Next of kin
Trop peu connu en France, le cinéma d’exploitation australien – ou « Ozploitation » – recèle pourtant de véritables petits trésors de tension et de créativité. Cependant, grâce aux efforts du Chat qui fume, grand défenseur du cinéma de genre venu des quatre coins du globe, le cinéphage français a ce mois-ci eu l’occasion de (re)découvrir deux pépites un peu oubliées, le décomplexé Fair game (lire notre article) et l’excellent Next of kin, réalisé par Tony Williams en 1982. Si le film a obtenu la « Licorne d'or » – la récompense suprême – au Festival international du Film fantastique et de science-fiction de Paris en 1982 (au Grand Rex), le film n’est finalement sorti sur les écrans français qu’en avril 1986. Voilà qui ne rajeunira pas les spectateurs l’ayant découvert à l’époque, qui se souviendront peut-être également que le film connut d’autres vies, sous les titres Montclare : Rendez-vous de l'horreur mais également Next of kin : Cousins de sang, qui est, vous en conviendrez, un titre complètement débile, probablement imaginé pour surfer sur le succès de Basket case – Frère de sang. Pour celles et ceux qui ont vu le film, on soulignera d’ailleurs l’exploit des créatifs français ayant pondu ce titre à l’époque, qui parvient tout à la fois à en révéler probablement un peu trop sur les tenants et les aboutissants de l’intrigue tout en étant, dans le même temps, complètement à côté de la plaque. Très fort. Chapeau les artistes.
Test Blu-ray : Fair game
Le cinéma d’exploitation australien – ou « Ozploitation » - est un sous-genre qui peine vraiment à percer et à être reconnu. Sorti en 2008, le documentaire Not quite Hollywood : The wild, untold story of Ozploitation ! a cependant permis de mettre un éclairage particulier sur le cinéma populaire australien, et même de sortir certains films de l’oubli. Ainsi, c’est sous l’impulsion de l’inusable Quentin Tarantino – qui a remis sur le devant de la scène un nombre incalculable de films oubliés depuis 25 ans – que nous redécouvrons aujourd’hui le film de Mario Andreacchio : dans le documentaire de 2008, le réalisateur de Pulp Fiction et d’Il était une fois à Hollywood ne cachait en effet pas son enthousiasme pour Fair game : « Avec son gang de chasseurs fous et sa magnifique héroïne, protectrice des animaux et de l'environnement qu’ils passent l'essentiel du film à terroriser, Fair game est la quintessence de la Ozploitation, la recette du genre par excellence : prenez une pincée de I spit on your grave, quelques miettes de And soon the darkness et saupoudrez-le tout d’une pincée de George Miller, et vous obtiendrez Fair game. »
Test Blu-ray : Maniac
Véritable conte morbide, doublé d’une plongée dans la psyché dérangée d’un tueur en série, Maniac est qualifié sur la page Wikipédia qui lui est consacrée de « classique du cinéma d’horreur ». Et comment que c’est un classique !
Test Blu-ray : Vigilante
Le hasard (?) des sorties vidéo en France a permis aux deux plus importants représentants du « vigilante movie » d’arpenter de nouveau les rues de New York en ce glorieux mois d’octobre 2019, la mâchoire serrée et le flingue à la ceinture. Derrière la figure tutélaire de Paul Kersey, l'architecte badass incarné par Charles Bronson dans Un justicier dans la ville, se profile donc ici le récemment disparu Robert Forster (encore un hasard du calendrier que l’on ne pouvait prévoir) et son gang de nettoyeurs de rues façon puzzle au cœur du Vigilante de William Lustig, grâce au talent et à la passion du Chat qui fume – qui fume tous les loubards bien sûr !
FEFFS 2016 : rétro M for Murder
Dernières news du prochain Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg, qui se déroulera du 16 au 25 septembre 2016, un événement attendu par...
FEFFS 2016 : William Lustig, président du jury
De nouvelles news provenant des Films du Spectre, association alsacienne organisant depuis 2008 le Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg ! On rappelle que...
Jonah Hill derrière la caméra
Jonah Hill, longtemps membre de «l'écurie Appatow» vole désormais de ses propres ailes comme l'attestent ses deux nominations à l'Oscar du meilleur acteur dans...