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Test Blu-ray : La trilogie optimiste de Dino Risi

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Si le néoréalisme a dominé le cinéma italien de 1945 jusqu’au milieu des années 50, avec des cinéastes tels que Roberto Rossellini ou Vittoria De Sica, la comédie et l’insouciance ont finalement repris leurs droits, notamment grâce à la figure emblématique de Toto, acteur incontournable et encore trop peu (re)connu en France. Néanmoins, pour nombre de cinéastes de l’époque, le fait de repasser à un peu plus de légèreté dans leurs thématiques ne signifiait pas pour autant rompre avec la portée sociale et politique des films réalisés la décennie précédente. Ainsi, les films mis en scène par Mario Monicelli, Luigi Comencini ou Dino Risi, gros succès de la comédie populaire italienne du milieu des années 50, conservaient en leur sein un véritable attachement à présenter des personnages et des décors réalistes, pour des œuvres qui développent encore, plus de soixante ans plus tard, un charme intact et proposent un véritable témoignage de « l’air du temps » de l’époque.

Test DVD : Comment tuer sa mère

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On l’a déjà constaté avec tristesse au cœur des arcanes de la section Blu-ray / DVD : rien n’est plus volatile que la comédie française. Ainsi, pour une comédie qui trouve son chemin vers le cœur du public et atteint dans une certaine mesure « l’immortalité », ce sont grosso modo dix petites comédies qui rejoignent les strates obscures de la mémoire collective. Qu’il s’agisse de réalisateurs reconnus ou même d’acteurs très populaires, il semble que nul ne soit réellement à l’abri, à un moment ou à un autre, d’apparaître au générique d’une comédie dont le titre finira noyé dans la masse de ces films inconnus, dont la plupart des cinéphiles affirment, en toute bonne foi cela dit, n’avoir « jamais entendu parler ». Saluons donc avec ferveur les éditeurs vidéo de l’hexagone qui, à l’ère de la dématérialisation galopante, continuent de sortir sur support physique les comédies françaises n’ayant pas rencontré leur public dans les salles, et leur permettra peut-être un jour d’être reconnues à leur juste valeur. Une espèce de « devoir de mémoire » indispensable en somme...

Test DVD : Demi-soeurs

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Depuis le succès inattendu de Tout ce qui brille en 2010, et sous l’impulsion d’une poignée de comédies américaines dont la particularité était d’être portées par des femmes (Mes meilleures amies, Sisters, Les flingueuses, Ghostbusters…), les producteurs français se sont engouffrés dans la brèche de la « comédie de filles » à tendance un peu trash. Les gazelles, Jamais le premier soir, Sous les jupes des filles, Faut pas lui dire, Going to Brazil, Loue-moi, Milf… Les films se suivent à intervalles réguliers, se ressemblant même parfois vaguement entre eux, au point que l’on puisse les confondre. Le seul moyen afin que l’on ne confonde pas le film avec les autres est donc d’imposer des actrices à forte personnalité.

Test DVD : Abdel et la comtesse

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Si Isabelle Doval est encore, pour le moment, plus connue pour être la femme de José Garcia que pour sa carrière de réalisatrice, elle signe néanmoins, avec la régularité d’un métronome, un film tous les cinq ans depuis 2003. Si vous comptez bien, Abdel et la comtesse est donc son quatrième film – c’est également le premier pour lequel elle ne signe pas le scénario, s’étant laissée séduire par le script de Sophie Glasse, Colombe Savignac, Amélie de Buretel de Chassey et Pierre Kubel.

Test Blu-ray : A beautiful day

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La prestation de Joaquin Phoenix porte littéralement A beautiful day, avec sa mise en scène bien entendu, et lui apporte une véritable charge émotionnelle, sans donner l’impression d’être dans une quelconque recherche de performance. Avec sa barbe et son regard d’animal blessé, constamment dans un état de semi somnolence, il apporte à la fois beaucoup d’humanité et une violence sourde prête à exploser à n’importe quel instant. Et lorsqu’il la laisse s’exprimer, c’est à coups de marteau qu’il se fraye un chemin parmi ses ennemis. Mais loin de faire dans la stylisation de la violence à la manière d’un Nicolas Winding Refn ou du polar coréen moderne, la cinéaste préfère jouer la retenue, du moins un certain temps. Car la violence graphique est bien évidemment présente, mais esquivée dès que possible par de subtils artifices, par exemple lorsqu’elle capte son personnage massacrant ses adversaires par l’intermédiaire de caméras de surveillance, ou lorsqu’elle utilise subtilement le hors champ, comme lors de cette scène intense où le justicier dit à la très jeune fille qu’il vient délivrer « Close your eyes » avant de tuer l’un des criminels, la caméra restant rivée sur le visage impassible de la jeune victime, comme sonnée par tout ce qu’elle a vécu, et pourtant seul symbole du film de cette innocence souillée par la perversion d’adultes dépravés.

Test Blu-ray : Les dents, pipi et au lit

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Si l’on ne mettra pas en soute la sincérité d’Emmanuel Gillibert, qui semble porter le projet depuis fort longtemps dans son cœur, à l’heure où Les dents, pipi et au lit est débarqué sur les écrans français, il n’a finalement fait « que » s’ajouter à une longue, très longue liste de ce qu’on pourrait qualifier de « comédies de séparation » ; on pourrait même ajouter une sous-catégorie à ce nouveau genre : celui de la comédie de séparation « de garde alternée ». Papa ou maman, Tout pour être heureux, Daddy cool, Sous le même toit, Mon poussin, Les ex… Autant de comédies romantiques développant le même humour potache tendant vers le « trash familial » –avec un attachement tout particulier à faire rire avec des enfants– et dressant le même constat social concernant la régression de la gent masculine vers un état d’éternel adolescence. On notera d’ailleurs qu’en règle générale, l’évolution des personnages masculins dans ce genre de films se fait par le biais des enfants, qui, paradoxalement, amènent les hommes à « grandir ».

Test Blu-ray : Open water 3 – Les abîmes de la...

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Petit film d’horreur aquatique sorti en 2003, Open water avait engrangé rien de moins que 55 millions de dollars de recettes au box-office mondial, récoltant de fois quasiment 11.000 fois sa mise de départ. Rentabilité optimale donc pour un found footage tourné en DV, à la croisée des chemins entre deux succès de l’année 1999 (Blair witch project et Peur bleue), qui avait le mérite d’avoir su capter l’air du temps, tout en réussissant à développer dans son dernier tiers une tension bien réelle. On était en présence d’une honnête série B, mais en toute honnêteté, les longueurs et le peu d’intérêt de la première partie du film n’incitaient pas forcément à une deuxième vision. Quatorze ans plus tard, c’est donc avec une certaine surprise que l’on accueillera la sortie d’Open water 3 – Les abîmes de la terreur ; cette sortie paraitra d’autant plus étonnante que bien des cinéphiles ignoraient jusqu’à l’existence d’un deuxième opus… Alors, s’agit-il d’une facétie, à la manière de celle orchestrée par James Huth et Jean Dujardin avec leur Brice 3 ?

Test Blu-ray : 24H limit

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Le style de Smrz est novateur et efficace, même si on le sent fortement influencé par un cinéaste tel que John McTiernan. Après seulement deux films, et alors qu’il n’a pas encore réellement abordé le côté « action à mains nues » (il lui faudrait pour cela signer un film mettant en scène quelques grandes figures du cinéma d’action, comme Jason Statham, Scott Adkins, Jean-Claude Van Damme ou Dolph Lundgren), on commence néanmoins à se dire qu’il sera bientôt facile de repérer sa « patte » au premier coup d’œil, comme dans le cas de maestros de l’action tels que John Woo ou Isaac Florentine. En attendant qu’il obtienne ses galons de superstar du cinéma d’action, on aura tout le loisir de voir et revoir cet excellent 24H limit, qui s’impose derechef comme un des meilleurs films découverts cette année.

Test Blu-ray : Normandie nue

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Depuis de nombreuses années maintenant, Philippe Le Guay est parvenu à s’imposer comme un des grands artisans français d’un certain cinéma populaire « à l’ancienne ». A ce titre, on pourra, peut-être à tort, le cataloguer au sein d’un certain registre, aux côtés de cinéastes tels que Pascal Thomas ou Jean Becker, comme les représentants d’un cinéma de qualité française dont les œuvres semblent avant tout destinées à un public de « séniors », et dont les ambitions formelles surpassent rarement celles d’un téléfilm tourné pour France 3. Qu’à cela ne tienne cependant – son dernier long-métrage en date, Normandie nue, est une œuvrette qui a, tout comme ses films précédents, parfaitement su trouver son public dans les salles (presque 600.000 entrées tout de même !) et qui ne déstabilisera à priori pas trop les amoureux de son cinéma. Car malgré son sujet « sulfureux » en apparence, cette comédie paysanne est avant tout une nouvelle occasion pour le réalisateur / scénariste de constater une nouvelle fois à quel point la France contemporaine va à vau-l’eau, et à quel point tout était beaucoup mieux avant, ma bonne dame.

Test Blu-ray : Le grand jeu

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Au cœur de la « hype » cinéphile depuis sa participation au film de David Fincher The social network, Aaron Sorkin a rapidement été désigné « roi du biopic » à Hollywood, et enchaine maintenant depuis quasiment une dizaine d’années les scénarios inspirés d’histoires vraies. Après Charlie Wilson, Mark Zuckerberg, Billy Beane et Steve Jobs, c’est aujourd’hui à Molly Bloom qu’il consacre son nouveau scénario, Le grand jeu, qui lui permet d’ailleurs de passer pour la première fois derrière la caméra.

Test Blu-ray : Rendel

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La tradition du « super-héros » n'a jamais été très vivace en France. Si bien sûr quelques exemples de super-héros français existent dans la bande dessinée et même à la télé (la série Hero Corp), la France ne peut pas pour le moment se targuer d'avoir « son » super-héros local ; il en va de même pour de nombreux autres pays d'Europe, le mythe du surhomme en collant étant surtout une des caractéristique de la culture populaire américaine. Et le cinéma US ayant mis plus de cinquante ans avant de trouver « LA » recette afin d'adapter au cinéma les aventures de leurs super-héros de papier, on avait tendance à se dire que ce n'était pas demain la veille que l'on verrait sur grand écran un film de super-héros européen. Monumentale erreur, car à notre époque de mondialisation galopante, et probablement grâce au concours d'un crowdfunfing de masse, on vient donc de voir débarquer en Blu-ray et DVD Rendel, le premier film de super-héros... finlandais !

Jeu concours DVD : Z NATION – Saison 4

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À l’occasion de la sortie en DVD et Blu-Ray de la quatrième saison de la série Z Nation le 28 mars 2018, Critique-film.fr vous propose de participer à un jeu concours pour gagner des coffrets DVD de la saison 4