Tag: Luis Buñuel
En librairie de cinéma depuis le mois de juin 2022
Est-ce que cela se fait encore, avant le grand départ en vacances, de passer chez son libraire ou à sa bibliothèque, afin de faire le plein de livres pour l'été ? A notre grand regret, il faut craindre que cette pratique soit tombée victime de la révolution numérique.
Critique : Tristana
Personne n'a autant su dévoiler le côté sombre de l'image publique de la déesse du cinéma français Catherine Deneuve que Luis Buñuel. Et même si le démontage du cliché de la beauté aussi innocente que glaciale n'atteint pas dans Tristana les sommets de la perversion que Belle de jour avait si brillamment côtoyés trois ans plus tôt, il demeure malgré tout un conte moral hautement subversif.
La Cinémathèque Française à l’automne 2020
Mesures de distanciation sociale obligent, le cheminement au sein de l'ancien American Center à Bercy a quelque peu changé. Et là où l'on pouvait se faire autrefois, il y a quinze ans, une toile dès midi grâce aux cycles dédiés aux films de genre, les séances n'auront lieu en semaine qu'à partir de 19h00.
Cannes 2019 : la sélection Cannes Classics
C'est en fin de semaine dernière, le vendredi 26 avril, que la dernière grande sélection parallèle du Festival de Cannes a annoncé sa sélection. La 16ème édition de Cannes Classics permettra de découvrir une vingtaine de longs-métrages en version restaurée, accompagnés d'invités prestigieux tels que Alain Chabat, Alfonso Cuaron, Peter Fonda, Giancarlo Giannini et Lina Wertmüller.
Critique : Los olvidados
L'Italie n'avait pas vraiment le monopole du courant néo-réaliste à l'issue de la Deuxième guerre mondiale. Ce mouvement, fait de films durs et pessimistes, y avait certes pris son élan, grâce à des réalisateurs comme Roberto Rossellini et Vittorio De Sica, mais son influence n'avait guère tardé à se propager dans d'autres pays. Y compris au Mexique, où l'Espagnol Luis Buñuel avait jeté un regard, lui aussi sans concession, sur une enfance délaissée, à mi-chemin entre le retour à l'état sauvage et une sublimation malgré tout tragique.
Les sorties du 2 août 2017
Est-ce que le grand chassé-croisé annuel entre juillettistes et aoûtiens existe réellement ou bien sert-il seulement de prétexte aux médias en panne d'actualités en cette période extrêmement calme ? En effet, d'année en année, nous avons de plus en plus l'impression que, oui, les derniers vacanciers ne partent qu'à partir de la fin juillet, mais que personne ou presque ne rejoint en échange les agglomérations urbaines avant la fin août.
Bergamo Film Meeting 2017 : Le Journal d’une femme de chambre...
Les surprises se suivent et ne se ressemblent pas lors de notre première visite au Festival de Bergame ! Après celle, franchement assez mauvaise, tôt ce matin de se trouver sans préavis face à la version doublée en italien de Birth de Jonathan Glazer, une épreuve à laquelle nous avons préféré renoncer après la magistrale séquence initiale, qui nous paraissait plus longue dans nos souvenirs, nous voici face à un autre changement de programme, encore plus radical celui-là, puisque La Chair de l'orchidée de Patrice Chéreau a été remplacée in extremis par Le Journal d'une femme de chambre de Buñuel, projeté donc dans le cadre de l'hommage au scénariste français Jean-Claude Carrière.
Oscars 2017 : Elle de Paul Verhoeven représente la France
L'annonce était très attendue : Elle, le seizième long-métrage de Paul Verhoeven a été désigné ce matin pour représenter la France aux prochains Oscars dans...
Oscars 2017: Julieta d’Almodovar pour l’Espagne
Pour la sixième fois de sa carrière, le réalisateur espagnol Pedro Almodovar a été désigné pour représenter l'Espagne aux Oscars, pour la première fois pour Volver en 2006.
Cannes 2016 : un monstre sacré donne le coup d’envoi de...
À quelques heures de l’ouverture du 69e Festival de Cannes, il convient de revenir sur la carrière, éblouissante, d’un grand monsieur mis à l’honneur...
Critique : Peppermint frappé
La réputation de Carlos Saura comme l’un des plus importants cinéastes espagnols ne repose nullement sur ses documentaires musicaux récents. Avant de se reconvertir en ambassadeur besogneux des cultures du monde, le réalisateur avait su s’imposer grâce à un début de carrière fulgurant. Sa collaboration avec Geraldine Chaplin à la fin des années 1960 et au début de la décennie suivante s’était en effet soldée par quelques films remarquables, qui avaient permis à l’actrice de sortir de l’ombre de son père et à son pygmalion de donner un nouveau souffle à une cinématographie nationale plutôt mal en point à la fin du règne franquiste. Cette histoire lourde de fantasmes, de frustrations et de jalousies constitue ainsi une passerelle assez prodigieuse entre ses influences directes – puisqu’elle est dédiée au maître de la transgression Luis Buñuel – et les films qui allaient à leur tour s’en inspirer, comme les derniers thrillers malsains de Pedro Almodovar.
Un français parmi les Oscars d’honneur 2015
Quatre légendes, mythes et figures importantes (et autres superlatifs plus que mérités) du cinéma mondial seront honorés dans cette sélection de très haute tenue...