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Test Blu-ray : La main qui venge
Le titre français de Dark city, le Film Noir mis en scène par William Dieterle en 1950, est assez étonnant : La main qui venge. Derrière ce titre aux limites de la parodie – difficile de ne pas penser à La main qui tue (1999), ou à dresser des passerelles avec des récits où des mains prennent leur « indépendance », à la façon de la chose dans La famille Addams (1991), de la main baladeuse au centre de J'ai perdu mon corps (2019), ou encore de la nouvelle de Clive Barker « Le corps politique », qui serait adaptée au cinéma par Mick Garris dans le film Quicksilver highway (1997). Or, comme vous vous en doutez, il n'y a absolument aucune dimension fantastique au cœur de La main qui venge, et le spectateur passera un bon tiers du film à se demander pourquoi diable les distributeurs français ont opté pour un titre aussi fantaisiste. S'agirait-il d'une « main » de poker dont on parle ici, les parties de cartes clandestines étant au centre de la première partie du film ?
Test Blu-ray : En marge de l’enquête
Si par essence, le genre du Film Noir pourra volontiers être considéré comme déjà très enclin à la misogynie d’une façon générale, certains films s’illustrant dans le genre s’affirmeront tout particulièrement comme de vibrants plaidoyers machistes qui auraient de quoi, avec le recul, faire s’arracher les cheveux à tou(te)s les féministes. Sorti sur les écrans en 1947, En marge de l’enquête fait partie de cette poignée de films proposant une « réflexion » sur la place de la femme dans la société qui pousse tellement le bouchon au niveau de la provocation que l’on en viendrait presque à douter de son sérieux. Pourtant, le film de John Cromwell, écrit par Oliver H.P. Garrett et Steve Fisher, ne quitte jamais les rails du premier degré et, encore pire, donne finalement dans le déroulement de son intrigue tout à fait raison au personnage d’Humphrey Bogart, qui s’avérait être le protagoniste ayant proféré tout au long du film une longue série d’énormités concernant l’abjection et la perfidie intrinsèques à la nature profonde de la « Femme ».
Critique : Pitfall
Lizabeth Scott entraîne deux autres grands noms du film noir, Dick Powell et Raymond Burr, dans une intrigue tragique. Les dialogues de William Bowers, toujours aussi finement ciselés, révèlent leurs failles bien humaines, et accompagnent un suspense sans faille
Critique : La Tigresse
Ce film noir est l'un des quelques joyaux de la belle carrière de Lizabeth Scott dans le film noir. Soutenue par de belles performances d'Arthur Kennedy et Dan Duryea, elle brille dans l'un de ses plus beaux rôles.
Hommage à la femme fatale Lizabeth Scott
La comédienne américaine Lizabeth Scott qui a marqué de son empreinte indélébile le cinéma noir américain est décédée à l'âge de 92 ans le...