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Immense plaisir de découvrir un film qui nous parle d'une cité et qui sort de l'ordinaire !

Cette semaine de cinéma est autant celle de l'avent que de l'avant. C'est-à-dire avant les vacances de Noël, toujours propices aux grosses sorties de fin d'année, et surtout avant la sortie tant attendue de la suite d'Avatar de James Cameron mercredi prochain. Par conséquent, les films à l'affiche depuis hier ne nous inspirent guère autant d'enthousiasme que ceux de la semaine précédente.

Navigant entre drame et comédie, ce premier long métrage de Lise Akoka et Romane Gueret est une magnifique réussite et on ne peut que lui souhaiter un franc succès.

Pour bien entamer son deuxième quart de siècle d'existence, le Festival du Film Francophone d'Albi réserve cette année une place de choix aux films faits par des femmes. Au sein du programme de sa 26ème édition, qui débutera demain, le 22 novembre, et se poursuivra jusqu'au dimanche 27 novembre, plus de la moitié des films présentés en avant-première ont été réalisés par des femmes.

Tout compte fait, le cinéma français va plutôt bien. Alors oui, certes, on pourrait considérer qu'à la suite de la crise sanitaire, la production nationale est à peu près tout ce qui reste pour attirer le public, autrefois si nombreux, dans les salles de cinéma.

Après des rumeurs de copinage, le processus de sélection du candidat officiel de la France à l'Oscar du Meilleur Film international a été renouvelé en profondeur cet été. Ce sont donc cinq films qui poursuivent, l'espace de quelques jours, leur route vers Hollywood.

L'heure de la rentrée cinématographique a d'ores et déjà sonné en France, puisque dès demain s'ouvrir la 15ème édition du Festival du Film Francophone d'Angoulême. Sur sa durée habituelle, du mardi au dimanche et donc jusqu'au 28 août, le public pourra y découvrir tout ce que le cinéma français et francophone aura à offrir dans les mois à venir.

On pensait en avoir fini du programme abondant de rattrapage cannois qui ravit chaque année – ou presque – les spectateurs parisiens pas assez chanceux ou fortunés pour se rendre sur la Croisette au mois de mai.