Tag: Lenny Abrahamson
Critique : The Little Stranger
Où le chemin d'une carrière peut-il bien mener, une fois que la consécration est arrivée de façon impromptue ? Rester fidèle à son style d'origine ou suivre l'appel de l'argent, tel a dû être le dilemme face auquel s'est trouvé Lenny Abrahamson, suite à sa nomination à l'Oscar du Meilleur réalisateur pour Room.
Test Blu-ray : Room
Le genre de fait divers sordide à l’origine de l’histoire de Room aurait pu donner lieu à toutes sortes de traitements choquants. Le dispositif – hélas inspiré de la réalité – de la femme séquestrée pendant des années en guise de jouet sexuel par des crapules sadiques est à lui seul si désespérant et révoltant que toute exploitation par le biais de la fiction risque d’apparaître scandaleusement opportuniste. L’exploit du film de Lenny Abrahamson consiste alors à contourner habilement les aspects les plus glauques de cette affaire, qui seraient davantage à leur place dans un film d’horreur, pour mieux se concentrer sur les relations humaines ayant persisté tant bien que mal au cours du calvaire d’abord physique, puis psychologique des personnages. Car le récit n’est point conçu à la manière d’un thriller conventionnel, où la libération de la captivité serait vécue comme le point d’orgue final d’un suspense insoutenable. La répartition en deux parties distinctes du film permet au contraire à la narration de se pencher sur ce qui compte réellement dans ce contexte périlleux : la rage de survivre coûte que coûte, malgré une existence brisée par la plus perverse des cruautés humaines.
Nouveaux membres de l’Académie : la promotion 2016
Une fois que la tempête médiatique soulevée plus tôt cette année par la controverse #OscarsSoWhite était passée, l’Académie du cinéma américain n’avait essentiellement qu’une option pour remédier au manque de diversité, reflété par les dernières nominations aux Oscars.
Room primé en Irlande et au Canada
Ce récit d'une femme séquestrée pendant des années par un prédateur sexuel et qui tente de protéger l'enfant né durant sa captivité avait créé...
Trois derniers finalistes pour le rôle du jeune Han Solo
Après une longue série d'auditions, il reste trois noms en lice pour succéder ou, plus précisément, devenir le prédécesseur de Harrison Ford dans le...
Critique : Room
Le genre de fait divers sordide à l’origine de l’histoire de Room aurait pu donner lieu à toutes sortes de traitements choquants. Le dispositif – hélas inspiré de la réalité – de la femme séquestrée pendant des années en guise de jouet sexuel par des crapules sadiques est à lui seul si désespérant et révoltant que toute exploitation par le biais de la fiction risque d’apparaître scandaleusement opportuniste.
Oscars 2016 : les nominations
Les nominations pour les 88èmes Oscars viennent d’être annoncées par les réalisateurs Ang Lee et Guillermo Del Toro, ainsi que par l’acteur John Krasinski et la présidente de l’Académie du cinéma américain Cheryl Boone Isaacs. La cérémonie animée par Chris Rock aura lieu le 28 février au Dolby Theatre à Hollywood.
Festival Les Arcs 2015 : palmarès
Le palmarès de la septième édition du Festival Européen des Arcs a été révélé ce vendredi 18 décembre. Le film islandais Sparrows de Runar...
Test DVD : Frank
Avec son cheptel de personnages décalés et hétéroclites composant une formation de rock avant-gardiste (les « Soronprfbs ») dont le but est d’enregistrer le morceau le plus « chouette » possible, Frank fait la part belle à un humour franchement réjouissant et crée rapidement une ambiance étrange et amusante, embarquant le spectateur aux côtés de ces joyeux branques menés par un chanteur cachant sa tête derrière un énorme masque en papier mâché.
Critique : Frank
Trois ans après s’être dévoilé intégralement dans Shame de Steve McQueen, Michael Fassbender a osé le pari inverse à travers le rôle d’un musicien de génie, qui se cache en permanence derrière une tête démesurée. Sauf que son personnage énigmatique n’est guère au centre de ce film jubilatoire, qui porte pourtant son nom. Une fois n’est pas coutume, le dispositif du néophyte qui cherche à s’intégrer plus ou moins maladroitement dans l’univers sectaire de musiciens fonctionne à merveille dans Frank. L’aventure douce-amère d’un jeune compositeur en quête de reconnaissance artistique et publique confirme ainsi tout le bien que l’on pensait de son réalisateur Lenny Abrahamson, découvert il y a sept ans grâce à Garage.
Michael Fassbender, rockstar dans la comédie Frank ?
Le désormais populaire et courtisé Michael Fassbender multiplie les projets et occupera le premier rôle de la comédie britannique Frank.