Tag: Le chat qui fume
Test Blu-ray : Je suis vivant
L'argument central de La corta notte delle bambole di vetro, réalisé par Aldo Lado en 1971, a été parfaitement résumé par son titre français : Je suis vivant. Le film a en effet la particularité de mettre en scène un personnage central, Gregory Moore ; ayant la particularité d'être cliniquement mort au moment où le film débute.
Test Blu-ray : Trilogie Majin
Jusqu’ici totalement inédite en France, que cela soit en Blu-ray, en DVD ou même sur support VHS, la Trilogie Majin débarque aujourd’hui au sein d’un très beau – et très épais – coffret Combo Blu-ray + DVD édité par Le chat qui fume, le tout s’imposant dans un superbe Digipack 4 volets surplombé d’un fourreau cartonné et contenant la bagatelle de quatre disques, soit 2 Blu-ray et 2 DVD.
Test Blu-ray : Laurin
Quand Laurin sort sur les écrans allemands en 1989, son réalisateur Robert Sigl n’a que 27 ans, et il ignorait probablement à l’époque qu’il tournerait assurément là le film de sa vie. Diamant noir et romantique, visuellement époustouflant, le film préfigure même une partie des délires visuels d’Hélène Cattet et Bruno Forzani sur Amer, qui serait pourtant tourné rien que vingt ans plus tard.
L’appel des 50 : les éditeurs unis pour sauver la vidéo...
Le communiqué est tombé ce 3 juin, traduisant l'inquiétude d'un secteur économique tout entier : 50 éditeurs vidéo français indépendants (éditeurs de DVD, Blu-ray et UHD) viennent de s'unir afin de demander aux pouvoirs publics qu’une aide spécifique leur soit accordée. Sur critique-film.fr, la défense de la vidéo sur support physique est notre cheval de bataille. Vous trouverez donc ci-joint l'intégralité du communiqué, sobrement appelé « l'appel des 50 ».
Test Blu-ray : Halloween III – Le sang du sorcier
1983, l’année des trois ! Outre bien sûr la naissance du fameux bébé à trois couilles à la maternité de Saint-Cloud cette année-là, l’année 1983 a également vu débarquer en France tout plein d’autres multiples de trois : Le retour du Jedi (aka Star Wars 3), Halloween III, Les dents de la mer 3, Vendredi 13 Troisième partie, Rocky III, Superman III, Ménage à 3… En 1983, vous n’aviez donc pas intérêt à avoir loupé le début.
Test Blu-ray : Halloween II
1978 : avec Halloween, John Carpenter posait brillamment les bases du slasher avec un film d'horreur qui se révélerait un des plus inatteignables sommets du genre, doublé d'une véritable date dans l'histoire du cinéma.
Test Blu-ray : Waxwork
Tout le monde connaît, dans son entourage plus ou moins proche, des pères et des fils pratiquant le même métier, ou appartenant à la même boite. Cela existe dans tous les corps de métier du monde, et c’est bien la plupart du temps socialement accepté, même si bien-sûr, que cela soit justifié ou pas, le mot « piston » réapparaît inévitablement. Cette notion d’atavisme professionnel, qui se résume pourtant bien souvent à une simple idée de transmission, se retrouve également dans le monde du sport ou des Arts
Test Blu-ray : Le retour des morts vivants 3
Noël approche à grand pas : les enfants trépignent en attendant le « top départ » pour l’ouverture de leur calendrier de l’Avent, la neige ne tardera pas à étaler son manteau blanc sur la France, on dépoussière les disques de Tino Rossi, et sur critique-film.fr, on enchaîne les tests Blu-ray / DVD évidemment liés à cette période festive. Du Disney bien sûr, avec Toy Story 4 et Le roi lion, un petit dessin animé tout meugnon hier, Elliot le plus petit des rennes, et demain on évoquera Noël blanc, classique du film de Noël signé Michael Curtiz. Bref, on ne pourra pas nous reprocher de ne pas célébrer en grande pompe l’esprit de Noël. Et on en remet encore une couche aujourd’hui dans un genre un peu différent, avec Le retour des morts vivants 3, la plus belle et la plus tragique love-story zombie jamais portée sur un écran. Une héroïne décorée comme un sapin de Noël, de l’arrachage de foie gras et bien craspec, de véritables geysers de sang évoquant bien sûr le rouge de la tenue du Père Noël, et une hystérie formelle qui n’est pas sans rappeler la cohue et le brouhaha régnant dans les grandes enseignes durant les fêtes de fin d’année. En deux mots comme en cent, on tient là le « film de Noël » par excellence, celui qui devrait atterrir dans votre lecteur Blu-ray le 24 décembre au soir, plutôt que de vous taper une énième redif du Robin des bois de Disney sur M6 ou les indécentes soirées de réveillon des grandes chaînes de TV, qui sont de toutes façons tournées en septembre et qui de fait se foutent ouvertement de votre gueule.
Test Blu-ray : Next of kin
Trop peu connu en France, le cinéma d’exploitation australien – ou « Ozploitation » – recèle pourtant de véritables petits trésors de tension et de créativité. Cependant, grâce aux efforts du Chat qui fume, grand défenseur du cinéma de genre venu des quatre coins du globe, le cinéphage français a ce mois-ci eu l’occasion de (re)découvrir deux pépites un peu oubliées, le décomplexé Fair game (lire notre article) et l’excellent Next of kin, réalisé par Tony Williams en 1982. Si le film a obtenu la « Licorne d'or » – la récompense suprême – au Festival international du Film fantastique et de science-fiction de Paris en 1982 (au Grand Rex), le film n’est finalement sorti sur les écrans français qu’en avril 1986. Voilà qui ne rajeunira pas les spectateurs l’ayant découvert à l’époque, qui se souviendront peut-être également que le film connut d’autres vies, sous les titres Montclare : Rendez-vous de l'horreur mais également Next of kin : Cousins de sang, qui est, vous en conviendrez, un titre complètement débile, probablement imaginé pour surfer sur le succès de Basket case – Frère de sang. Pour celles et ceux qui ont vu le film, on soulignera d’ailleurs l’exploit des créatifs français ayant pondu ce titre à l’époque, qui parvient tout à la fois à en révéler probablement un peu trop sur les tenants et les aboutissants de l’intrigue tout en étant, dans le même temps, complètement à côté de la plaque. Très fort. Chapeau les artistes.
Test Blu-ray : Fair game
Le cinéma d’exploitation australien – ou « Ozploitation » - est un sous-genre qui peine vraiment à percer et à être reconnu. Sorti en 2008, le documentaire Not quite Hollywood : The wild, untold story of Ozploitation ! a cependant permis de mettre un éclairage particulier sur le cinéma populaire australien, et même de sortir certains films de l’oubli. Ainsi, c’est sous l’impulsion de l’inusable Quentin Tarantino – qui a remis sur le devant de la scène un nombre incalculable de films oubliés depuis 25 ans – que nous redécouvrons aujourd’hui le film de Mario Andreacchio : dans le documentaire de 2008, le réalisateur de Pulp Fiction et d’Il était une fois à Hollywood ne cachait en effet pas son enthousiasme pour Fair game : « Avec son gang de chasseurs fous et sa magnifique héroïne, protectrice des animaux et de l'environnement qu’ils passent l'essentiel du film à terroriser, Fair game est la quintessence de la Ozploitation, la recette du genre par excellence : prenez une pincée de I spit on your grave, quelques miettes de And soon the darkness et saupoudrez-le tout d’une pincée de George Miller, et vous obtiendrez Fair game. »
Test Blu-ray : Maniac
Véritable conte morbide, doublé d’une plongée dans la psyché dérangée d’un tueur en série, Maniac est qualifié sur la page Wikipédia qui lui est consacrée de « classique du cinéma d’horreur ». Et comment que c’est un classique !
Test Blu-ray : Vigilante
Le hasard (?) des sorties vidéo en France a permis aux deux plus importants représentants du « vigilante movie » d’arpenter de nouveau les rues de New York en ce glorieux mois d’octobre 2019, la mâchoire serrée et le flingue à la ceinture. Derrière la figure tutélaire de Paul Kersey, l'architecte badass incarné par Charles Bronson dans Un justicier dans la ville, se profile donc ici le récemment disparu Robert Forster (encore un hasard du calendrier que l’on ne pouvait prévoir) et son gang de nettoyeurs de rues façon puzzle au cœur du Vigilante de William Lustig, grâce au talent et à la passion du Chat qui fume – qui fume tous les loubards bien sûr !