Tag: Le chat qui fume
Test Blu-ray : Chats rouges dans un labyrinthe de verre
Chats rouges dans un labyrinthe de verre nous propose une habile mise en abîme sur la question du « regard », et par extension sur la place du spectateur, tendant à dresser des passerelles entre cinéma et voyeurisme pur – une réflexion sur l’image que n’aurait peut-être pas renié un cinéaste tel qu’Alfred Hitchcock…
Test Blu-ray : Le journal intime d’une nymphomane
La filmographie de Jess Franco, qui compte plus de 200 films étalés sur une soixantaine d’années d’activité, a de quoi laisser rêveur. Le journal intime d'une nymphomane est disponible en Blu-ray chez Le Chat qui fume.
Test Blu-ray : Les possédées du diable
Comme beaucoup d'autres films d'exploitation des années 70, Les possédées du diable est connu sous de nombreux titres différents. Cependant, il est rare qu'un seul et même film ait à son actif une telle pelletée de titres trompeurs et/ou mensongers. Le plus célèbre d'entre eux est bien sûr son titre « international », Lorna the Exorcist : MENSONGE éhonté, le film ne traite absolument pas d'exorcisme, ce titre opportuniste n'est là que pour tromper le chaland de l'époque, le succès de L'exorciste (1973) étant encore forcément dans toutes les mémoires. De plus, Lorna serait plutôt la « démone » dans l'histoire, et pas du tout une exorciste.
Test Blu-ray : La secte
Avec La secte, Michele Soavi met l’accent sur le scénario, et la mise en images du récit se fera d’une façon nettement plus sobre, loin des excès foutraques et réjouissants du film précédent…
Test Blu-ray : Sanctuaire
En France, la carrière de Michele Soavi a véritablement explosé en 1995 avec la découverte de Dellamorte Dellamore, que de nombreux cinéphiles considèrent comme un véritable chef d’œuvre.
Test Blu-ray : L’assassin a réservé neuf fauteuils
L’assassin a réservé neuf fauteuils est un PUTAIN de giallo. Totalement inédit en France, le film de Giuseppe Bennati est d’ailleurs non seulement un putain de giallo, mais une saloperie de petite bande d’exploitation maligne et vénéneuse qui ne se cantonne pas à ce seul et unique genre...
Test Blu-ray : San Babila, un crime inutile
Sorti en 1976 en Italie (et possiblement distribué sur une partie du territoire français dans la première moitié des années 80 sous le titre Tuer pour tuer), San Babila : Un crime inutile est un film pour le moins singulier, qui dut poser quelques problèmes de conscience à ses producteurs lors de sa sortie dans les salles de cinéma. Ne sachant probablement pas trop comment « vendre » le film de Carlo Lizzani, les producteurs ou les distributeurs ont choisi d’opter pour une affiche bien agressive. Etant donné que le casting du film était quasi-uniquement composé d’inconnus du grand public, cette dernière nous montrait deux pognes serrées sur des flingues (à priori des Walther P38), ceux-ci étant pointés en direction de silhouettes aux formes suggestivement féminines, présentant la particularité de proposer des cibles placées sur les zones les plus sensibles de leur anatomie (poitrine, région pelvienne). Cette affiche, subtil mélange de violence et de provocation, nous ramène directement aux grandes heures du « poliziottesco » ou néo-polar italien, genre très populaire durant la décennie 70. Ce grandiose sous-genre du bis mettait le plus souvent en scène des faits divers sordides dans l’Italie des « années de plomb », et était peuplé de personnages borderline, anti-héros anarchistes et/ou inadaptés.
Test Blu-ray : Le maître des illusions / Lord of illusions
« J'ai découvert l'avenir de la littérature de terreur, il s'appelle Clive Barker. Il est si bon que j'en suis presque littéralement muet. A côté de ce qu'accomplit Barker, le reste d'entre nous semble avoir été plongé dans la léthargie durant les dix dernières années »
Test Blu-ray : 2 films de Jess Franco chez Gaumont
Cinéaste très prolifique, dont la carrière de réalisateur a débuté en 1957 pour s’achever en 2013 à sa rencontre inopportune avec la grande Faucheuse, Jess Franco fait partie de cette petite frange d’ouvriers acharnés du « bis » dont la filmographie est souvent rejetée d’un revers de la main dédaigneux par les cinéphiles. 55 ans de carrière, plus de 200 films répertoriés sur le site de référence IMDb (on peut supposer qu’on pourrait en réalité ajouter encore une poignée de films entamés mais non terminés, ou abandonnés en cours de tournage), et Jess Franco se voit encore le plus souvent méprisé, au même titre qu’un Jean Rollin par exemple, comme s’il avait passé sa carrière à ne filmer que passivement les croupes rebondies et les starlettes en position suggestives.
Test Blu-ray : 36-15 code Père Noël
Comme son titre l’indique clairement, 3615 code Père Noël est un film que bien des moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. En effet, le film de René Manzor s’impose d’entrée de jeu non seulement comme le pur produit de son époque, mais de plus comme un film français...
Test Blu-ray : Le retour des morts-vivants
Si on ne rattache que très peu souvent (voire même quasiment jamais) Le retour des morts vivants et ses suites à la saga initiée en 1968 par George A. Romero avec La nuit des morts vivants, il semblerait finalement assez juste de la considérer non seulement comme en étant une excroissance, mais aussi et surtout comme en étant une excroissance parfaitement légitime. Un peu comme un demi-frère en quelque sorte… En effet, derrière le scénario de La nuit des morts vivants se cachaient en fait deux individus : Romero bien sûr, mais également John A. Russo, qui s’avère souvent le grand « oublié » de la saga. Dès Zombie en 1978, George Romero s’était affranchi de son co-scénariste en partant travailler avec Dario Argento, puis tout seul comme un grand à partir du Jour des morts vivants en 1985. Avec sa saga, Romero livrerait une œuvre aussi longue que très « politisée », le zombie étant un moyen pour lui de critiquer la société de consommation.
Test Blu-ray : Opera / Terreur à l’opéra
Bien que le film ait fêté cette année ses 30 ans, Terreur à l’opéra, que Le chat qui fume nous propose aujourd’hui de (re)découvrir sous son titre original Opera, reste encore de nos jours l’un des films les plus méconnus en France du maestro Dario Argento.