Tag: Laurent Stocker
Arras 2024 : Sarah Bernhardt La divine
Il y a plus de cent ans, pour quelle raison précise Sarah Bernhardt était-elle célèbre ? En tant qu'actrice d'exception qui fascinait les spectateurs du monde entier avec son jeu expressif ou bien, de manière plus prosaïque, parce qu'elle était la première célébrité de l'âge moderne, capable de médiatiser et de monnayer son statut comme personne d'autre avant elle ?
Critique Express : Les pistolets en plastique
Un film inégal, fait d'une succession de saynètes, certaines particulièrement hilarantes, d'autres d'un niveau plus faible..
Test DVD : Hommes au bord de la crise de nerfs
Avec Hommes au bord de la crise de nerfs, Audrey Dana revient au « film de bande », la bande de filles composant le casting de Sous les jupes des filles laissant ici la place à une bande de mecs éloignée de tous les clichés que l’on aurait pu attendre.
Test DVD : Mes très chers enfants
Dans "Mes très chers enfants", il y a de la comédie sociale ainsi qu'un coup de projecteur sociologique intéressant, quand bien même il n'est pas d'une grande finesse, sur les rapports entre parents et enfants adultes dans l'époque actuelle, Toutefois, notre satisfaction aurait été beaucoup plus grande si la réalisatrice n'avait pas cru bon d'incorporer des scènes supposées être drôles de personnages partant complètement en vrille, de façon totalement exagérée,
Test Blu-ray : Mes très chers enfants
Quelques années après Garde alternée, film au cœur duquel elle rendait un hommage appuyé à Bertrand Blier, Alexandra Leclère retrouve avec Mes très chers enfants les rails d’une comédie beaucoup plus classique et prévisible.
Critique : Un triomphe
S'inspirant d'une histoire vraie qui s'est déroulée en Suède il y a 35 ans, Emmanuel Courcol nous propose une réflexion très enlevée et savoureuse sur l'importance de la culture.
Test Blu-ray : Adieu les cons
Malmené par la pandémie de Covid-19, Adieu les cons n’aura pu rencontrer son public en salles que de façon morcelée, mais au final, ce seront quand même près de deux millions de français qui se seront plongés dans le film d'Albert Dupontel.
Critique : Les Estivants (Deuxième avis)
Dans "Les estivants", tous les défauts de la réalisatrice sont présents à 200 % : lourdeur, prétention, narcissisme.
Test Blu-ray : Claude Berri réalisateur – Intégrale 21 films
Derrière ses surnoms de « Dernier nabab », de « Parrain », de « Baron » ou de « Pacha » du cinéma français, on comprend bien que la figure de Claude Berri était plutôt quasi-systématiquement assimilée à sa casquette de producteur de films à succès (Tess, L'ours, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, Bienvenue chez les Ch'tis...). De fait, on en oublie souvent qu'il était un immense amateur d'Art moderne et contemporain, qu'il fut président de la Cinémathèque Française entre 2003 et 2007... Mais aussi qu'il a réalisé 21 films (20 si l'on considère tout comme lui Jean de Florette et Manon des sources comme un seul film en deux épisodes) entre 1967 et 2009. 21 films qui ont cumulé 47 millions d'entrées en France en l’espace d'un peu plus de quarante ans, treize d'entre eux ayant dépassé le million de spectateurs dans les salles obscures.
Intégrale Claude Berri #19 : Ensemble, c’est tout (2007)
Gros succès de librairie durant l'année 2004, devenu symbole de l'expression « vivre ensemble » (un néologisme politique très en vogue depuis quelques années), Ensemble, c'est tout était donc à l'origine un roman écrit par Anna Gavalda. Trois ans plus tard, Claude Berri choisit donc d'adapter l'ode à la cohabitation et à la tolérance de la femme de lettres française.
Test DVD : Garde alternée
Avec son intrigue évoquant le « partage » d’un homme par deux femmes, Garde alternée évoquera forcément aux cinéphiles les thématiques chères au cinéma de Bertrand Blier. Durant sa première heure, le film d’Alexandra Leclère évitera d’ailleurs avec soin le registre de la comédie franchouillarde traditionnelle, préférant s’attarder sur une tonalité générale tragicomique très proche de l’esprit des films de l’auteur des Valseuses… Pour ceux qui auraient encore des doutes quant à l’hommage au cinéaste, on note que l’on retrouvera également cet équilibre précaire entre l’absurde et le drame dans le très curieux épilogue du film, qui prend place autour d’une piscine dans le Lubéron – difficile de ne pas y voir à nouveau une référence explicite au cinéma de Bertrand Blier, et notamment à son dernier film en date, Le bruit des glaçons.
Test DVD : Caprice
Dans Caprice, Emmanuel Mouret remet devant la caméra le personnage qu'il avait abandonné dans ses deux films précédents, "L'art d'aimer" et "Une autre vie" : lunaire, maladroit, gaffeur et, sans vraiment le vouloir, … tombeur de ces dames. Un peu Buster Keaton, un peu Jerry Lewis, un peu Woody Allen, un peu Pierre Richard.