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Test Blu-ray : Le flic de Beverly Hills – L’intégrale
Si elle était disponible au format Blu-ray en France ainsi que d’autres pays d’Europe depuis 2012, la trilogie du Flic de Beverly Hills restait à ce jour inédite aux États-Unis dans sa totalité : en effet, seul le premier film de la saga, signé par Martin Brest en 1984, était disponible en Haute-Définition sur le territoire américain. Histoire de fêter dignement l’arrivée de la totalité de la franchise aux USA, les trois films ont donc bénéficié de tout nouveaux transferts, remasterisés en 4K pour l’occasion. De quoi assurément foutre votre ancienne édition à la poubelle, ou vous en servir pour caler un meuble, n’est-ce pas ? Cette ressortie est également l’occasion de redécouvrir la saga, plus de 35 ans après la sortie du premier épisode, et éventuellement de revoir votre jugement sur celle-ci. On ne peut également s'empêcher de penser que Paramount a pu lancer cette restauration comme une façon de tâter le terrain concernant l'hypothétique mise en chantier d'un quatrième épisode de la saga – véritable arlésienne dans le sens où Le flic de Beverly Hills 4 est régulièrement annoncé en développement puis repoussé depuis une quinzaine d'années... On ne désespère pas de le voir un jour débarquer sur grand écran, même si après l'excellent Dolemite is my name en 2019, on commence à se dire qu'il y a de fortes chances que le film voie le jour directement sur Netflix.
Les Anniversaires de la semaine 23 / 2016
Voici la liste des personnalités du cinéma qui célébreront un anniversaire important pendant cette semaine, entre le 6 et le 12 juin 2016 :
Critique : L’Antre de la folie
À l’évocation du nom de John Carpenter, plusieurs films nous viennent à l’esprit, Halloween, The Thing ou encore Christine mais l’on a souvent tendance à oublier L’Antre de la folie. Pourtant ce film faisant partie de la trilogie de l’apocalypse (comprenant aussi The Thing et Le Prince des ténèbres) est une véritable perle horrifique. La première chose qui frappe à la vision de ce film, c’est qu’après 20 ans, il a plutôt bien vieilli. Les rares recours aux effets numériques permettent à plusieurs scènes de faire mouche. Certaines créatures dégoulinantes mettent mal à l’aise, ce qui montre l’aspect réel que peut apporter le latex s’il est bien utilisé. Le bestiaire de ce film est fourni et ne laisse pas de marbre. Si l’on peut penser que certaines créatures font doublon avec celles de The Thing, d’autres sont dans un registre radicalement différent.