Tag: Juliette Binoche
European Film Awards 2017 : les nominations
Les principales nominations aux European Film Awards 2017 ont été annoncées avant-hier dans le cadre du Festival Européen de Séville en Espagne. La 30ème cérémonie des prix du cinéma européen aura lieu le samedi 9 décembre à Berlin dans la Haus der Berliner Festspiele. D'ici là, les lauréats seront élus par les plus de trois mille membres de l'Académie du Cinéma Européen.
Critique : un beau soleil intérieur
On se demandait si Claire Denis allait faire preuve, pour sa première comédie, d'un talent particulier pour ce genre. Malheureusement, il nous faut admettre que non !
Test DVD : Telle mère, telle fille
Noémie Saglio, consciente de l’impact de ses scènes comiques très efficaces (le diner, l’échographie…), n’oublie pas non plus qu’elle dispose au casting de son film de l’une des meilleures actrices françaises de tous les temps, et permet à Juliette Binoche de livrer un festival, un véritable one woman show qui ravira tous les admirateurs de son jeu naturel et lumineux, qui confirme à qui en douterait encore qu’elle est capable de TOUT jouer avec le même talent extraordinaire. Un très bon moment, et un film attachant que l’on se surprendra sans doute à avoir envie de revoir d’ici quelques années avec le même plaisir.
Cannes 70 : Et Cannes créa l’actrice française
70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des...
Critique : Telle mère telle fille
Rarement, les comédies de grossesse nous gratifient de plus qu'une dose accrue d'hystérie féminine, alimentée par la surcharge hormonale de rigueur en pareille circonstance, ainsi que par l'appréhension de la responsabilité parentale. Puis, dès que la progéniture a traversé l'épreuve de passage de l'accouchement, cette anxiété se transforme comme par miracle en un sentiment maternel consensuel, laissant alors au scénario une marge de manœuvre à peine plus large ou longue que le cordon ombilical.
Hommage au cinéaste Abbas Kiarostami
Le cinéma iranien existait-il avant Abbas Kiarostami ? Au risque d'être prise pour radicale, la question est plutôt légitime, son œuvre ayant permis de découvrir une cinématographie méconnue à défaut d'être inexistante. Comme vient de le déclarer La dessinatrice et réalisatrice Marjane Satrapi à l'AFP : «Sans lui, je n'aurais jamais pu faire Persepolis. En Europe, on avait vu ses films, donc on ne voyait plus les Iraniens comme un peuple de terroristes, mais comme des êtres humains. Il a ouvert la voie à toute une génération d'artistes iraniens. Nous lui sommes tous redevables». Akira Kurosawa, disparu en 1998, l'avait déjà adoubé avec enthousiasme à l'occasion d'une rencontre en septembre 1993 (compte-rendu à retrouver sur le site Cinephilia & Beyond en anglais) : «Quand Satyajit Ray est décédé, j’ai été très déprimé. Mais après avoir vu les films de Kiarostami, j’ai remercié Dieu de nous avoir donné exactement la bonne personne pour prendre sa place».
Ces deux dernières semaines sur la planète ciné (15 juin 2016)
The Nightingale sera le prochain film de l'australienne Jennifer Kent dans un registre différent de son très réussi Mr Babadook : «Il ne s'agit...
Cannes 2016 : les autres prix
De nombreux prix sont attribués dans le cadre du Festival de Cannes, on complète ce qui manque à notre compte-rendu avec les prix des...
Cannes 2016 : deux techniciens honorés
Le Prix Vulcain de l'artiste technicien est remis cette année à la coréenne Ryu Seong-Hee, 47 ans, pour sa direction artistique précieuse de Mademoiselle...
Bande-annonce foldingue : Ma Loute de Bruno Dumont
On devrait rire cette année à Cannes : la bande-annonce du nouveau long-métrage de Bruno Dumont vient d'être révélée et une constatation s'impose : après le...
Critique : Elles
La réalisatrice Malgorzata Szumowska ne choisit pas la facilité pour son premier long-métrage tourné en France, après trois autres tournés en Pologne d'où elle est originaire. Cette étude étonnante de la prostitution déjoue les clichés attendus. Elle ne raconte pas le trajet dramatique de victimes mais montre des femmes qui prennent du plaisir à vendre leurs corps et s'en servent pour s'éloigner de la pauvreté, de la misère à laquelle elles étaient promises.
Entretien avec Małgorzata Szumowska, réalisatrice de Elles 2/2
Deuxième partie de l'entretien avec la réalisatrice polonaise Małgorzata Szumowska (Festival Européen des Arcs, 2011) pour le film Elles.
Critique-Film : Votre productrice précisait que...