Tag: Jean-Claude Carrière
Bergamo Film Meeting 2017 : la sélection
La sélection officielle de la 35ème édition du Festival de Bergame, le BFM Bergamo Film Meeting, a été annoncée hier matin lors d'une conférence de presse à Milan. Le festival se déroulera du 11 au 19 mars 2017 à Bergame dans le nord de l'Italie.
European Film Academy 2016 : les nominations
Les nominations des 29ème European Film Awards ont été annoncées ce samedi 5 novembre lors de la 13ème édition du Festival du Film Européen...
News de la planète ciné (10 avril 2016, semaine 14)
Voici une petite sélection de news glanées ces deux dernières semaines et non traitées sur le site...
Imogen Poots sera la tête d'affiche de Mobile...
Test Blu-ray : Milou en mai
Avec sa galerie de portraits hauts en couleur, son souffle gentiment libertaire et son ambiance de folie douce, Milou en mai rappelle forcément le chef d’œuvre de Jean Renoir La règle du jeu. En plaçant son intrigue en mai 68, Louis Malle porte un regard tendre et désabusé sur des idéaux semblant avoir débouché, vingt ans après, plus ou moins sur du vent.
Le nouveau Philippe Garrel ouvre la Quinzaine des Réalisateurs 2015
Le réalisateur ouvrira la 47e Quinzaine des Réalisateurs avec son nouveau long-métrage L'Ombre des femmes avec Stanislas Merhar, Clotilde Courau, Lena Paugam et Vimala...
Critique : Max mon amour
La subversion sulfureuse se manifeste exclusivement dans la prémisse de ce film faussement iconoclaste. Une femme qui tombe amoureuse d’un singe, au point de le préférer à son mari, qui est à son tour assez téméraire pour accepter cette concurrence à la fois animale et déloyale dans le foyer familial : il y aurait eu de quoi en faire une satire cinglante sur l’hypocrisie des mœurs, si seulement le scénariste Jean-Claude Carrière avait encore pu faire équipe avec son trublion de collaborateur Luis Buñuel. Puisque le maître de la provocation filmique n’était déjà plus de ce monde au milieu des années 1980, Carrière a dû se rabattre sur un autre cynique invétéré en la personne de Nagisa Oshima, lors de l’un de ses très rares films coupés complètement de la sphère japonaise. Le résultat est bien trop sage pour défrayer encore la chronique de nos jours. Même à l’époque, pareille entorse aux conventions sexuelles n’a pas non plus dû faire trop de vagues, vu comment le récit tourne obstinément autour du pot, sans jamais vraiment oser choquer le spectateur.
Un français parmi les Oscars d’honneur 2015
Quatre légendes, mythes et figures importantes (et autres superlatifs plus que mérités) du cinéma mondial seront honorés dans cette sélection de très haute tenue...
Syngué sabour – Pierre de patience
Au pied des montagnes de Kaboul, un héros de guerre gît dans le coma ; sa jeune femme à son chevet prie pour le ramener à la vie. La guerre fratricide déchire la ville ; les combattants sont à leur porte. La femme doit fuir avec ses deux enfants, abandonner son mari et se réfugier à l'autre bout de la ville, dans une maison close tenue par sa tante. De retour auprès de son époux, elle est forcée à l'amour par un jeune combattant. Contre toute attente, elle se révèle, prend conscience de son corps, libère sa parole pour confier à son mari ses souvenirs, ses désirs les plus intimes... Jusqu'à ses secrets inavouables. L'homme gisant devient alors, malgré lui, sa "syngué sabour", sa pierre de patience - cette pierre magique que l'on pose devant soi pour lui souffler tous ses secrets, ses malheurs, ses souffrances... Jusqu'à ce qu'elle éclate !