Tag: Jean Carmet
Test Blu-ray : Un linceul n’a pas de poches
Jean-Pierre Mocky a trouvé dans le bouquin d'Horace McCoy un terrain fertile, lui permettant de tirer à boulets rouges sur l’indépendance de la presse d’information, et au final, Un linceul n'a pas de poches lui permettra de flinguer tous azimuts...
Test Blu-ray : Comment réussir… quand on est con et pleurnichard
Co-écrit par Jean-Marie Poiré et Michel Audiard, qui en assurait bien évidemment les dialogues, Comment réussir quand on est con et pleurnichard est un des films les plus « mal aimés » de la carrière de Michel Audiard.
Test Blu-ray : L’amour trop fort
Chronique de mœurs soufflant sans cesse le chaud et le froid, L’amour trop fort suit l’existence terne de deux hommes dont la complémentarité de façade cache une intense souffrance...
Test Blu-ray : Le diable et les 10 commandements
Le diable et les 10 commandements était déjà disponible en DVD sur le territoire français. Le film de Julien Duvivier était en effet sorti en 2005 chez René Château, puis en 2015 chez TF1 Studio. Pourtant, la sortie du film chez Coin de mire Cinéma au sein de la fameuse collection « La séance » constitue un véritable événement. Pourquoi, me demanderez-vous ? Tout simplement parce que l'éditeur français nous propose non seulement un nouveau master 4K de toute beauté mais aussi et surtout parce que cette version remasterisée est en fait la « version intégrale » du film, visible pour la toute première fois en France !
Test Blu-ray : Cache cash
Il n’est finalement pas si étonnant de retrouver le nom de Claude Pinoteau au générique de Cache cash, récit de coming of age teinté de comédie et d’aventures, sorti sur les écrans début 1994.
Test Blu-ray : La raison du plus fou
Les captations des prestations des grands artistes de music-hall des années 50/60 (Line Renaud, Annie Cordy, Johnny Hallyday, etc) sont extrêmement rares, et tendront forcément à disparaitre avec le temps. Les enregistrements musicaux demeurent néanmoins, et l’on pourra certes occasionnellement retrouver certains « numéros » au cœur de films tournés à l’époque, ce qui permettra à ceux-ci d’atteindre une certaine forme d’immortalité. Dans le cas des artistes spécialisés dans l’humour, certains sketchs ont eu la chance d’être enregistrés pour la télévision, et pourront être retrouvés dans les archives de l’INA. On retrouvera également Fernand Raynaud dans un peu plus d’une quinzaine de films au cœur desquels il recycle le personnage de candide qu’il avait créé pour la scène. Dans le cas d’un artiste tel que Raymond Devos, les choses se compliquent un peu : peu de captations existent, si l’on excepte une série d’enregistrements sonores de ses spectacles, se concentrant naturellement sur l’Art de l’humoriste à jouer avec les mots, d’une façon assez inimitable d’ailleurs. Quelques recueils de sketches sont également facilement dénichables dans toutes les bonnes bouquineries. Mais cela serait une erreur de limiter l’artiste à son seul plaisir à s’amuser avec la langue française : il était également mime, musicien, jongleur, équilibriste, prestidigitateur…
Test Blu-ray : Claude Berri réalisateur – Intégrale 21 films
Derrière ses surnoms de « Dernier nabab », de « Parrain », de « Baron » ou de « Pacha » du cinéma français, on comprend bien que la figure de Claude Berri était plutôt quasi-systématiquement assimilée à sa casquette de producteur de films à succès (Tess, L'ours, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, Bienvenue chez les Ch'tis...). De fait, on en oublie souvent qu'il était un immense amateur d'Art moderne et contemporain, qu'il fut président de la Cinémathèque Française entre 2003 et 2007... Mais aussi qu'il a réalisé 21 films (20 si l'on considère tout comme lui Jean de Florette et Manon des sources comme un seul film en deux épisodes) entre 1967 et 2009. 21 films qui ont cumulé 47 millions d'entrées en France en l’espace d'un peu plus de quarante ans, treize d'entre eux ayant dépassé le million de spectateurs dans les salles obscures.
Intégrale Claude Berri #14 : Germinal (1993)
Il est presque impossible de ne pas aborder le sujet d’entrée de jeu : avec son budget titanesque 165 millions de francs en 1993 (qui équivaudraient, si l’on en croit l’INSEE, à environ 33 millions d’euros aujourd’hui), Germinal était, à l’époque de sa sortie, le film le plus cher de l’histoire du cinéma français. Ce budget pharaonique a d’ailleurs énormément contribué à donner à Claude Berri cette image de « dernier Nabab » du cinéma hexagonal, qu’il a trimballé jusqu’à la fin de sa vie. Alors que le film fête cette année ses vingt-cinq ans, que reste-t-il de Germinal aujourd’hui ?
Test Blu-ray : L’invité surprise
Rien n’est plus volatile que la comédie française. Ainsi, pour une comédie qui trouve son chemin vers le cœur du public et atteint dans une certaine mesure « l’immortalité », ce sont grosso modo dix petites comédies qui rejoignent les strates obscures de la mémoire collective. Qu’il s’agisse de réalisateurs reconnus (Claude Zidi, Gérard Oury, Georges Lautner…) ou même d’acteurs très populaires, il semble que nul ne soit réellement à l’abri, à un moment ou à un autre, d’apparaître au générique d’une comédie dont le titre finira noyé dans la masse de ces films inconnus, dont la plupart des cinéphiles affirment, en toute bonne foi cela dit, n’avoir « jamais entendu parler ». Cette malédiction de la mémoire frappe tellement au hasard qu’elle s’attaque même parfois à des comédies ayant rencontré, au moment de leur sortie en salles, de confortables succès publics. Il convient donc de saluer Gaumont qui, motivé par un indispensable de mémoire, s’évertue, année après année, à ressortir de l’oubli quelques petites comédies françaises dont plus personne ne semble même se remémorer l’existence. L’invité surprise (1989) fait partie de ces exhumations inespérées réalisées par Gaumont.
Test Blu-ray : Les compères + Les fugitifs
Avec plus de sept millions d’entrées en France, le succès de La chèvre en 1981 a ouvert au trio gagnant composé de Francis Veber (scénariste / réalisateur), Gérard Depardieu et Pierre Richard (acteurs) une route littéralement pavée d’or dans le petit monde du cinéma français des années 80. Ce sont donc à deux reprises dans les années qui suivraient que les trois personnalités se retrouveraient sur une seule et même affiche : une première fois en 1983 pour Les compères, et une deuxième –et dernière– fois en 1986 pour Les fugitifs.
Test DVD : Comment réussir… quand on est con et pleurnichard
Co-écrit par Jean-Marie Poiré et Michel Audiard, qui en assurait bien évidemment les dialogues, Comment réussir quand on est con et pleurnichard est un des films les plus « mal aimés » de la carrière de Michel Audiard.
Test Blu-ray : Un chien dans un jeu de quilles
Contrairement aux grands acteurs s'étant affirmé dans des drames tout au long des années 70, et dont l'aura brille encore quarante ans plus tard (Catherine Deneuve, Gérard Depardieu...), on constate malheureusement que les stars du rire au cinéma apparaissent comme autant d’étoiles filantes dans la mémoire du spectateur. Aussi pourra-t-il paraître surprenant aujourd’hui de réaliser qu'en janvier 1983, quand Un chien dans un jeu de quilles sortait sur les écrans français, Pierre Richard était au top de sa popularité : encore auréolé de l'énorme succès rencontré par La chèvre en 1981, il tournait énormément, et pouvait à peu près tout se permettre. Le film de Bernard Guillou terminera sa course dans les salles obscures à un peu moins d'un million d'entrées, dépassé la même année par le fracassant carton des Compères, qui réunirait 4,8 millions de français hilares dans les salles.