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Venise 2022 : la compétition

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Le jury sous la présidence de l'actrice américaine Julianne Moore aura fort à faire à Venise à la fin du mois prochain. En effet, alors que d'habitude un maximum de 21 longs-métrages compose la compétition du Festival de Venise, ce sont pas moins de 23 titres qui ont été annoncés avant-hier par le directeur du plus ancien des grands festivals européens Alberto Barbera.

Critique : Trois visages

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A mi-chemin entre fiction et documentaire, "Trois visages" est un film d'une grande richesse, un film qui, au travers de trois personnages d'actrices appartenant à des générations différentes, évoque avec humour, tendresse et nostalgie les difficultés qu'a toujours rencontrées le cinéma iranien.

Cannes 2018 : Le bilan de Jean-Jacques

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Vous l'aurez compris, une fois de plus, l'enthousiasme n'a pas été de mise face aux films de la compétition, même si quelques films ont trouvé grâce à mes yeux. Précisons toutefois que je n'ai vu que 14 films sur les 21 en compétition.

Cannes 2018, carnet de bord, quatrième partie

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Trois visages (3,5/5). Une actrice iranienne reçoit la vidéo d’une jeune fille qui annonce qu'elle va se suicider car sa famille s'oppose à...

Quinzaine 50 – 20 cinéastes nés à la Quinzaine des réalisateurs.

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La quinzaine a souvent eu du flair, soit en choisissant des réalisateurs prolifiques d'une cinéphilie peu exposée (Oliveira, Leston Peries, Ray ...), soit en fidélisant des cinéastes "étiquettés" cannois, soit encore en sélectionnant des réalisateurs qui n'avaient qu'un ou deux longs métrages (pas forcément exportés) à leur actif (Paul Pawlikowski, Todd Solondz, Stephen Frears, Todd Haynes, Denys Arcand, Ann Hui, Atom Egoyan, Roberto Benigni, Ken Loach ...). Elle a aussi manqué les débuts de Hou Hsiao-hsien et Aki Kaurismaki, n'a jamais choisit Pedro Almodovar ou Nanni Moretti, et a souvent invité Newell, Chahine, Oshima, Fassbinder, Schroeter ou encore Carle.

Quinzaine 50 : un Carrosse pour les réalisateurs

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Depuis 2002, la Société des Réalisateurs de Films remet un prix spécial en ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs. Un prix nommé Carrosse d’or, en hommage au film de Jean Renoir avec Anna Magnani. Si la statuette en bronze représente des personnages typiques de la Comedia dell’arte, c’est bel et bien aux cinéastes que le trophée est remis. À travers le Carrosse d’or, les membres de la SRF veulent « rendre hommage à un cinéaste qui a marqué l’histoire du cinéma, par son audace, son exigence et son intransigeance dans la mise en scène ».

Cannes 70 : caméra d’or, l’avoir… ou pas

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70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des...

Hommage au cinéaste Abbas Kiarostami

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Le cinéma iranien existait-il avant Abbas Kiarostami ? Au risque d'être prise pour radicale, la question est plutôt légitime, son œuvre ayant permis de découvrir une cinématographie méconnue à défaut d'être inexistante. Comme vient de le déclarer La dessinatrice et réalisatrice Marjane Satrapi à l'AFP : «Sans lui, je n'aurais jamais pu faire Persepolis. En Europe, on avait vu ses films, donc on ne voyait plus les Iraniens comme un peuple de terroristes, mais comme des êtres humains. Il a ouvert la voie à toute une génération d'artistes iraniens. Nous lui sommes tous redevables». Akira Kurosawa, disparu en 1998, l'avait déjà adoubé avec enthousiasme à l'occasion d'une rencontre en septembre 1993 (compte-rendu à retrouver sur le site Cinephilia & Beyond en anglais) : «Quand Satyajit Ray est décédé, j’ai été très déprimé. Mais après avoir vu les films de Kiarostami, j’ai remercié Dieu de nous avoir donné exactement la bonne personne pour prendre sa place».

Mad Max Fury Road reçoit le grand prix 2015 de la...

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Choix pour le moins original pour le prix annuel de la critique internationale. C'est en effet le film australien Mad Max Fury Road de...

Test DVD : Taxi Téhéran

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Incroyable la richesse que peut receler un film tourné dans un taxi ! Sous la forme d'une comédie passionnante, drôle et riche en surprises, "Taxi Téhéran" est un véritable cri d'amour au cinéma, un authentique pied de nez à toutes les censures.

Cannes 2015 : les candidats à la Caméra d’or

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  26 premiers longs-métrages sont en lice pour succéder à Party Girl de Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis, le lauréat 2014 de la...

Critique : Taxi Téhéran

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Pour le réalisateur iranien Jafar Panahi, tourner des films relève de la nécessité vitale, voire de la principale raison d’être, plus forte que tous les obstacles qui peuvent l’en empêcher. Le cinéma fait partie de ses gènes, au grand dam du régime totalitaire de son pays et au profit des cinéphiles à travers le monde, qui ont le privilège de découvrir ses œuvres interdites de sortie dans leur pays d’origine. Le fait de regarder un film de Jafar Panahi, sous le coup depuis cinq ans d’une condamnation sévère qui était censée le réduire au silence pendant deux décennies, a hélas toujours quelque chose de politique.