Tag: Israël
Critique : Une semaine et un jour
Un scénario qui s'égare un peu trop souvent et des scènes parfois trop exagérées ou trop longues, voire les deux à la fois, nuisent à l'intérêt qu'on peut porter au film. C'est d'autant plus dommage que son début était vraiment prometteur.
Test DVD : Defamation
Yoav Shamir a souhaité partir à la recherche de cet antisémitisme dont il entendait sans arrêt parler dans son pays sans jamais le rencontrer. Les médias de mon pays ne cessent d'affirmer qu'un peu partout dans le monde, soixante dix ans après l'holocauste, les juifs continuent d'être haïs, eh bien, allons voir ce qu'il en est.
Test DVD : The Lab
On parle souvent, avec envie, du miracle économique israélien et, très naïvement, on se demande comment cela est possible dans le contexte de conflits militaires que connait le pays, mais peut-être est-ce possible, au contraire, grâce à eux !
Test DVD : Loin de mon père
Le scénario de "Loin de mon père" est une adaptation de "Loin de son absence", un roman écrit par Shez, une écrivaine israélienne, elle-même victime d'inceste dans son enfance. Le film raconte l'existence de Tami, une jeune femme d'une vingtaine d'années, qui vit en couple avec Moshe, un homme qui a environ 30 ans de plus qu'elle. Cet homme, c'est son propre père.
Critique : Dancing in Jaffa
La danse de salon est un univers qui n'est sans doute familier qu'à une poignée de cinéphiles. Autant dire qu'un documentaire s'intéressant à cet univers n'est pas a priori susceptible de passionner un nombre important d'habitués des salles obscures. Sauf si ce documentaire est réalisé par une documentariste israélienne qui va suivre le travail d'un natif de Jaffa devenu champion du monde de danse de salon et qui va passer plusieurs semaines dans sa ville natale à essayer de faire danser ensemble des enfants palestiniens et israéliens.
Test Blu-ray : Big bad wolves
Quelques années après l'intéressant Rabies, Aharon Keshales et Navot Papushado remettent le couvert, en abordant de plein fouet le film de vengeance. Maîtrisé de bout en bout, ce thriller considéré par Quentin Tarantino comme le meilleur film de l'année 2013 s'avère relativement habile. Mais il faut tout de même également admettre que ce Big bad wolves s'avère volontiers complaisant, et que si le dilemme qu'il soulève dans l'esprit du spectateur est d'une justesse absolue (comment agir quand on n'est pas certain de la culpabilité d'un individu ?), les réactions de certains personnages sont néanmoins parfois complètement à côté de la plaque
Les voisins de dieu
Bat Yam, Israël. Avi, Kobi et Yaniv, la vingtaine bagarreuse, se sont autoproclamés gardiens de leur quartier et se conduisent à ce titre comme les garants de leur vision du Talmud. Ils font respecter de façon musclée le shabbat, surveillent les tenues des filles et s’assurent que les jeunes de Jaffa, la voisine arabe, n’entrent pas dans le quartier avec leurs voitures, toute musique hurlante. L’équilibre de la bande vacille le jour où Avi, le chef du groupe, rencontre Miri, une jeune israélienne non pratiquante.