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Quoi de mieux en cette période plutôt morose que de se laisser porter par une bande originale de film ou de fredonner une chanson de générique de fin ? Voici donc les listes préliminaires annoncées la semaine dernière, le mardi 9 février, par l'Académie du cinéma américain dans les catégories de la Meilleure Musique originale et de la Meilleure Chanson originale.

Malgré une période marquée par la crise sanitaire du Covid-19 s’étant avérée pour le moins compliquée du côté des salles de cinéma, Invisible man a tout de même récolté 124 millions de dollars à l’international, pour un budget de 9 millions. En l’espace de trois semaines, 766.000 français s’étaient notamment laissés séduire par cette relecture moderne du mythe de l’homme invisible.

Le box-office français est en hausse. Oui, mais les chiffres de cette semaine 28, allant du 8 au 14 juillet, ne nous incitent nullement à l'euphorie. Bien au contraire, ils confirment tristement à quel point la reprise sera longue et lente, avant d'atteindre à nouveau le degré de fréquentation élevé qui rendait la France si cinéphile avant le confinement dû au coronavirus.

Le box-office français s'accroche en cette semaine 27, allant du 1er au 7 juillet, la deuxième après la réouverture des salles. Il fait même preuve d'une étonnante stabilité, avec une toute petite hausse d'un peu plus de 18 500 entrées par rapport à la semaine précédente.

Comment les premiers résultats du box-office français après la réouverture des salles le 22 juin auraient pu être ordinaires ? Les chiffres de cette semaine 26, allant du 24 au 30 juin, ont déjà le mérite d'exister. Mais est-ce qu'ils invitent à l'optimisme ? C'est une toute autre question.

Le grand jour est enfin arrivé, puisque nous ne sommes plus qu'à quelques minutes de la réouverture des salles de cinéma quasiment partout en France ! Que l'attente fut longue, depuis la fermeture complète dès le dimanche 15 mars pour cause de pandémie du coronavirus !

Rien que le fait de pouvoir écrire encore sur les chiffres du box-office en France devrait nous inspirer une certaine gratitude. Car si nous rédigions nos chroniques économiques dans la langue de Dante, il n'y aurait que vide et désarroi faute de fréquentation pure et nette des salles obscures !