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Avec Harmonium, Koji Fukada s’annonce à seulement 36 ans comme un réalisateur majeur du cinéma japonais. Jusqu’à présent, il a su se montrer à l’aise dans des genres très différents. Pour rejoindre les sommets du cinéma, un objectif que son talent peut lui permettre d’atteindre, la question est posée de savoir si il est préférable pour lui de continuer à papillonner d’un genre à l’autre ou bien de se fixer sur un genre bien précis.

En ce début d’année 2017, le cinéma français se porte très bien. En dehors du mastodonte de la semaine, qui fait presque plus parler de lui à cause de l’évanouissement en direct sur un plateau de télévision de son actrice principale pendant la tournée de promotion que grâce à ses qualités intrinsèques, il y a en effet tout un florilège d’options qui nous a bien fait plaisir à la rédaction.

Faisant preuve d'un art consommé de l'ellipse, Koji Fukada mène le spectateur par le bout du nez et le tient en haleine en lui apportant régulièrement des bifurcations surprenantes.

Pendant plus de dix ans, le début de l’été rimait dans la capitale française avec le festival Paris Cinéma, qui gagnait chaque année en importance et en richesse, jusqu’à ce qu’il ait dû mettre la clef sous la porte en 2014, faute de subventions municipales. Depuis, le créneau du tout début des vacances, entre les reprises des sélections parallèles cannoises et le Champs Elysées Film Festival d’un côté et la rentrée de l’autre, était resté tristement vide de toute festivité cinématographique.

Contrairement aux années précédentes, la sélection officielle Un Certain Regard a dans l'ensemble déçu les festivaliers qui se sont laissés tenter par les quelques...