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Décès de l’acteur Guy Marchand
L'acteur français Guy Marchand est décédé le 15 décembre à Cavaillon dans le Vaucluse. Il était âgé de 86 ans. Un véritable touche-à-tout, Marchand avait brillé pendant plus de cinquante ans dans d'innombrables rôles au cinéma, chez François Truffaut, Maurice Pialat, Claude Miller, Bertrand Tavernier, Costa-Gavras ou encore Christophe Honoré, ainsi que Olivier Ducastel et Jacques Martineau.
Test Blu-ray : L’été en pente douce
Profondément ancré dans la France des années 80, avec ses personnages de prolos en mode « Bidochon », L'été en pente douce balance à la face du spectateur une certaine idée de la classe populaire, à la fois radicale et extrêmement réaliste.
Test Blu-ray : Ripoux contre Ripoux
Ripoux contre Ripoux ne reprend pas tout à fait là où l’on s’était arrêté – comme un enfant en train de jouer au gendarme et au voleur, Claude Zidi adresse un clin d’œil au spectateur : on « disait que » les deux personnages du film n’avaient pas quitté la police.
Test Blu-ray : L’hôtel de la plage
Deux ans à peine après le carton À nous les petites anglaises, Michel Lang prenait le parti d’emmener une joyeuse bande de comédiens en vacances à Locquirec, dans le Finistère, à l’occasion du tournage de L'hôtel de la plage.
Vu sur OCS : Tendre poulet
Ça commence comme une comédie romantique au fort accent burlesque. Un homme et une femme se rencontrent, tout à fait par accident, puisque elle, en voiture, a failli le renverser, en mobylette, sur un carrefour dont la circulation était vaguement ordonnée par des feux.
Test Blu-ray : Les sous-doués en vacances
Les sous-doués en vacances fait partie de ces petits plaisirs complètement désuets qui essaient, le plus souvent en vain, de vous faire rire, mais qui font preuve d’une telle énergie pour brasser du vide qu’elles en deviennent immédiatement attachantes. Développant avec plus ou moins d'inspiration un scénario-prétexte propre à enchaîner les gags plus ou moins stupides / plus ou moins efficaces
Test DVD : Convoi exceptionnel
Depuis une trentaine d'années, et alors que les films de Bertrand Blier s'espacent de plus en plus dans le temps, il semble qu'un certain consensus critique se soit créé autour de chacun des nouveaux films du papa des Valseuses.
Albi 2017 : Ôtez-moi d’un doute (Deuxième avis)
Qu'est-ce qui définit la paternité de nos jours, où les familles recomposées sont la norme et où les dispositifs pour se créer des repères de substitution pullulent ? A cette question, vieille comme le monde, Ôtez-moi d'un doute ne cherche point à apporter une réponse définitive. Cette comédie franco-belge insiste au contraire sur la pluralité des conceptions de ce qui fait un bon père, laissant de surcroît une place de choix à une intrigue romantique en parallèle, qui se démarque par la même fraîcheur de ton que le reste du récit.
Critique : Otez-moi d’un doute
Un film à la fois drôle et émouvant, le genre de film pour lequel on a envie d'écrire : "si vous n'allez qu'une fois au cinéma cette année, allez voir "Otez-moi d'un doute" !"
Test DVD : Hibou
Comme il semble loin, le temps où la simple évocation des noms d’Éric et Ramzy suffisait à réunir des millions de spectateurs dans les salles de cinéma. Entre 2001 et 2004, près de deux millions de spectateurs s'étaient déplacés à trois reprises pour rire à gorge déployée devant La tour Montparnasse infernale, Double zéro et Les Dalton. Si ces films sont très loin d’être les meilleurs de leur filmographie en commun, le public répondait présent : c'était ce qu'on appellera « l’âge d’or » d’Éric et Ramzy. Passée cette période bénie, les deux lascars ont réussi avec Seuls two (2008) et Halal police d'état (2011) à frôler le million d'entrées, et leurs plus mauvais scores au box-office plafonnaient respectivement à 300.000 (Steak, 2007) et 350.000 (La tour 2 contrôle infernale, 2016).
Test Blu-ray : Mortelle randonnée
S’il est probablement le film que Claude Miller aimait le moins au sein de sa filmographie, Mortelle randonnée constitue un « lien » indispensable entre deux pans de son œuvre, un trait d’union réunissant au cœur d’un polar surréaliste d’une richesse incroyable une partie des acteurs qui peuplaient ses premiers films (Patrick Bouchitey, Michel Such), se mêlant à la « bande » créée autour de Garde à vue (Michel Audiard, Michel Serrault, Guy Marchand). C’est également le film qui a fait prendre conscience à Miller de la direction qu’il désirait réellement faire prendre à sa carrière – après les expérimentations formelles pratiquées sur ce film, on ne trouvera plus dans sa filmographie de traces de ce genre de photographie léchée et de plans composés avec un soin maniaque par le chef opérateur Pierre Lhomme pour flatter les pupilles du spectateur.