Tag: Guillaume Nicloux
Arras 2024 : Sarah Bernhardt La divine
Il y a plus de cent ans, pour quelle raison précise Sarah Bernhardt était-elle célèbre ? En tant qu'actrice d'exception qui fascinait les spectateurs du monde entier avec son jeu expressif ou bien, de manière plus prosaïque, parce qu'elle était la première célébrité de l'âge moderne, capable de médiatiser et de monnayer son statut comme personne d'autre avant elle ?
Test DVD : Dans la peau de Blanche Houellebecq
Même s’il peut tout à fait être découvert indépendamment des deux autres, Dans la peau de Blanche Houellebecq est le troisième opus d’une série de films signés Guillaume Nicloux tournant autour de la figure publique de l’écrivain français Michel Houellebecq.
Critique Express : La petite
Un film, qui aborde de façon honnête un sujet, la GPA, que le cinéma n'a que très rarement traité.
Cannes 2018 : Le bilan de Jean-Jacques
Vous l'aurez compris, une fois de plus, l'enthousiasme n'a pas été de mise face aux films de la compétition, même si quelques films ont trouvé grâce à mes yeux. Précisons toutefois que je n'ai vu que 14 films sur les 21 en compétition.
Cannes 2018 : Les confins du monde
La Guerre du Vietnam a été une source d'inspiration conséquente pour de nombreux réalisateurs américains, et pas des moindres. D'ailleurs, le conflit est accompagné dans l'inconscient collectif par d'innombrables images clés, télévisuelles comme cinématographiques. Pour autant, les 20 ans d'intervention principalement nord-américaine sont la continuation de la Guerre d'Indochine, qui elle s'éternisa aussi, pendant près de 10 ans - mais semble être un sujet presque tabou au cinéma. Il faut dire que nous seulement la France y a un rôle peu glorieux, comme dans les autres guerres de décolonisations (lesquelles ne sont souvent appelées "guerre" qu'à demi-mot, aujourd'hui encore), mais de plus le conflit, lointain et seulement composé de volontaires, intéressait assez peu une France qui venait à peine de sortir d'une guerre ... Le film de Guillaume Nicloux, lui, ne prend pas des pincettes et nous plonge en plein Indochine, après une offensive éclair japonaise sur le nord du pays, où nous retrouvons un sombre soldat français ...
Les Anniversaires de la semaine 31 / 2016
Voici la liste des personnalités du cinéma qui célébreront un anniversaire important pendant cette semaine, entre le 1er et le 7 août 2016 :
Test Blu-ray : The end
Dernier film en date de Guillaume Nicloux, tourné en l'espace de quelques jours de disponibilité dans l'emploi du temps de Gérard Depardieu, The end est un film pour le moins étrange, qui demandera au spectateur un total « lâcher prise » s'il désire réellement apprécier le spectacle qui lui est montré. De l'aveu même du réalisateur, le scénario de The end est la retranscription d'un de ses rêves, et la construction narrative de l'ensemble ne manquera en effet pas de surprendre, voire même de déstabiliser. On passe assez brutalement d'une idée à une autre, d'un personnage à un autre, voire même d'une séquence à une autre : il convient de se laisser porter par l'ensemble sans chercher à tout prix à donner du sens.
Critique : The End
Moins d'un an après la présentation de Valley of love au Festival de Cannes, Guillaume Nicloux revient pour un film avec Gérard Depardieu dans le rôle principal. Une forêt française remplace la Vallée de la mort, Depardieu troque sa chemise et son short pour des habits de chasseur, que Samy Naceri (et son clip «seconde chance») ne renierait pas mais le cas de The End est un peu particulier.
Critique : Valley of Love
Valley of Love, ce titre nous évoque plein de choses, mais pas forcément la Vallée de la Mort. S’il fallait vraiment y voir une référence californienne, on penserait davantage à cette célèbre photo – mise exceptionnellement en exergue de notre texte – issue de Zabriskie point de Michelangelo Antonioni, où des couples de jeunes gens gisent tendrement enlacés sur le sol poussiéreux du désert.
Test DVD : Disparue en hiver
Sous l’impulsion des deux chefs d’œuvre de Guillaume Nicloux que sont Une affaire privée et Cette femme-là, respectivement sortis en 2002 et 2003, est né il y a quelques années une nouvelle race de polars post-modernes français, très influencés par la série noire, mariant des personnages cassés par la vie évoluant dans des milieux interlopes. De ces intrigues glauques baignant dans une noirceur abyssale et désespérée naissait une nouvelle forme de thrillers, comptant à ce jour quelques représentants prestigieux. Outre les deux films de Nicloux cités plus haut, on pense par exemple à Edy de Stéphan Guérin-Tillié (2005), ou encore au sublime Poupoupidou de Gérald Hustache-Mathieu (2011).
Cannes jour J moins un
Voilà on y est, la Croisette, les palmiers, le bleu de l'océan, le soleil, le cinéma qui durant onze jours (re)devient la plus belle...
Les retrouvailles de Gérard Depardieu et Isabelle Huppert
40 ans après leur première rencontre sur Les Valseuses de Bertrand Blier et 34 ans après Loulou de Maurice Pialat, Gérard Depardieu et Isabelle Huppert...