Tag: Grégoire Leprince-Ringuet
Arras 2024 : Sarah Bernhardt La divine
Il y a plus de cent ans, pour quelle raison précise Sarah Bernhardt était-elle célèbre ? En tant qu'actrice d'exception qui fascinait les spectateurs du monde entier avec son jeu expressif ou bien, de manière plus prosaïque, parce qu'elle était la première célébrité de l'âge moderne, capable de médiatiser et de monnayer son statut comme personne d'autre avant elle ?
Test Blu-ray : Une année difficile
Sorti dans les salles à l’automne dernier, Une année difficile avait réuni presque 900.000 français au cinéma. Plus que jamais fidèle au cinéma d’Olivier Nakache et Éric Toledano, Gaumont nous propose aujourd’hui de redécouvrir le film au format Blu-ray...
Test DVD : Et la fête continue !
Que de scènes très fortes et/ou très émouvantes dans ce film !
Critique : Une année difficile
Avec chaque jour qui passe et chaque décision politique qui va totalement dans la direction opposée, agir contre le dérèglement climatique relève plus que jamais de l'urgence et de l'évidence. Le cinéma peut jouer un rôle important dans la prise de conscience du public, ainsi que dans la suggestion de pistes pour se rendre utile dans ce combat primordial du XXIème siècle.
Test DVD : Gloria Mundi
Guédiguian nous montre un monde économique de plus en plus inhumain, dans lequel il n'y a plus de lutte des classes mais une lutte, individualiste, à l'intérieur d'une des classes, celle des gens qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts.
Arras 2019 : Gloria Mundi (Robert Guédiguian)
Une immense tristesse émane du nouveau film de Robert Guédiguian, plébiscité au dernier Festival de Venise, où il avait valu à Ariane Ascaride la Coupe Volpi de la Meilleure actrice, et présenté en avant-première à l'Arras Film Festival. C'est comme si dans la France d'aujourd'hui – et plus concrètement dans la cité bouillonnante de Marseille, si chère au réalisateur qui y a tourné la plupart de ses vingt films en près de quarante ans de carrière – , il n'y avait plus lieu d'espérer une vie un peu meilleure, exempte des éternels problèmes d'argent qui prennent la classe ouvrière à la gorge au quotidien.
Test Blu-ray : Nos années folles
Avec Nos années folles, André Téchiné s’attaque à l’adaptation d’une histoire vraie : celle d’un déserteur de la Grande Guerre finissant, au début des années 20, par se travestir, puis par la suite par se prostituer. Au cœur de son œuvre depuis de nombreuses années, les réflexions sur le « genre » (ou l’identité personnelle et sexuelle) se retrouvent donc à nouveau au centre du nouveau film du cinéaste français, aujourd’hui âgé de 75 ans, et dont la modernité a toujours de quoi surprendre.
Albi 2017 : La Douleur
Marguerite Duras, rien qu'à l'évocation de ce nom, les uns fuient et les autres s'extasient. Ce monument de la culture française n'est certainement pas fait pour tout le monde, grâce ou plutôt à cause de son exigence littéraire et de son style de vie, qui aurait de quoi faire rouspéter de nos jours, où le tabagisme et sa représentation au cinéma font débat de façon plus ou moins sensée.
Critique : La Forêt de Quinconces
« Singulier », vous avez dit ? Le premier long-métrage en tant que réalisateur du jeune acteur Grégoire Leprince-Ringuet, qui vient d’être récompensé plus tôt cette semaine justement du prix du Film Singulier par le Syndicat Français de la Critique de Cinéma, l’est sans aucun doute.
Cannes 2016 : compléments de sélection
C'est une tradition annuelle, le délégué général Thierry Frémaux a rajouté quelques compléments à sa sélection dévoilée le 14 avril dernier lors de la...
Critique : Une histoire de fou
Dans un film qui va au plus profond des consciences en s'interrogeant sur la justice, sur la vengeance, sur le pardon et sur la mémoire, Robert Guédiguian prouve, une fois de plus, qu'il est un des plus grands réalisateurs de notre époque, tant au niveau de la forme, de plus en plus aboutie de film en film, que du fond, toujours aussi humaniste sans jamais être mièvre.
Festival de Gardanne 2015 : soirée d’ouverture et Jour 2
1915 - 2015 : 100 ans se sont écoulés depuis le génocide arménien, ce génocide dont les descendants des rescapés attendent impatiemment qu'il soit, un jour, reconnu par un gouvernement turc. Dans une région où habitent beaucoup de ces descendants de rescapés, l'occasion était bonne de présenter en avant-première deux films réalisés par des réalisateurs français ayant tous les deux des origines arméniennes. Deux films très différents dans la forme, l'un étant un pur documentaire, l'autre une fiction inspirée par une histoire vraie, mais qui se complètent merveilleusement.