Tag: George Baxt
Test Blu-ray : Horror Hotel
Visuellement assez somptueux, Horror Hotel s’impose sans peine comme un film fantastique élégant, nous donnant à découvrir un production design absolument remarquable.
Hammer Films en Blu-ray chez Elephant #2
Afin de ne pas vous « étouffer » avec un article imbuvable revenant d’un bloc sur les neuf films de cette nouvelle vague Hammer Films, on a pris le parti de diviser ce long test en deux parties. Vous trouverez la première partie de l'article en cliquant ici ; la deuxième partie se concentrera d'avantage que la première sur des « personnages » mythiques du fantastique, revisités au cours des années 60 par la Hammer, en collaboration avec Universal Pictures.
Hammer Films en Blu-ray chez Elephant #1
Le 9 novembre, Elephant Films a eu la très bonne idée de sortir une toute nouvelle vague de Blu-ray / DVD consacrée au studio britannique Hammer Films. Ce sont donc rien de moins que neuf nouveaux films, pour la plupart inédits en France sur galettes numériques, qui viennent grossir les rangs, encore malheureusement trop peu fournis, des représentants des films de la Hammer disponibles en Haute Définition dans l’hexagone : Les maîtresses de Dracula (1960), La nuit du loup-garou (1961), Le spectre du chat (1961), Le fascinant Capitaine Clegg (1962), Le fantôme de l’opéra (1962), Paranoïaque (1963), Le baiser du vampire (1963), Meurtre par procuration (1964) et L’empreinte de Frankenstein (1964).
Test DVD : La tour du diable
Réalisé en 1972 par Jim O’Connolly, La tour du diable s’inscrit pile au tournant de deux époques du cinéma d’épouvante anglais : l’âge d’or de la Hammer est passé, et le genre est doucement en train de passer d’une esthétique gothique sophistiquée à une ambiance et un style baroques et décomplexés. Les événements de mai 68 en Europe ont largement contribué à libérer les mœurs, la censure s’assouplit et on n’hésitera dorénavant plus à se vautrer dans les excès en tous genres : plus gore, plus sexy, le cinéma british se retire le balai du cul et trouve une liberté de ton que d’aucuns pourront forcément trouver vulgaire. Comme son quasi-contemporain Une messe pour Dracula (Peter Sasdy, 1970), La tour du diable est pile à la croisée de deux époques, et n’arrive réellement à se décider entre le classicisme d’une esthétique léchée et les dérives sexy et gore des films de l’époque, signés par exemple Herschell Gordon Lewis de l’autre côté de l’Atlantique (Blood feast, 2000 maniacs!). Qu’importe : il mélangera les deux !