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Critique : La Garçonnière

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Parfois, Billy Wilder, ce grand cynique, avait su viser juste, entre le conte au vitriol et un regard plein de tendresse, porté sur les hommes et les femmes qui se tuent à courir après leur idéal, romantique ou matériel. Il n'avait peut-être jamais rempli son rôle de commentateur mi-amusé, mi-dégoûté de la société américaine avec plus de maestria que dans La Garçonnière, qui lui avait valu une flopée d'Oscars en 1961.

Test DVD : Du plomb pour l’inspecteur

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Véritable joyau oublié du Film Noir, Du plomb pour l’inspecteur (Pushover – Richard Quine, 1954) permet à signer une des œuvres les plus marquantes du genre, et à Kim Novak de trouver, pour son premier rôle à l’écran, un personnage trouble de « Femme Fatale » tout à fait typique du genre : semant le trouble là où elle passe, elle rendra fou et conduira tous les personnages masculins qu’elle croise vers un destin des plus funestes.

Test Blu-ray : Les cadavres ne portent pas de costard

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Même si leurs noms sont un peu retombés dans l’oubli depuis le tournant de l’an 2000, la collaboration entre Steve Martin (acteur) et Carl Reiner (réalisateur) a véritablement donné naissance à trois chefs d’œuvres de la comédie américaine entre 1979 et 1983 : Un vrai schnock, Les cadavres ne portent pas de costard et L'homme aux deux cerveaux. Trois films absolument indispensables, touchés par la grâce du génie comique, que l’on serait bien en peine de départager tant ils nous proposent de purs moments de rire et d’idées absolument folles. Trois films également trop méconnus de nos jours, et qu’il faudrait de toute urgence remettre sur le devant de la scène, afin que les cinéphiles parmi les plus jeunes d’entre nous puissent, comme leurs aînés, vouer à Steve Martin le culte qu’il mérite.

Test Blu-ray : La Garçonnière

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Deuxième collaboration entre Billy Wilder et le scénariste I.A.L. Diamond, La garçonnière est un film construit en deux temps, divisés de façon quasi-égale. Durant la première moitié du récit (et la première heure de film) Wilder et Diamand s’échinent à développer une satire sociale féroce, brocardant sans pitié l’hypocrisie des mœurs de l’Amérique de la fin des années 50. Exploitant de façon habile le concept de départ (celui d’un appartement servant aux employés volages et devenant, pour le héros du film, la clé d’une inattendue réussite sociale), le film n’épargne rien ni personne, mettant tous les mâles à un même niveau de calcul et d’hypocrisie. Chacun use et abuse de sa position sociale et des faiblesses du système pour obtenir ce qu’il veut, et aucun des protagonistes de La garçonnière ne trouve réellement grâce aux yeux des auteurs du film. Aucun, sauf un – car au cœur de cet univers corrompu et veule décrit par Billy Wilder et I.A.L. Diamond avec le plus réjouissant des cynismes existe une oasis de fraicheur, d’humour et de spontanéité, se laissant uniquement guider par son cœur… pour le meilleur et pour le pire : il s’agit bien sûr du personnage de l’hôtesse d'ascenseur Miss Kubelik, incarné par une Shirley MacLaine alors âgée de 25 ans et trouvant ici l’un des meilleurs rôles de toute sa carrière.