Tag: François Berléand
Test DVD : La très très grande classe
Audrey Fleurot et Melha Bedia partagent l’affiche du film La très très grande classe, en interprétant deux professeurs.
Test Blu-ray 4K Ultra HD : La Balance
40 ans après sa sortie dans les salles obscures, La Balance de Bob Swaim ressort en vidéo, dans une édition Blu-ray 4K Ultra HD assez inattendue mais clairement méritée, placée sous les couleurs du plus passionnant des éditeurs français : Le Chat qui fume.
Critique : On est fait pour s’entendre
Le handicap ne prête guère au rire. Puisque la personne en situation de handicap est définie socialement en manque d'une faculté, de la mobilité à l'esprit soi-disant sain, en passant par les déficiences auditives et visuelles, elle peut s'attendre au mieux à la pitié, au pire à la moquerie de la part de fictions plus ou moins bien intentionnées à son égard.
Disponible en VOD : Lucky
La sortie de Lucky constitue une très bonne nouvelle : Olivier Van Hoofstadt ne restera pas l’homme d’un seul film (Dikkenek).
Disponible en VOD : L’esprit de famille
Sorti au cinéma le 29 janvier 2020, L’esprit de famille a réuni 240.000 français dans les salles obscures. Son exploitation ayant été écourtée par la crise sanitaire du COVID-19, le film bénéficie aujourd’hui d’une seconde chance en VOD.
Vu sur OCS : Je vais mieux
Une maladie comme signe révélateur d'un malaise plus profond, le thème de Je vais mieux résonne particulièrement en ces temps d'épidémie et de confinement, où l'âme d'un peuple, voire celle de l'humanité tout entière se révèle à elle-même.
Critique : Deux moi
L'attrait de la filmographie de Cédric Klapisch réside au moins autant dans sa capacité d'emmener le spectateur dans des microcosmes singuliers, que dans l'intérêt qu'on porterait aux événements mi-tragiques, mi-comiques qui s'y déroulent.
Test Blu-ray : Un étrange voyage
Alain Cavalier n’a pas toujours été le maître du documentaire autobiographique. Alors qu’il est surtout resté dernièrement dans l’actualité cinématographique grâce à ses autoportraits austères, qui tiennent finement compte du processus de son propre vieillissement, le réalisateur s’était exercé jusqu’au milieu des années 1980 dans une forme de fiction pas moins personnelle. Avant que son film suivant, Thérèse, ne lui apporte cinq ans plus tard la consécration, il avait d’ores et déjà remporté le prix Louis Delluc avec Un étrange voyage, drame aussi singulier que poignant. La caméra de Cavalier, toujours aussi peu sentimentale, y suit un père et sa fille le long des voies du chemin de fer entre Troyes et Paris. Leur odyssée macabre n’est guère un prétexte pour le rapprochement lourd de sens entre ces deux membres de la même famille, qui ne sont pas particulièrement proches. Elle permet davantage d’ouvrir, puis de refermer subtilement une parenthèse dans la vie des personnages, dont les bienfaits ne sautent pas forcément aux yeux.
Test Blu-ray : La ch’tite famille
Curieux de nouveaux sujets, Dany Boon s’est toujours refusé à faire une suite à Bienvenue chez les Ch’tis. Pour la première fois, il s’en rapproche avec ce nouvel éloge du bon sens venu du Nord. Il a déjà mieux croqué les particularismes de sa région natale et du milieu BCBG parisien. Les personnages des deux milieux sont crédibles mais hélas trop outrés dans cette charge légère contre les a priori entre classes sociales.
Test DVD : Vicky
La nouvelle comédie signée et interprétée par Victoria Bedos, sobrement intitulée Vicky, reprend donc à nouveau le schéma narratif de Little Miss Sunshine : on y suit une famille en pleine implosion, qui finira par se ressouder autour de la réussite dans la chanson de la petite dernière. Même si les noms sont naturellement modifiés, on sent bien qu’une large part autobiographique mène l’écriture de la jeune femme : elle reforme notamment à l’écran son « vrai » duo de scène avec Olivier Urvoy de Closmadeuc, Vicky Banjo. En tant que spectateur, on pourra également s’étonner de la dureté avec laquelle elle décrit les membres masculins de sa famille, la plume n’étant vraiment pas tendre ni avec son père (Guy Bedos) ni avec son frère (Nicolas Bedos donc), décrit dans Vicky comme un véritable connard narcissique et n’attirant pas la moindre sympathie.
Test Blu-ray : Milou en mai
Avec sa galerie de portraits hauts en couleur, son souffle gentiment libertaire et son ambiance de folie douce, Milou en mai rappelle forcément le chef d’œuvre de Jean Renoir La règle du jeu. En plaçant son intrigue en mai 68, Louis Malle porte un regard tendre et désabusé sur des idéaux semblant avoir débouché, vingt ans après, plus ou moins sur du vent.
Critique : Un étrange voyage
Alain Cavalier n’a pas toujours été le maître du documentaire autobiographique. Alors qu’il est surtout resté dernièrement dans l’actualité cinématographique grâce à ses autoportraits austères, qui tiennent finement compte du processus de son propre vieillissement, le réalisateur s’était exercé jusqu’au milieu des années 1980 dans une forme de fiction pas moins personnelle.