Tag: Francesco Rosi
Livre : Une vie de cinéma (Michel Ciment)
Disparu il y a près d'un an, en novembre 2023, Michel Ciment était une sorte d'éminence grise du monde de la critique de cinéma française. Il était le genre de dinosaure issu de la vieille école que nous observions de loin, en écoutant d'une oreille indiscrète ses récits de séjours au Festival de Berlin sous la neige et le verglas.
Test Blu-ray : Salvatore Giuliano
Comme son titre ne l’indique pas forcément d'entrée de jeu avec un décalage de soixante années par rapport à sa sortie dans les salles, Salvatore Giuliano est un biopic signé Francesco Rosi consacré un paysan, hors-la-loi et indépendantiste sicilien.
Test DVD : Cadavres exquis
Et si, après tout, il s'agissait de la mise en œuvre d'un vaste complot dans lequel seraient mouillées des personnes a priori insoupçonnables ?
Cannes 70 : chants (et contrechamps) du cygne
70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des...
Hommage au cinéaste Abbas Kiarostami
Le cinéma iranien existait-il avant Abbas Kiarostami ? Au risque d'être prise pour radicale, la question est plutôt légitime, son œuvre ayant permis de découvrir une cinématographie méconnue à défaut d'être inexistante. Comme vient de le déclarer La dessinatrice et réalisatrice Marjane Satrapi à l'AFP : «Sans lui, je n'aurais jamais pu faire Persepolis. En Europe, on avait vu ses films, donc on ne voyait plus les Iraniens comme un peuple de terroristes, mais comme des êtres humains. Il a ouvert la voie à toute une génération d'artistes iraniens. Nous lui sommes tous redevables». Akira Kurosawa, disparu en 1998, l'avait déjà adoubé avec enthousiasme à l'occasion d'une rencontre en septembre 1993 (compte-rendu à retrouver sur le site Cinephilia & Beyond en anglais) : «Quand Satyajit Ray est décédé, j’ai été très déprimé. Mais après avoir vu les films de Kiarostami, j’ai remercié Dieu de nous avoir donné exactement la bonne personne pour prendre sa place».
Critique : Main basse sur la ville
Au pied du Vésuve trônent les châteaux de la grande époque, la Galleria Umberto I, les offrandes au dieu Maradona sans oublier les ruines figées de l'antique cité de Pompéi... Une carte postale altérée par la misère, spectaculaire, qui ronge la cité phare du Mezzogiorno. Lion d'Or à la Mostra en 1963, le film de Francesco Rosi est une chronique de cette misère. Il nous en montre les causes, les exposent et les dénoncent. Un long-métrage coup de poing, de seulement 1h30, qui fait figure de monument sur l'Italie démocrate-chrétienne.
Décès du réalisateur Francesco Rosi
Le réalisateur italien Francesco Rosi est décédé avant-hier à Rome. Il était âgé de 92 ans. Dans les années 1960 et ’70, Rosi était l’un des maîtres du cinéma engagé en Italie, grâce à des œuvres majeures comme Main basse sur la ville et L’Affaire Mattei.
Critique : Main basse sur la ville (autre avis)
Le film de Francesco Rosi s'inscrit dans la lignée du cinéma politique italien engagé des années 60-70.