Tag: France Télévisions Distribution
Test DVD : En liberté !
Découvert dans les années 90 grâce à ses collaborations régulières avec Guillaume Depardieu, Pierre Salvadori a connu des hauts et des bas au box-office. En revanche, l’élément le plus paradoxal dans la carrière du cinéaste est que ses deux films ayant le mieux fonctionné dans les salles françaises, Après vous (2003, 920.000 entrées) et Hors de prix (2006, 2 millions d’entrées), semblent à priori les deux films les moins « personnels », ou du moins les plus éloignés des personnages d’anti-héros, de losers flamboyants, qu’il privilégiait dans ses premières œuvres.
Test DVD : Philharmonia
Une des particularités récurrentes du polar contemporain est de tenter de développer une intrigue policière dans un milieu à priori fermé et peu connu du grand public, afin d’en faire découvrir au lecteur ou au spectateur les arcanes méconnues. Ainsi, de nombreux corps de métier se sont vus abordés au fil des ans par le genre policier : politique, agriculture, danse, enseignement, théâtre, sports divers et variés, restauration, médecine, haute-couture, etc, etc…
Test Blu-ray : Dilili à Paris
Dilili à Paris est le nouveau de Michel Ocelot, découvert par le grand public en 1998 avec Kirikou et la sorcière, qui l’imposa d’entrée de jeu comme l’un des plus grands noms de l’animation en France.
Test DVD : L’amour est une fête
Avec L'amour est une fête, Cédric Anger se promène avec une tonalité légère dans un témoignage distancié de la libération des mœurs. Il retrouve Guillaume Canet (La prochaine fois je viserai le cœur) qui apporte un peu de profondeur avec ses doutes éthiques. Il forme un duo étonnant avec Gilles Lellouche plus fasciné que lui par cet univers.
Test Blu-ray : Fleuve noir
D'entrée de jeu, avec son titre faisant référence à l'une des plus grandes maisons d'édition françaises spécialisée dans le roman policier populaire, Fleuve noir affiche clairement son appartenance à une certaine mouvance du polar littéraire, navigant dans les eaux troubles du thriller à tendance glauque peuplé de personnages borderline. Porté par la prestation extraordinaire d'un Vincent Cassel en grande forme, le film d'Erick Zonca prend donc rapidement le chemin du polar suffocant, mettant en scène l'affrontement de deux personnalités opposées : le flicard bourru, alcoolique, sale, désabusé et instinctif (Cassel) se heurtera donc à l'intellectuel au comportement suspect, trop lettré pour être honnête et supposément homosexuel (Romain Duris). L'outrance de cette situation de départ pour le moins scabreuse se retrouvera dans le jeu des deux comédiens, souvent aux limites du cabotinage, mais toujours parfaitement dans le ton, au service d'une intrigue en rajoutant encore dans le sordide à chaque nouveau rebondissement.
Test Blu-ray : Everybody knows
L’élément le plus autochtone dans Everybody knows, ce sont par conséquent ses vedettes Penelope Cruz et Javier Bardem, le couple glamour par excellence de la péninsule ibérique.
Test Blu-ray : Comme des garçons
Sorti dans 230 salles en France le même jour qu'Avengers : Infinity war, le rouleau-compresseur aux cinq millions d'entrées, Comme des garçons n'a certainement pas eu la carrière qu'il méritait dans les salles obscures. Réponse française et « footballistique » à ce que représentait Battle of the sexes pour le tennis aux États-Unis, le film de Julien Hallard dresse, sur le mode du feel good movie décalé, une reconstitution toute personnelle des débuts du football féminin dans l'hexagone à l'orée des années 70.
Test Blu-ray : Comme des rois
Le registre dramatique sied décidément bien à Kad Merad, parfait en bonimenteur usé à qui il reste un fond d’habileté pour soutirer quelques dizaines d’euros à des cibles de moins en moins naïves. Dans Comme des rois, Joseph (Kad Merad) est un VRP guère recommandable, spécialisé dans des ventes douteuses de produits illicites en porte-à-porte. Cet escroc de petite envergure a entraîné depuis longtemps son fils Micka (Kacey Mottet Klein).
Test Blu-ray : Moi, Tonya
Alors qu’elle s’entraîne pour les Jeux Olympiques de 1994, Nancy Kerrigan est frappée au genou. L’entourage de sa rivale Tonya Harding est rapidement soupçonné. Ce fait divers marquant est revisité sous la forme d’une farce faussement documentaire dans Moi, Tonya, avec témoignages face caméra. La vie chaotique de la principale suspecte est examinée, de son enfance douloureuse jusqu’à l’incident. Issue d’une famille modeste, elle est dépeinte comme une victime. De la société, de sa mère acariâtre qui a voulu faire d’elle une championne à tout prix et de son mari violent. Elle était le vilain petit canard opposé à la fiancée d’une Amérique trop parfaite.
Test Blu-ray : Ma vie de courgette
A 43 ans, le réalisateur suisse Claude Barras n’est pas un nouveau venu dans le monde du cinéma, ayant déjà à son actif un grand nombre de court-métrages d’animation. Ma vie de courgette est son premier long métrage et il s’agit, bien sûr, d’un film d’animation. Réalisé en stop motion, ce film est une adaptation libre d’Autobiographie d’une courgette, roman de Gilles Paris et il a été fait appel à Céline Sciamma (Tomboy, Bande de filles) pour l’écriture du scénario.
Test DVD : Fais pas ci, fais pas ça – Saison...
Après neuf saisons brillantes, ayant permis au spectateur de découvrir en parallèle, à grand renfort d’humanité et d’humour, l’évolution des familles Bouley et Lepic, la série Fais pas ci, fais pas ça tire sa révérence, avec les derniers épisodes diffusés le 22 février 2017, qui coïncident avec la sortie du dernier coffret sous les couleurs de France Télévisions Distribution. La fin de cette « feel good » série est donc l’occasion de revenir sur une des meilleures créations françaises actuelles en matière de fiction télévisuelle…
Test DVD : Where to invade next
A la sortie de Where to invade next en 2015 (qui a débarqué en France en septembre 2016, où il a réuni environ 30.000 adeptes), cela faisait bien longtemps que Michael Moore n’avait pas signé de documentaire : son effort précédent, Capitalism : A love story avait en effet atteint les salles obscures en 2009, et l’on serait presque venu à penser que le trublion socio-politique américain avait rendu les armes, victime d’un système pour qui il représentait la bête noire, l’homme à abattre.