Tag: Erika Blanc
Test Blu-ray : Lamberto Bava – Delirium + Body Puzzle
On n’attendait pas forcément à voir débarquer de sitôt deux films signés Lamberto Bava sous la bannière de Carlotta Films, et on salue bien bas l’ouverture d’esprit de ses responsables éditoriaux.
Test Blu-ray : L’Appel de la chair
Giallo coécrit et réalisé par Emilio Miraglia, L’Appel de la chair est sorti sur les écrans italiens à l’été 1971, soit environ un an et demi après L’Oiseau au plumage de cristal.
Test Blu-ray : Au service du diable
Atmosphérique, étrange et fort réussi, Au service du Diable est une solide petite œuvre tournée vers le « Bis », dont la particularité est d’être une coproduction en provenance de Belgique, réalisée par un cinéaste originaire du Plat Pays, Jean Brismée – dont il s’agira d’ailleurs du seul et unique long-métrage. Curieusement, malgré sa maigre expérience derrière la caméra, le film se démarquera sans peine du « gros » de la production de l’époque par le grand soin apporté à sa mise en scène, qui impose un découpage précis, beaucoup de style et un rythme habilement contrôlé. La photographie est par ailleurs absolument excellente, tout est mis en œuvre avec talent pour mettre en valeur le décor du château et ses intérieurs, surtout quand ils sont plongés dans l’obscurité ou la semi-obscurité. Ainsi, certains cadres et séquences s’avèrent réellement de toute beauté : on pense par exemple aux plans d’ensemble dans le salon, durant lesquels un lent travelling latéral nous permet de découvrir l’un après l’autre chaque groupe de personnages, ou encore à ceux prenant place dans le laboratoire du baron. Le souci du moindre détail se retrouve réellement à l’écran, ce qui pourra sembler très étonnant au cœur de ce genre de productions où le mot d’ordre semblait généralement être de tourner rapidement, au détriment parfois de la technique pure.
Test Blu-ray : Amour et mort dans le jardin des dieux
Étant donné qu’Amour et mort dans le jardin des dieux développe, dans son intrigue, une trouble relation incestueuse entre un frère et une sœur, il est amusant de noter que l’idée de « famille » et de fraternité se retrouve également derrière la caméra, du côté de ceux qui ont mis en boite cet étrange giallo inédit, que nous découvrons aujourd’hui grâce au Chat qui fume. Le film est donc écrit et réalisé par un certain Sauro Scavolini : ce dernier compte par ailleurs à son palmarès plusieurs scénarios de films très connus des amateurs de cinéma d’exploitation italien des années 70, puisqu’il a entre autres signé ou cosigné les scripts de La cité de la violence (Sergio Sollima, 1970), de La queue du scorpion (Sergio Martino, 1971), de Ton Vice est une chambre close dont moi seul ai la clé (Sergio Martino, 1972), de Toutes les couleurs du vice (Sergio Martino), de Le cynique, l'infâme et le violent (Umberto Lenzi, 1977) ou de Mannaja, l’homme à la hache (Sergio Martino, 1977)… et même – plus surprenant – de La femme infidèle de Claude Chabrol !