Tag: Corinne Masiero
Disponible en VOD : Lucky
La sortie de Lucky constitue une très bonne nouvelle : Olivier Van Hoofstadt ne restera pas l’homme d’un seul film (Dikkenek).
Albi 2018 : Les Invisibles (Louis-Julien Petit)
La misère sociale n'a ni solution, ni structure. Elle est juste là, à nous regarder au quotidien de près ou, de préférence, de loin. A nous alors de prendre en considération les personnes qui en souffrent ou bien – la réaction instinctive qui en dit long sur l'hypocrisie de la nature humaine – de détourner le regard et de nous pincer le nez, en espérant que pareille dégringolade ne nous arrivera pas un jour.
Critique : Vent du nord
"Vent du nord" : un film politique très ancré dans l'humain.
Cannes 2015 : Visions Sociales
Cannes 2015 sans badge et gratuit, c'est possible. A deux pas de la Croisette (avec des bottes de sept lieues ou en voiture tout...
Critique : Vandal
Chérif, 15 ans, est un adolescent rebelle et solitaire. Dépassée, sa mère décide de le placer chez son oncle et sa tante à Strasbourg, où il doit reprendre son CAP maçonnerie. C’est sa dernière chance. Très vite, dans cette nouvelle vie, Chérif étouffe. Mais toutes les nuits, des graffeurs oeuvrent sur les murs de la ville. Un nouveau monde s’offre à lui ...
De rouille et d’os : un goût de….. dissidence ?
Ali, la trentaine brute de décoffrage, sans travail et SDF, embarrassé de Sam, son fils de 5 ans qu’il connaît à peine et vient de récupérer auprès de sa génitrice droguée, part du Nord sans billet rejoindre une sœur caissière, Anna, qui habite Antibes avec son mari, chauffeur-livreur. Devenu videur, il reconduit une nuit chez elle une cliente éméchée et amochée, Stéphanie. La demoiselle, la trentaine aussi, est en couple et exerce la fonction prestigieuse de dresseuse d’orques au Marineland : un fossé sépare donc ces deux-là ! Mais Ali que rien n’arrête laisse son numéro de portable à la jeune femme. Cette audace s’avérera payante, car le destin qui va frapper cruellement Stéphanie la poussera, en perte totale de repères, à appeler Ali. Commence alors un crescendo « de rouille et d’os », pour le pire, puis le meilleur
Critique : Louise Wimmer
Dans la droite ligne de « Sans toit ni loi », Cyril Mennegun livre un portrait de femme en proie à la crise sociale mais sans jamais la faire sombrer, à l’inverse de la Mona du chef-d’œuvre d’Agnès Varda.