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Tag: Coralie Fargeat

Critque : The Substance

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Que les intentions de sa réalisatrice, bourrines à souhait, soient de dénoncer, de dynamiter les représentations du corps féminin ne font aucun doute. Seulement, ce postulat n’aurait pas suffi en lui-même à déployer un film iconique; en particulier quand on est comme moi allergique aux donneurs de leçons.

Cannes 2024 : la compétition

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Après une année de fréquentation record en 2023, le Festival de Cannes aura fort à faire pour atteindre le même niveau de popularité et de retentissement médiatique à partir du mardi 14 mai prochain. La 77ème édition de ce rendez-vous incontournable du cinéma mondial aura lieu sur la Croisette jusqu'au samedi 25 mai.

Test Blu-ray : Tous les dieux du ciel

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Pure œuvre d’ambiance, visant le plus souvent – et parvenant régulièrement – à mettre le spectateur très mal à l’aise vis-à-vis de ce qui lui est montré, Tous les dieux du ciel étonne par la radicalité de ses partis pris esthétiques.

Test Blu-ray : Revenge

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Après Julia Ducournau, c’est au tour de Coralie Fargeat de se lancer dans la grande aventure, avec Revenge, un film casse gueule sur le papier, car attaché au sous genre particulièrement conspué du « rape and revenge » dont le peu d’ambition est tout entier dévoilé dans son appellation. Ce qui surprend d’emblée dans le film, c’est à quel point la jeune cinéaste assume entièrement la simplicité absolue de son concept, ne cherchant jamais à se donner de grands airs avec des considérations auteuristes mais cherchant au contraire à tirer le meilleur parti d’un argument lui permettant de se lâcher totalement dans sa mise en scène, livrant un pur exercice de style ultra stylisé, dont le point de départ « féministe » ne devient très vite qu’un prétexte à un pur défouloir gore flattant tout aussi bien les bas instincts que la rétine affolée par la beauté plastique de l’ensemble.

Critique : Revenge

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Malgré les efforts encourageants d’une nouvelle génération de cinéastes biberonnés à un cinéma dit de genre, il est toujours difficile pour ces jeunes metteurs en scène ambitieux de se faire accepter par le public, qui continue à penser que ce type de cinéma ne peut venir de France. Il faut dire que à la fin des années 2000, un certain nombre de représentants du genre ont émergé, pas toujours pour le meilleur, ce qui a eu pour effet de décrédibiliser un peu plus un courant quasiment mort-né. Mais comme il ne faut jamais désespérer et qu’il suffit parfois d’un rien pour jeter les projecteurs sur un genre, quel qu’il soit, le succès critique, et, dans une moindre mesure, public, de l’excellent Grave a prouvé que cinéma de genre assumé pouvait rimer avec qualité dans notre beau pays. Après Julia Ducournau, c’est au tour de Coralie Fargeat de se lancer dans la grande aventure, avec un film casse gueule sur le papier, car attaché au sous genre particulièrement conspué du « rape and revenge » dont le peu d’ambition est tout entier dévoilé dans son appellation. Ce qui surprend d’emblée dans le film, c’est à quel point la jeune cinéaste assume entièrement la simplicité absolue de son concept, ne cherchant jamais à se donner de grands airs avec des considérations auteuristes mais cherchant au contraire à tirer le meilleur parti d’un argument lui permettant de se lâcher totalement dans sa mise en scène, livrant un pur exercice de style ultra stylisé, dont le point de départ « féministe » ne devient très vite qu’un prétexte à un pur défouloir gore flattant tout aussi bien les bas instincts que la rétine affolée par la beauté plastique de l’ensemble.

PIFFF 2017 : la sélection

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Pour la deuxième année consécutive, le PIFFF (Paris International Fantastic Film Festival) s’apprête à envahir la superbe salle du Max Linder pour fêter dignement...