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Test DVD : Los Hongos
Oscar Ruíz Navia et son co-scénariste César Acevedo insistent avec finesse sur la cohabitation de générations qui vivent sans conflit, du moins en apparence, dans des mondes qui n'ont pas grand chose en commun.
Test DVD : Les Délices de Tokyo
Cette adaptation du roman homonyme de son ami Durian Sukegawa permet à Naomi Kawase de greffer l'émotion que procure un mélodrame à ses thèmes de prédilection, les forces de l'esprit et l'amour de la nature.
Test Blu-ray : Bad boy Bubby
Au générique de fin, trente-deux chefs opérateurs sont crédités. Trente-deux « cinematographers » qui ont travaillé sur le film, tourné pendant de nombreux week-end. Tels ces dizaines de directeurs de la photographie, le spectateur passe d’un état émotionnel à l’autre, sans jamais sortir de cette ambiance unique, entre malaise et émerveillement.
Blaq Market Collection #03 et #04 : Ruined heart / Aaaaaaaah!
Aussi différents puissent-ils être l’un de l’autre, Ruined heart et Aaaaaaaah! sont tout de même réunis par un dénominateur commun : il s’agit de deux films ne comportant aucun dialogue. Si les acteurs de Aaaaaaaah! ont dans un premier temps appris leur texte avant de « l’oublier » (ils s’expriment uniquement à l’écran par des cris et des grognements, censés reproduire un langage primitif proche de celui des singes ou des hommes de Cro-Magnon)
Test DVD : Chant d’hiver
On retrouve dans "Chant d'hiver" les fondamentaux du cinéma de Iosseliani : sa façon poétique d'aborder le réel, l'utilisation de plans séquence, d'une durée toujours très raisonnable, son goût pour le chant, pour la musique en général, si possible accompagnée de bonnes lampées de vodka.
Test DVD : Les Sœurs Quispe
On ne peut qu'être subjugué par la beauté des images et l'impressionnant force de l'histoire
Test DVD : La terre éphémère
George Ovashvili utilise le conflit entre la Géorgie et l'Abkhazie comme toile de fond pour peindre avec soin les rapports de l'homme avec la nature, parfois amie, parfois ennemie, pour dénoncer à demi-mot la soif de possession des hommes et des états, pour exposer avec délicatesse l'éveil à la sensualité d'une toute jeune fille en train de devenir femme.
Test DVD : The Lobster
Avec son acolyte Efthimis Filippou, le réalisateur grec Yorgos Lanthimos a le chic pour proposer des scénarios qui sortent de l'ordinaire. Avec "The Lobster", les voici qui s'attaquent, à leur manière, à l'amour, au couple, aux conformismes de la société et glanent, au passage, le Prix du Jury au Festival de Cannes 2015.
Test DVD : Tête baissée
La vision que donne Kamen Kalev de la Bulgarie, son pays d'origine, est particulièrement sombre : une société post-communiste dans laquelle des laissés pour compte sont prêts à tout pour échapper à ce qui ressemble fort à de la misère, des mères qui vendent leurs filles à des réseaux de prostitution, une mère qui ne va pas jusque là, mais, dans ce cas, c'est sa fille de 14 ans qui propose elle-même à Samy de l'emmener vers une vie sur le trottoir.
Blaq Market Collection #01 et #02 : L’enfant miroir / Der...
Éditeur indépendant faisant indéniablement partie des plus intéressants en France en termes de qualité et d'audace, Blaq out vient d'avoir la bonne idée de lancer une collection appelée « Blaq Market », destinée à réunir des œuvres inclassables et déroutantes, des films signés par des cinéastes singuliers aux thèmes et à l’identité formelle très affirmés. Une collection turbulente qui saura intéresser non seulement un public amateur de cinéma de genre au sens très large du terme mais aussi tout cinéphile avide de découverte(s)... Les deux premiers titres de cette collection sont l'excellent film de Philip Ridley L'enfant miroir, accompagné pour l'occasion d'un étrange film de genre allemand, Der Samurai...
Test DVD : Trois souvenirs de ma jeunesse
On trouve dans ce film, en cherchant bien, toutes les qualités et tous les défauts du cinéma de Desplechin. Il y a des scènes entre Paul et Esther qui ont beaucoup de grâce et de sensibilité, il y a des scènes ou des dialogues qui sont totalement grotesques (Un exemple ? La scène qui voit Bob s'embrouiller avec ses parents et finir par quitter le giron familial) et il y a même au moins une scène réunissant Paul, Esther et Jean-Pierre qui réussit à être émouvante tout en étant à la limite du grotesque. Autant dire qu'on passe souvent d'un certain plaisir à une irritation certaine !
Test DVD : Un pigeon perché sur une branche philosophait sur...
Même si "Un pigeon perché sur une branche …" n'a pas la poésie de "Nous les vivants", il engendre une espèce de mélancolie triste et souriante à la fois qui gagne petit à petit le spectateur, quand bien même il pouvait se montrer réfractaire au début. De toute façon, tout cinéphile se doit de voir au moins un film de Roy Andersson dans sa vie. Pourquoi pas celui là !