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Test DVD : Black Stone
Réalisateur coréen de 44 ans, Roh Gyeong-Tae signe, avec Black Stone, son 4ème long métrage de cinéma, le 3ème à sortir dans des salles de notre pays. Tournant aussi souvent aux Philippines que dans son pays, Roh Gyeong-Tae a fait commencer ce film en Corée et l’a poursuivi aux Philippines, dans un paysage tropical dévasté par la pollution environnementale, Black Stone étant le 3ème volet d’une trilogie consacrée à ce thème. Pour ce film, Roh Gyeong-Tae se dit avoir été influencé par Robert Bresson et Apichatpong Weerasethakul
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Et si la meilleure forme de résistance était le rire ? Il n’est certes pas évident de trouver une source d’humour, aussi noir soit-il, dans l’actualité très sombre de cet été meurtrier. En même temps, il demeure quelque chose de profondément absurde dans notre société, un grain de folie qui ne se prête pas aux carnages mais à la dérision.
Critique : Black Stone (2ème avis)
Avec Black Stone, Rog Gyeong-Tae ose briser les tabous et aborder des thèmes qui dérangent la société sud-coréenne (l’identité, l’adoption, l’armée, la mentalité archaïque, l’écologie…). Chaque thème est abordé de manière tragique et cru. En effet, les souffrances et les abus sont filmés de telle manière que le spectateur se retrouve face à une réalité qui le met mal à l’aise. Quelques-unes de ces scènes sont très dures à regarder et pourtant traduisent une vérité. Ici, le réalisateur n’est pas là pour faire une hymne à son pays mais veut lever le voile sur le quotidien des petites gens qui tentent de survivre dans un système corrompu, qui n’hésite pas à les exploiter. Pour nous plonger dans cette histoire, les plans rapprochés créent une intimité avec les personnages et nous permettent de nous identifier rapidement au héros afin de comprendre et de ressentir ses tourments internes et physiques et ainsi mener cette quête initiatique avec lui.
Critique : Black Stone
Passant du réalisme le plus cru à un mélange de surnaturel et de visions psychédéliques, Roh Gyeong-Tae propose dans "Black Stone" une peinture impitoyable d'un pays, la Corée, et d'une époque, la nôtre : un service militaire qui broie les individus, un racisme omniprésent, les ravages causés par la pollution, tout cela avec une grande maîtrise dans l'utilisation de la lumière.