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Test Blu-ray : Les contes aux limites de la folie
Sous l’impulsion de la firme britannique Amicus Productions, et suite au succès rencontré par des films tels que Le train des épouvantes (1965), Le jardin des tortures (1967) ou La maison qui tue (1971), le film d’horreur à sketches a eu, quelques années durant, le vent en poupe, au point même que certaines sociétés de production n’étant pas foncièrement familières avec le genre se soient lancées dans l’aventure le temps d’un film ou deux. Produit par Norman Priggen pour World Film Services (après une série de films aux côtés de Joseph Losey), distribué par Paramount Pictures, Les contes aux limites de la folie (1973) apparaît donc comme un projet sorti de nulle-part, et s’avère d’autant plus remarquable qu’il impose une ambiance et une liberté de ton qui détonent complètement avec ses contemporains dans le genre horrifique.
Test Blu-ray : Le caveau de la terreur
Sur le papier, Le caveau de la terreur est donc l’adaptation « officielle » de plusieurs histoires tirées des publications EC Comics Tales from the crypt et The vault of horror, créées par Al Feldstein et William M. Gaines dans les années 50 ; le titre original du film est d’ailleurs The vault of horror. Mais d’une façon assez amusante, aucune des histoires adaptées par le scénariste Milton Subotsky n’est en réalité issue de The vault of horror ; sur les cinq sketches, quatre sont adaptés d’histoires publiées dans Tales from the crypt, et le cinquième est l’adaptation d’une bande dessinée originellement publiée dans Shock SuspenStories, un autre comic book créé par Feldstein et Gaines.
Test Blu-ray : Le train des épouvantes
Le train des épouvantes est, d’entrée de jeu, porté par la présence au générique de Peter Cushing et Christopher Lee, les deux acteurs les plus puissamment emblématiques de la Hammer. Le script de Milton Subotsky a l’habileté et l’intelligence de proposer au spectateur cinq petits récits fantastiques, articulés autour d’un groupe de personnages à bord d’un train, et des prédictions délivrées par le personnage du Dr. Shreck, incarné par Peter Cushing. Le rythme de l’ensemble est donc rapide, et il n’y aura littéralement pas moyen de s’ennuyer ou de trouver le temps long, d’autant que le tout est littéralement sublimé par le talent de metteur en scène de Freddie Francis, grand créateur de formes devant l’éternel (qu’il évolue au poste de metteur en scène ou à celui de directeur photo), qui s’impose définitivement comme l’un des cinéastes ayant le plus marqué le cinéma fantastique britannique de son empreinte visuelle époustouflante. Son habileté à travailler sur la profondeur de champ s’avère le plus souvent extrêmement payante, et donne au film une originalité visuelle assez épatante.
Test Blu-ray : Asylum + Histoires d’outre-tombe
Asylum / Histoires d'outre-tombe : deux productions de la firme Amicus, concurrente directe de Hammer Films dans les années 60/70 au Royaume-Uni - elle a produit une petite trentaine de films avant de s’éteindre en 1980...