Tag: Arras Film Festival
Arras 2018 : Une intime conviction
Le système judiciaire en France fonctionne-t-il ? Il faut croire que oui, puisque on n'en entend que rarement parler dans les médias, lors des initiatives gouvernementales qui cherchent à trop bousculer le statu quo ou bien quand telle ou telle affaire ayant défrayé la chronique arrive enfin devant les juges.
Arras 2018 : Funan
Le réalisateur cambodgien Rithy Panh est un chroniqueur hors pair de l'Histoire de son pays. Il ne se lasse pas de revenir sous forme de fiction, de documentaire, voire de documentaire animé, sur cette parenthèse hautement violente qu'ont été les quatre années du régime Khmère rouge. Denis Do, le réalisateur de Funan, appartient à une génération ultérieure, bercée par les histoires sur le génocide et la fuite ou au contraire, peut-être, par un silence de plomb à ce sujet, puisqu'il est né en France dix ans après le début des hostilités du côté de Phnom Penh.
Arras 2018 : L’Interprète (Martin Sulik)
Combien de façons différentes existe-t-il pour tenir compte des atrocités commises pendant la Deuxième Guerre mondiale par les Allemands ? Autant ce sujet relève d'une importance historique et morale majeure, ne serait-ce que pour mettre en garde les générations futures et leur éviter ainsi de commettre les mêmes erreurs, autant le cinéma et la fiction au sens large l'ont traité sous toutes les facettes imaginables.
Arras 2018 : la sélection officielle
La sélection officielle du 19ème Arras Film Festival a été annoncée le jeudi 4 octobre par sa directrice Nadia Paschetto et son délégué général Eric Miot au Cinémovida, l'un des lieux phares du festival. Ce programme riche et varié sera projeté du 2 au 11 novembre prochain dans les six salles de la capitale du département du Pas-de-Calais qui participeront à la manifestation.
Arras 2017 : palmarès & bilan
La 18ème édition de l'Arras Film Festival s'est terminée dimanche dernier, le 12 novembre, avec l'annonce du palmarès des trois jurys et du prix du public au Casino d'Arras.
Arras 2017 : Handle with care
D'habitude, cinéma et enfance font bon ménage, dans un souci de représentation qui s'appuie autant sur l'innocence de nos chers bambins que sur leur côté obscur, décidément plus diabolique. Nombreux sont les films à prendre parti pour les gamins, aussi incorrigibles soient-ils, quitte à en faire les victimes de sévices plus ou moins graves de la part d'adultes, qui n'ont pas la pédagogie infuse.
Arras 2017 : Gaspard va au mariage
Normalement, nous ne sommes guère adeptes des comédies de mariage. Dans ce sous-genre sirupeux de la comédie romantique, tout est fait pour que deux personnes se retrouvent en fin de compte devant le maire ou le curé, après maintes péripéties qui ont tout de la publicité, voire de la propagande, pour le pouvoir irrésistible de l'amour passionnel.
Arras 2017 : Une part d’ombre
Il l'a fait ou pas ? Cette question basique de culpabilité n'est pas la seule à animer ce premier film belge, présenté en compétition à l'Arras Film Festival. Car Une part d'ombre s'intéresse avant tout aux facteurs environnants, qui engendrent une mise sur le banc des accusés du suspect bien en amont des procédures judiciaires.
Arras 2017 : Marvin ou la belle éducation
Qu'est-ce qu'il est précieux, ce cher Marvin ! Sur une thématique qui aurait dû nous toucher profondément, la réalisatrice Anne Fontaine réussit en effet à nous concocter un film qui a au moins une dizaine d'années de retard sur son temps. Tandis que des récits édifiants à la Billy Elliot sur de jeunes homos persécutés chez eux, en province prolétaire, avaient encore de quoi passer pour progressistes au début du siècle, l'évolution sociale en Europe a depuis fait de tels progrès que ce chapitre essentiel de l'émancipation gaie semble désormais être clos, voire caduc.
Arras 2017 : M (Sara Forestier)
Considérée à juste titre comme l'une des meilleures actrices françaises de sa (jeune) génération, Sara Forestier a osé le passage derrière la caméra avec un sujet potentiellement casse-gueule. La relation à fleur de peau entre une bégayeuse et un analphabète, qui fait vibrer M d'une intensité pas sans charme, dispose en effet de tous les ingrédients pour un mélodrame misérabiliste.
Arras 2017 : The Miner
Située au carrefour des zones d'influence de l'Europe du Sud-Est, la Slovénie a une Histoire plus complexe qu'on ne pourrait le croire. Le troisième long-métrage de la réalisatrice Hanna Slak, présenté en compétition à l'Arras Film Festival, traite sobrement, mais avec une lucidité appréciable, de ces guerres récentes et plus anciennes, qui ont laissé des cicatrices encore vives dans la mémoire collective de ce pays des Balkans.
Arras 2017 : Marie Curie
Marie Curie était une femme d'exception : la première à prouver que la science n'était pas le domaine exclusif des hommes, ce qui lui a valu de nombreux honneurs, parfois attribués tardivement, comme cette inclusion dans le Panthéon national, des décennies après sa disparition, alors que ses contemporains masculins y reposaient depuis longtemps.