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Critique : Une histoire de fou

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Dans un film qui va au plus profond des consciences en s'interrogeant sur la justice, sur la vengeance, sur le pardon et sur la mémoire, Robert Guédiguian prouve, une fois de plus, qu'il est un des plus grands réalisateurs de notre époque, tant au niveau de la forme, de plus en plus aboutie de film en film, que du fond, toujours aussi humaniste sans jamais être mièvre.

Festival de Gardanne 2015 : soirée d’ouverture et Jour 2

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1915 - 2015 : 100 ans se sont écoulés depuis le génocide arménien, ce génocide dont les descendants des rescapés attendent impatiemment qu'il soit, un jour, reconnu par un gouvernement turc. Dans une région où habitent beaucoup de ces descendants de rescapés, l'occasion était bonne de présenter en avant-première deux films réalisés par des réalisateurs français ayant tous les deux des origines arméniennes. Deux films très différents dans la forme, l'un étant un pur documentaire, l'autre une fiction inspirée par une histoire vraie, mais qui se complètent merveilleusement.

Décès du réalisateur René Féret

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René Féret est mort à l'âge de quatre ans en 1939. René Féret, né le 27 mai 1945,  est mort quelques semaines avant son...

Au Fil d’Ariane

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3 ans après le superbe Les Neiges du Kilimandjaro, Robert Guédiguian s'offre une sorte de récréation avec Au fil d'Ariane, un film qu'il qualifie lui-même de fantaisie. Pour écrire le scénario, il a choisi de travailler avec un autre marseillais, le dramaturge Serge Valetti, dont certains prétendent qu'il est actuellement l'auteur français contemporain le plus joué dans le monde. Le côté un peu « barré », dans le bon sens du terme, de Valetti n'est sans doute pas étranger au côté décalé du film.

Les Neiges du Kilimandjaro

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Robert Guédiguian, après quelques « infidélités » fort réussies du reste (le splendide Voyage en Arménie notamment), revient à Marseille avec un film débordant d’humanité. Dégoulinant même, hélas. Too much is too much et cette fois, on déplore, qu’en dépit de son inexpugnable fidélité à ses convictions, il soit allé un peu trop loin dans un pathos mièvre. Mais le dialogue et l’interprétation sauvent la mise.