Tag: Antonio de la Torre
Test Blu-ray : Balada Triste
Avec Balada triste, tragicomédie à la fois fantaisiste et profondément ancrée dans l'Histoire de son pays, le chien fou Álex de la Iglesia se prend au jeu du mélange des genres avec un plaisir et une délectation foutraque clairement communicatifs.
Critique : une vie secrète
Sur un sujet fort, mais difficile à traiter, "Une vie secrète" ne manquera pas de partager les spectateurs. Par contre, l'unanimité se fera quant au jeu de Antonio de la Torre et de Belén Cuesta.
Goya 2020 : les nominations
Alors que les yeux du monde entier sont fixés cette semaine sur la conférence sur les changements climatiques, qui se tient depuis lundi à Madrid – à moins que des préoccupations nationales plus pressantes n'en détournent l'attention médiatique, bien entendu – le même jour, le microcosme du cinéma espagnol a également pris connaissance des nominations aux prix Goya, l'équivalent espagnol de nos César, dont la 34ème cérémonie aura lieu le samedi 25 janvier 2020 à Malaga.
Entretien avec José Mota (Abracadabra)
J’ai grandi avec les sketchs de José Mota à la télévision. Je me retrouve aujourd’hui l'heureux invité d'un cocktail à l’Ambassade d’Espagne à Paris...
Entretien avec Pablo Berger (Abracadabra)
C'est au bar de l’Hôtel de l’Abbaye, dans le VIème arrondissement que je retrouve Pablo Berger pour parler de son film Abracadabra en salles...
Critique : Abracadabra
Sans être aussi jubilatoire que "Blancanieves", "Abracadabra" n'engendre pas la mélancolie et s'avère plaisant à regarder.
Test Blu-ray : La colère d’un homme patient
Le « revenge movie », également appelé film de vengeance, est un sous-genre cinématographique qui, à l’image de son cousin germain le « vigilante » (ou film d’auto-défense), met le doigt sur certaines questions sensibles, et prônant la plupart du temps le règlement immédiat de certains problèmes sociétaux par les citoyens eux-mêmes, usant de méthodes pour le moins directes à l’écart de la police et de la justice. Difficulté de faire le deuil d’un proche, inertie ou incapacité d’agir de la part des autorités, peine de mort et loi du talion, sentiment d’injustice, préméditation sans pitié… Ces thèmes délicats à aborder sont au centre d’un genre souvent considéré comme réactionnaire, voire même d’extrême-droite. Mais les différents changements de la société et la métamorphose de l’environnement urbain à travers le monde entier nous ont offert des exemples de « revenge movies » en provenance de très nombreux pays depuis les années 70.
Critique : Que Dios Nos Perdone
Que dios nos perdones se situe dans la droite lignée de ces récits d’enquêtes, où des policiers se retrouvent empêtrés dans des affaires sordides les dépassant rapidement et dans lesquels les spectateurs se retrouvent totalement captivés par des histoires violentes et en même temps, excitantes du strict point de vue du plaisir de cinéma.
Test Blu-ray : Le cinéma d’Almodóvar – Anthologie – 18 films
Peut-être inspirés par l’hommage qui lui a été rendu aux Fauvettes au mois de mai (une sélection de onze films sous l’appellation « Les immanquables d’Almodóvar »), TF1 Vidéo et Pathé ont choisi de travailler main dans la main pour donner vie à ce coffret « Le cinéma d'Almodóvar – Anthologie ». Comme son nom l’indique, il ne s’agit pas là d’une « intégrale » ; en effet, deux longs-métrages manquent malheureusement toujours à l’appel, probablement pour des questions de droits : nous n’aurons donc pas le plaisir de voir ou revoir Le labyrinthe des passions (1982, inédit en France en DVD) et Matador (1986, sorti en DVD en 2006 sous les couleurs de Films sans Frontières).
Test Blu-ray : La isla minima
Qu’il s’agisse de l’ambiance, déliquescente à souhait (les auteurs ont eu la bonne idée de situer l’intrigue dans une Espagne post-Franquiste à l’atmosphèree bien pesante), des décors, de la sublime photo, du rythme délicieusement lent ou encore des acteurs, tout est parfait et contribue à faire de La isla minima un polar de première bourre
Critique : La Isla mínima
Avec son sixième film, Alberto Rodriguez trousse un polar au classicisme assumé, mais dont l’efficacité n’a d’égale que la noirceur de l’intrigue.
Test DVD : Amours cannibales
Amours cannibales suit les habitudes et la vie quotidienne d'un tailleur un peu à part : Manuel Martín Cuenca le suit d'ailleurs tellement dans ses moindres détails qu'il en oublie un peu de faire évoluer son intrigue.