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Critique : Les gens d’à côté

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"Avec Les gens d'à côté", André Téchiné, réalisateur très éclectique, s'intéresse de nouveau à un sujet de société qu'il traite en introduisant une petite dose de fantastique dans une très grande dose de réalisme.

Test Blu-ray : Vortex

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Vortex est l'occasion pour Gaspar Noé de rendre un hommage au cinéma qu'il admire : celui du maestro italien Dario Argento évidemment, ainsi que le cinéma d'auteur français des années 70, représenté à l'écran par la présence de Françoise Lebrun.

Test Blu-ray : Le lieu du crime

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Comme beaucoup de films d'André Téchiné, Le lieu du crime a donné naissance à énormément de « branlette » critique, d'interprétations foireuses et/ou salaces qui au final en révèlent sans doute bien plus sur la santé mentale et l'incapacité à dépasser le stade « anal » des critiques eux-mêmes que sur les intentions premières du cinéaste. Cela dit, si l'intrigue du film de 1986 appartient bel et bien au policier / polar, le peu d'intérêt de Téchiné pour les motifs et codes habituels du genre appellera forcément le spectateur soit à s'ennuyer copieux, soit à se livrer à une interprétation de tous les éléments narratifs du récit, qui seront perçus comme autant de symboles. Bien sûr, entre l'interprétation et la sur-interprétation, il n'y a qu'un pas...

Test Blu-ray : Rendez-vous

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Si quand on évoque les débuts d'actrice de Juliette Binoche, on se souvient le plus souvent de sa participation au très intrigant Mauvais sang de Leos Carax (1986), on en oublie de fait que l'actrice avait été révélée au grand public l'année précédente avec Rendez-vous. C'est d'autant plus important que s'il est vaguement oublié aujourd'hui, le film d'André Téchiné avait tout de même réuni 767.000 français dans les salles obscures... Soit un tiers de plus que le Carax, qui n'avait attiré au cinéma que 504.000 cinéphiles fascinés. La présence du film – et le prix de la mise en scène qu'il a obtenu – à Cannes ainsi que son intrigante affiche, stylisée dans le genre mystérieux et fantastique de celle des Prédateurs de Tony Scott (1983) et qui nous donnait à voir Lambert Wilson à la lumière de la lune, auront peut-être également contribué au succès du film dans les salles françaises.

Test Blu-ray : Souvenirs d’en France

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C'est donc Carlotta Films qui a eu l'excellente idée de sortir Souvenirs d’en France en Blu-ray début mars, après l'avoir exploité dans les salles à l'automne dernier. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat comble toutes nos attentes : le master est propre, stable, préserve la granulation d'origine et est de plus encodé en 1080p ; l'image est assez superbe, d'une belle précision, et les couleurs sont éclatantes – du très beau travail. Côté son, le film de Téchiné nous est offert dans un mixage DTS-HD Master Audio 1.0 (mono d'origine), pas forcément très impressionnant d'un point de vue technique, mais aux voix claires et intelligibles et respectant parfaitement la patine sonore d'origine. Du très beau travail, que l'éditeur complète de belle manière avec une section suppléments particulièrement intéressante.

Critique : Souvenirs d’en France

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Colporter la beauté du monde à travers des moyens filmiques ne compte pas parmi les objectifs principaux du cinéma selon André Téchiné. Ses films n'existent point afin de plaire aux sens, de faire office de laxatif mental à forte valeur divertissante par voie d'un flux narratif organique et complaisant.

Berlinale 2019 : L’Adieu à la nuit

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Et si André Téchiné était venu sauver avec panache une sélection berlinoise plutôt mitigée cette année … ? Mauvaise blague à part, on aurait tant aimé que ce réalisateur à l'immense sensibilité nous subjugue à nouveau, comme il avait su le faire avec son film précédent présenté au Festival de Berlin, Quand on a 17 ans en compétition il y a deux ans.

Quinzaine 50 – 20 cinéastes nés à la Quinzaine des réalisateurs.

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La quinzaine a souvent eu du flair, soit en choisissant des réalisateurs prolifiques d'une cinéphilie peu exposée (Oliveira, Leston Peries, Ray ...), soit en fidélisant des cinéastes "étiquettés" cannois, soit encore en sélectionnant des réalisateurs qui n'avaient qu'un ou deux longs métrages (pas forcément exportés) à leur actif (Paul Pawlikowski, Todd Solondz, Stephen Frears, Todd Haynes, Denys Arcand, Ann Hui, Atom Egoyan, Roberto Benigni, Ken Loach ...). Elle a aussi manqué les débuts de Hou Hsiao-hsien et Aki Kaurismaki, n'a jamais choisit Pedro Almodovar ou Nanni Moretti, et a souvent invité Newell, Chahine, Oshima, Fassbinder, Schroeter ou encore Carle.

Quinzaine 50 : voyage dans la première édition

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Les sélections des trois premières années de la Quinzaine ont dépassé à chaque fois allègrement les 50 longs-métrages. Michel Ciment, déjà présent en 1969, partage ses réserves |dans Positif numéro 107, été 1969] sur cet embouteillage dans un des rares textes de la presse cinéma à l'époque évoquant la première Quinzaine :

Test Blu-ray : Nos années folles

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Avec Nos années folles, André Téchiné s’attaque à l’adaptation d’une histoire vraie : celle d’un déserteur de la Grande Guerre finissant, au début des années 20, par se travestir, puis par la suite par se prostituer. Au cœur de son œuvre depuis de nombreuses années, les réflexions sur le « genre » (ou l’identité personnelle et sexuelle) se retrouvent donc à nouveau au centre du nouveau film du cinéaste français, aujourd’hui âgé de 75 ans, et dont la modernité a toujours de quoi surprendre.

Cannes 70 : trois petites notes de festival par le compositeur...

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70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des...

Cannes 70 : la Palme d’or maudite

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