Tag: Allan Mauduit
Test Blu-ray : Le Sens de la famille
Avec l’aide de son complice Allan Mauduit, avec qui il avait déjà travaillé sur Vilaine, Arès ainsi que sur la série Kaboul Kitchen, Jean-Patrick Benes opte avec Le Sens de la famille pour une tonalité ouvertement comique.
Test Blu-ray : Rebelles
Dans le monde très codifié du polar contemporain, le fait d'hériter d'un sac rempli à craquer de billets de banque n'augure généralement rien de très bon pour la suite des événements. La teneur des quiproquos qui s’enchaineront par la suite pourra s’avérer encore plus radicale quand le magot disparu échoue entre les mains de « pieds nickelés » à l’intelligence limitée, n’ayant aucune connaissance des arcanes du crime organisé ou ne s’avérant pas particulièrement doués dans l’Art de la dissimulation. Très influencé par des cinéastes tels que les frères Coen ou Quentin Tarantino, Allan Mauduit décide de jouer avec les codes du cinéma américain, et compose avec Rebelles sa propre conception du polar teinté d’humour noir.
Critique : Rebelles
"Rebelles" fait plutôt bonne figure dans un genre qui sourit rarement au cinéma français, la comédie présentée comme étant déjantée,
Test Blu-ray : Arès
Surtout connu pour avoir signé, en 2008, le scénario d’un amusant hommage au film de vampires (le très mésestimé Les dents de la nuit), Jean-Patrick Benes revient, presque dix ans après, au film de genre, en abordant de front le petit monde de la science-fiction avec Arès. Co-produit par Louis Leterrier, le film de Benes ose le pari de l’anticipation politisée relativement réaliste : Arès se déroule à Paris en 2035, dans un pays devenu pauvre, et dirigé d’une poigne de fer par de grands consortiums et autres conglomérats pharmaceutiques. Visuellement assez bluffant malgré un budget que l’on devine très restreint, le film de Benes joue donc sur une ambiance lourde et désespérée, à la croisée des chemins entre Blade Runner et Robocop (le cinéaste se permet même un petit clin d’œil au film de Verhoeven en jouant le jeu des publicités férocement satiriques, avec le spot 1000 euros pour un chômeur).