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Tag: Akira Kurosawa

Les sorties du 21 août 2024

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On commence à s'y faire, à ces semaines de sorties de l'été 2024. Certes, elles ne nous subjuguent pas par le nombre de films à l'affiche chaque mercredi. Mais elles savent maintenir un niveau global de qualité des plus appréciables.

De retour en salles au mois d’août 2024

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Après l'avalanche de ressorties au mois de juillet, vous aurez amplement le temps de souffler en août, puisque le programme des reprises se résume à une quinzaine de titres. Ce qui n'est pas énorme, admettons-le, d'autant plus que l'essentiel de ces films présentés dans de somptueuses copies restaurées – pour la plupart en 4K – est assuré par deux vaillants distributeurs !

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Ran

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Considéré par beaucoup comme l'apogée de la longue carrière d’Akira Kurosawa, Ran est un véritable monument du cinéma – une fresque monumentale, quasi-unanimement reconnue comme un véritable chef d’œuvre.

Test Blu-ray : L’héritage des 500.000

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La carrière de Toshiro Mifune semble avoir été complètement « vampirisée » par ses multiples collaborations avec Akira Kurosawa. Quand on pense à Mifune aujourd'hui, on pense quasi-automatiquement à ce personnage badass, toujours vénère, qui illuminait de sa présence sauvage, presque animale, des films tels que Les sept samouraïs, Yojimbo, La forteresse cachée ou encore Rashomon. De fait, on tendrait un peu à oublier que Toshiro Mifune a énormément tourné, avec beaucoup d'autres grands noms du cinéma japonais (Kenji Mizoguchi, Mikio Naruse, Kon Ichikawa...) mais aussi du cinéma international (John Boorman, Steven Spielberg, John Frankenheimer...). On en oublierait aussi qu'il a également réalisé un film en 1963 : L’héritage des 500.000.

Critique : L’ange ivre (1948) / Chien enragé (1949)

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Souvent cité pour ses films de sabres japonais, Kurosawa aura pourtant marqué le début de sa collaboration légendaire avec Mifune au détour du film noir. Libéré des contraintes étatiques et de la censure gouvernementale, le polar servira d’écrin à la frontalité de son discours servi par le jeu naturel d’un Mifune transcendant d’authenticité. Il considère à juste titre L’ange ivre comme son véritable premier film personnel, et ce même si La légende du grand judo est considéré comme son premier coup de maître. On rappellera que le contexte politique de l’époque ne permettait quasiment aucune latitude discursive pour les réalisateurs qui se devaient de proposer des films avant tout nationalistes.. Cette aisance générique se confirmera par la réalisation quasi-successive de Chien enragé

Les sorties du 17 avril 2019

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Il serait facile de repartir les films de cette semaine pascale en histoires de femmes d'un côté et d'hommes de l'autre. Par cette distinction arbitraire, nous ne cherchons pas, bien entendu, à sous-entendre que les films sur les femmes soient à réserver exclusivement à un public féminin et inversement pour les spectateurs masculins !

Critique : Je ne regrette rien de ma jeunesse (1946)

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Après le très théâtral Qui marche sur la queue du tigre, Kurosawa effectue un bon de quelques siècles pour se placer sur la scène historique contemporaine, à savoir les années 30. Allégorie politique pétrie de symboles anti-militaristes, Je ne regrette rien de ma jeunesse se présente comme un film de son temps et sur son temps empli de bonnes intentions. Hélas, il s’avère être néanmoins plombé par un excès d’abstraction laissant peu de place à l’attachement du spectateur pour des personnages politiquement forts mais humainement austères .

Critique : Qui marche sur la queue du tigre (1945)

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Suite à l’avortement de son ambitieux projet l’Epée dégainée qui devait tirer son contexte de guerres civiles japonaises au XVIème siècle1, Kurosawa se résigne à tourner une œuvre plus modeste adaptant une célèbre pièce de kabuki2. Qui marche sur la queue du tigre est ainsi l’occasion pour lui de confirmer son statut de réalisateur prometteur de l’industrie cinématographique japonaise à l’heure où cette dernière subit les relents d’une guerre marquée par la défaite.

Critique : Le plus dignement (1944)

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En 1944, c’est dans un contexte historiquement et politiquement ombrageux qu’Akira Kurosawa expérimente pour la première fois l’entière écriture cinématographique de son second film en le scénarisant lui-même. Dans Le plus dignement, il quitte ainsi la masculinité bouillonnante de La Légende du grand judo pour s’attarder sur un collectif entièrement féminin dont la résilience et la détermination constituent la vitrine idéologique de son réalisateur mais aussi d’un gouvernement soucieux de motiver son peuple à l’arrière.

De retour en salles au mois d’avril 2019

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Après un mois de mars vraiment pas fameux en termes de ressorties, les distributeurs de films de patrimoine se rattrapent amplement ce mois-ci. D'abord grâce à la cinquième édition du festival Play it again, qui fera profiter pendant une semaine, à partir du mercredi 3 avril, une vingtaine de films d'une nouvelle fenêtre d'exposition dans 150 salles participantes à travers la France.

Livre : Ishiro Honda, humanisme monstre

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Titre : Ishiro Honda, humanisme monstre Auteur : Fabien Mauro Editeur : Rouge Profond Date de publication : 21 juin 2018 Nombre de pages : 266 Format : 16...

Test Blu-ray : Barberousse + Dodes’kaden

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La sortie sur support Blu-ray de Barberousse et Dodes'kaden sous les couleurs de Wild Side est un double événement : il s'agit non seulement de deux des plus beaux films d'Akira Kurosawa, mais surtout, la sortie le 30 août de ces deux chefs d’œuvre met le point final à une luxueuse collection initiée il y a maintenant presque deux ans, entièrement dédiée aux réalisations du cinéaste japonais pour le studio Toho. 17 films représentant le plus gros d'une œuvre majeure, qui plus est présentés dans des version restaurées en Haute Définition, et toujours accompagnés d'un riche livret...