Tag: Abel Ferrara

The King of New York, c'est la pierre angulaire du polar contemporain - le vestige lointain d'une époque où Abel Ferrara réussissait à maîtriser son cinéma, une pépite sombre habitée par une série d'acteurs au top de leur forme et de leur charisme.

Jamais tout à fait là où on l’attend, Abel Ferrara a pris, avec The addiction, le contre-pied absolu du film fantastique de bourrin que certains attendaient de lui.

Aujourd'hui n'est que le deuxième mercredi de l'année 2020 et pourtant, nous nous trouvons d'ores et déjà confrontés à une sélection de sorties hebdomadaires dont on ne sait pas tellement par quel bout la prendre. Aucun film ne paraît réellement sortir du lot parmi la douzaine de nouveautés, à tel point que notre trio habituel de recommandations a tout d'un choix par défaut !

L'année 2020 – que l'équipe de Critique-film souhaite excellente à toutes ses lectrices et tous ses lecteurs – aurait pu d'emblée commencer avec un programme riche et abondant en termes de ressorties de films en salles, puisque le hasard du calendrier nous fait le cadeau de cinq mercredis en ce mois de janvier.

Depuis le lundi 18 et jusqu'au lundi 25, Belfort accueille la nouvelle édition du festival Entrevues créé en 1986, la première sous l'égide de...

On retrouve dans "New-York, 2 heures du matin" les thèmes habituels du cinéma de Ferrara, la culpabilité, la rédemption, New-York, sa vie nocturne, la mafia.

70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des...

Les carrières d'Abel Ferrara et de son scénariste « historique » Nicholas St. John sont indissociables l'une de l'autre. Après avoir débuté ensemble sur le porno Nine lives of a wet pussy (1974), et en dix films tournés ensemble, ils ont évolué de façon parallèle, « grandi » artistiquement au fil d'une carrière jalonnée d'une belle poignée de films assez monumentaux (L'ange de la vengeance, New York deux heures du matin, King of New York, Body snatchers...). L'apogée de leur travail commun se situe en 1996 : les deux lascars livreront en effet au spectateur le film de la « maturité » avec le sublime Nos funérailles, tragédie quasi-Shakespearienne tirant un trait (définitif ?) sur 25 ans de collaborations exclusives entre les deux hommes.

Moins d'un an après la présentation de Valley of love au Festival de Cannes, Guillaume Nicloux revient pour un film avec Gérard Depardieu dans le rôle principal. Une forêt française remplace la Vallée de la mort, Depardieu troque sa chemise et son short pour des habits de chasseur, que Samy Naceri (et son clip «seconde chance») ne renierait pas mais le cas de The End est un peu particulier.

Dans le cadre de son cycle Contamination aux riches pépites cinématographiques, le Forum des Images propose ce samedi 3 janvier 2015 de redécouvrir ce classique de la SF que l'on peut lire comme une allégorie anticommuniste ou un film d'invasion de l'intérieur au premier degré. Toujours aussi angoissant...

Depuis le 3 décembre 2014 et jusqu'au 20 janvier 2015, le Grand Action propose une rétrospective en 30 films du grand cinéaste Werner Herzog, presque tous en version numérique restaurée avec des classiques (Nosferatu, Fitzcarraldo, Aguirre - voir test bluray...) et des documentaires sur des sujets très variés : la peine de mort (Into the Abyss) ou le récit émouvant d'une survivante d'un crash d'avion (Les Ailes de l'Espoir). Parmi les rares longs-métrages en 35mm, signalons ce drôle de film noir barré, épatant, osé dans le ton et la forme qui repasse notamment ce vendredi 2 janvier à 16h30.

Le cinéaste et écrivain Pier Paolo Pasolini fut assassiné dans la nuit du 1er au 2 novembre 1975 sur la plage d'Ostie, à Rome,...