Tag: A Beautiful Day
Independent Spirit Awards 2019 : les nominations
La saison des prix de cinéma 2018 a commencé réellement il y a une dizaine de jours, le vendredi 16 novembre, avec l'annonce des nominations pour les 34èmes Independent Spirit Awards. Ces prix récompensent le meilleur du cinéma américain indépendant. La cérémonie de l'annonce des gagnants se tiendra, comme tous les ans, la veille de celle des Oscars, le samedi 23 février 2019, dans une tente sur la plage de Santa Monica.
Test Blu-ray : A beautiful day
La prestation de Joaquin Phoenix porte littéralement A beautiful day, avec sa mise en scène bien entendu, et lui apporte une véritable charge émotionnelle, sans donner l’impression d’être dans une quelconque recherche de performance. Avec sa barbe et son regard d’animal blessé, constamment dans un état de semi somnolence, il apporte à la fois beaucoup d’humanité et une violence sourde prête à exploser à n’importe quel instant. Et lorsqu’il la laisse s’exprimer, c’est à coups de marteau qu’il se fraye un chemin parmi ses ennemis. Mais loin de faire dans la stylisation de la violence à la manière d’un Nicolas Winding Refn ou du polar coréen moderne, la cinéaste préfère jouer la retenue, du moins un certain temps. Car la violence graphique est bien évidemment présente, mais esquivée dès que possible par de subtils artifices, par exemple lorsqu’elle capte son personnage massacrant ses adversaires par l’intermédiaire de caméras de surveillance, ou lorsqu’elle utilise subtilement le hors champ, comme lors de cette scène intense où le justicier dit à la très jeune fille qu’il vient délivrer « Close your eyes » avant de tuer l’un des criminels, la caméra restant rivée sur le visage impassible de la jeune victime, comme sonnée par tout ce qu’elle a vécu, et pourtant seul symbole du film de cette innocence souillée par la perversion d’adultes dépravés.
Les sorties du 8 novembre 2017
Une fois de plus, beaucoup d'appelés, mais peu d'élus dans le programme cinéma de cette semaine, où près d'une vingtaine de nouveaux films se bousculent sur nos écrans, sans que s'en dégage une sélection d'incontournables clairement définie. Notre coup de cœur de la semaine est donc un peu par défaut le sixième film de Gaël Morel, un réalisateur dont la sensibilité nous touche certes, mais qui a également su nous décevoir par le passé.
Critique : A beautiful day
Six années séparent We need to talk about Kevin, le précédent long métrage de Lynne Ramsay, du film présent. Ce délai inhabituellement long, mais habituel chez la cinéaste écossaise, s’explique par le perfectionnisme dont elle peut faire preuve, tant dans le choix de ses sujets, que dans la façon dont elle envisage la mise en scène. N’ayant pu voir pour le moment ses deux premiers longs, Ratcatcher (1999) et Le voyage de Morvern Callar (2002), il sera difficile de se prononcer sur la qualité d’ensemble de sa filmographie, mais une chose est certaine, il est tout à fait aisé de voir, à travers ses deux derniers travaux, une personnalité forte du cinéma contemporain, du genre à provoquer des réactions extrêmes chez le spectateur, par sa radicalité formelle autant que thématique. Là où le précédent décrivait l’explosion d’une cellule familiale, par un adolescent ayant décidé, et ce dès son plus jeune âge, de littéralement pourrir la vie de sa mère campée par une exceptionnelle Tilda Swinton, jusqu’à commettre un acte irréparable, le film qui nous intéresse ici a tout l’air, sur le papier, du revenge movie mettant en scène cette fameuse figure du justicier chère à un tout un pan du cinéma américain, et popularisée par le vigilante incarné par Charles Bronson dans la série mythique tout autant que décriée des Death Wish. Mais bien évidemment, les cinéphiles connaissant un peu le travail de cette cinéaste se doutaient bien qu’elle ne ferait pas les choses comme tout le monde, en livrant un simple thriller racoleur flattant les bas instincts du spectateur. Depuis sa présentation triomphale à Cannes, l’excitation était de mise, et certains n’hésitaient pas à sortir LA référence en la matière, celle à même de convaincre les plus sceptiques, à savoir le chef d’oeuvre de Martin Scorsese, Taxi Driver. Évidemment, il s’agit presque du seul film « prestigieux » du genre, à savoir que même les plus bien pensants des critiques cinéma, exécrant la morale jugée nauséabonde de la plupart des représentants de ce sous genre, n’osent la remettre en cause idéologiquement, l’ambiguïté du personnage l’exemptant, du moins aux yeux de cette critique, de toute dérive condamnable. Mais cette comparaison un peu facile, tout comme celle à Drive, autre thriller tendance présenté avec grand bruit au festival de Cannes il y a quelques années, risque au final de nuire plus qu’autre chose au film, qui se suffit à lui-même, trouvant son propre ton, grâce à la personnalité artistique hors normes de son instigatrice. Il faut donc y aller avec un esprit vierge de toute attente, et prêt à se laisser transporter par son ambiance si particulière …
Arras Film Festival 2017 : la sélection officielle
La sélection officielle du 18ème Arras Film Festival a été annoncée hier soir par sa directrice Nadia Paschetto et son délégué général Eric Miot au Cinémovida, l'un des lieux phares du festival. Ce programme riche et varié sera projeté du 3 au 12 novembre prochain dans les six salles de la capitale du département du Pas-de-Calais qui participeront à la manifestation.
Festival de Zurich 2017 : la sélection officielle
La sélection officielle du 13ème Festival de Zurich a été annoncée ce jour lors d'une conférence de presse dans la métropole helvétique. Le Zurich Film Festival s'y déroulera du 28 septembre au 8 octobre prochains. La vente des tickets de ce festival suisse majeur sera ouverte en ligne dès lundi prochain, le 18 septembre.
Dexter Saison 8 Episode 1 – A Beautiful Day
Nous y voilà, Dexter est entré dans sa dernière saison… et quelle entrée en matière !
Chaque nouvelle saison de Dexter est une nouvelle occasion d’exploser...