Stand by me
USA : 1986
Titre original : Stand by me
Réalisateur : Rob Reiner
Scénario : D’après l’œuvre de Stephen King
Acteurs : River Phoenix, Richard Dreyfuss, Corey Feldman
Production : Columbia TriStar
Durée : 1h25
Genre : Drame
Date de sortie : 25 février 1987
Réalisation : [rating:3.5]
Scénario : [rating:4.0]
Acteurs : [rating:3.5]
Musique : [rating:4.0]
Globale : [rating:3.5]
[five-star-rating]
Stand by me est une comédie dramatique réalisée par Rob Reiner (Flipped) en 1986. Le scénario est tiré d’un roman de Stephen King intitulé The Body. Il reste l’un des films les plus réussis de Rob Reiner ainsi qu’une superbe histoire sur l’enfance, l’amitié et la nostalgie qui en découle.
Synopsis : Un événement peu ordinaire va marquer la vie du jeune Gordie Lachance. Au cours de l’été 1959, un adolescent a disparu mystérieusement dans l’Oregon. Gordie et ses inséparables copains, Chris, Teddy et Vern savent qu’il est mort pour avoir approche de trop près la voie ferrée, un train l’a heurte. Son corps git au fond des bois. C’est le frère de Vern qui l’a découvert. Les enfants décident de s’attribuer le scoop et partent pour la grande foret de Castle Rock. Cette aventure va rester pour Gordie et ses trois amis la plus étrange et la plus exaltante de leur vie.
Un scénario simple mais efficace
Le scénario est des plus simples et se résumera en une seule phrase : quatre amis partent durant les vacances d’été à la recherche d’un cadavre heurté par un train. Un voyage « d’apprentissage » ou « d’initiation » pour eux et émouvant pour le spectateur. Dès le début de Stand by me, on ressent une certaine empathie pour les personnages. On est en effet obligé de se sentir proche de ces gamins puisqu’ils représentent l’enfant que l’on a été ou un ami que l’on a forcément eu. Ils sont également très charismatiques : la petite frappe au cœur tendre, le fils brillant ignoré de ses parents, le froussard forcément grassouillet et le rigolo un peu barge.
Durant ce voyage parsemé d’embuches, les enfants vont peu à peu perdre leur insouciance et faire un pas vers l’âge adulte. L’histoire est simple mais diablement efficace, remplie de petits plaisirs dont on ne peut se contenter qu’à cet âge-là : des défis, des bêtises et des barbecues autour du feu. De cette quête, ils reviendront différents, plus matures.
La nostalgie au cœur du film
Sur un rythme lent, Rob Reiner réussit parfaitement à retranscrire la magie de l’enfance. La bande son superbe renfermant de vieux tubes des années 60 et 70 y est aussi pour quelque chose. La narration est quant à elle excellente et le film ne souffre d’aucun passage à vide. A cela s’ajoute une photographie magnifique qui nous présente des décors aussi splendides que naturels.
Le casting est truffé de stars et on s’amuse à voir tout ces acteurs durant leur jeunesse : du regretté River Pheonix, qui tient le rôle du dur à cuir, à Jerry O’Connell (Piranha 3D) en passant par Kiefer Sutherland (Freeway, Dark City, Twelves) la terreur de notre charmant groupe de mioches, les acteurs sont vraiment bien choisis.
Résumé :
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