Et c’est reparti !! Nous voilà fin prêt à nous regarder un nouvel épisode de la saga Super Fun Night de l’étincelante australienne Rebel Wilson. Je me réjouis à l’avance de voir ce que notre chère et tendre héroïne nous a concocté ce jour pour que je puisse vous livrer un verdict à visée positive. Je frémis à m’en mordre l’avant-bras, signe majeur que cette série, au pied du mur, a l’obligation quasi vitale de bien vouloir me persuader définitivement de la suivre jusqu’au bout.
Super Fun Night – Le Séminaire de l’amour « The Love Lioness »
Cette première (et dernière…je vous expliquerai cela plus tard) saison nous offre un sixième épisode intitulé « le Séminaire de l’amour ». Ce titre ronflant exerce sur moi un opaque et viril scepticisme. Quoi de plus naturel pour un homme de se sentir stoïque face aux élucubrations d’une Kimmie Boubier drôle, vivante, charmante ? Dans tous les cas, je veux tout de même vous préciser chers lecteurs, que seule cette fringante égérie du monde de la comédie fleur bleue sait capter toute mon attention tellement on la sent touchante à foison. On apprend que notre « micro mini puce » est vierge. Quoi ? Kimmie est vierge ?!! Première nouvelle de l’année !!! C’est avec une ironie dissimulée qu’on accepte finalement de bien vouloir l’écouter nous narrer son histoire. Oui, Kimmie est vierge ! Mais cette chère Rebel Wilson ne mériterait-elle finalement pas toute notre sympathie tellement elle évolue à travers cette série avec beaucoup de crédibilité ? J’enfile mon t-shirt « Votez pour Rebel » et je scande haut et fort son nom ! Oui, mesdames, oui, mesdemoiselles, oui messieurs ! Notre Rebel Wilson nationale porte la gaine comme personne. Notre Rebel Wilson est passée au statut génial de « spécialiste en chef » de l’autodérision. J’admire finalement avec beaucoup de ferveur sa façon de jouer la comédie. On supplie la production, à travers cette vingtaine de minute, de faire en sorte qu’elle trouve le bon bonhomme qui saura ne pas se moquer d’elle (si quelqu’un ose se moquer, je lui fais voir du pays moi !). Elle mérite de trouver un chic type, et on pense bien fort à ce gentil chef, Richard Royce (Kevin Bishop) l’impeccable tiré à quatre épingles. On s’agenouille devant cet ancêtre du tube cathodique qui nous sert de télé en implorant une éventuelle âme charitable de bien vouloir donner à Kimmie ce qu’elle veut ! Richard vole lui donc sa virginité ! Prends lui donc sa petite fleur ! Nous sommes à des kilomètres intergalactiques d’une prise de virginité à la « 50 Nuances de Grey ». Actualité cinématographique oblige, nous sommes à J-1 de sa sortie en France. Je sens que tout le monde est dans les starting-blocks. Je me dois, de souligner cette information capitalo-primordiale. Bref, nous n’en sommes pas du tout, mais alors pas du tout là quand il est question d’eau de rose.
Veni, vidi et pas du tout vici…
Dans « Le Séminaire de l’Amour » (je viens de trouver ce que m’évoque ce titre… « Hélène et les Garçons », « Les Vacances de l’Amour »… Nicolas, Hélène, José, Cricri d’amour… du grand art !), il est question d’une participation à une conférence sur les techniques de drague version 21ème siècle pour les gens peu sûrs d’eux. Nos trois donzelles, Kimmie, Marika (Lauren Ash) et Helen-Alice (Liza Lapira), font partie de l’affaire. Notre séminariste du jour, n’est pas une inconnue au bataillon du petit écran. Il s’agit de Molly Shannon. Evidemment, cette invitée ne vous dira rien, mais sa bouille, elle, titillera vos souvenirs. Elle a un très beau tableau de chasse : « Will and Grace », « Sex and the City », « 30 Rock » ou bien encore « Glee » et « Hannibal ». Rien que ça. Elle campe le rôle de Jane Spencer, la technicienne en flirt. Durant cet épisode, nos trois bonnes copines prennent place confortablement et se délectent des conseils prodigués par leur professeur loufoque du moment. Pendant une pause « café/clope/petite ou grosse commission », Kimmie, au bar, fait la rencontre d’un homme, Parker (Will Sasso). Will Sasso, pour les amateurs inconditionnels de la série HIMYM (vous aurez reconnu How I met your mother), joue le rôle de Doug le barman, gros bagarreur se proclamant ami proche de Barney et Ted. Revenons sur les terres de Super Fun Night. Un jeu de séduction se tisse entre les deux personnages allant jusqu’à la chambre d’hôtel de notre gaillard Parker. C’est précisément au moment de conclure que nous apprenons la virginité de notre Kimmie. Cette situation apporte une plus-value escomptée au personnage de la blonde chatoyante. Avec beaucoup de légèreté, nous admettons et encaissons avec pudeur cet intime message de chasteté tellement attendrissant. A deux doigts de comprendre la timide maladresse de notre protégée, nous voulons en savoir davantage. Malheureusement, nous n’en saurons pas plus. Et pour la sauvegarde de la série, il est bon de pouvoir espérer une suite favorable pour elle. Nous avons tous un pote célibataire à qui on voudrait bien lui présenter Kimmie en le mettant bien en garde de prendre bien soin d’elle. Mais, il est à parier que l’heureux élu pourrait être Richard. Pourtant, à travers cet épisode, nous assistons à un bon rapprochement de couple entre Richard et Kendall (Kate Jenckinson), à notre grand désarroi. Le dépit nous envahi grandement, mais est atténué par une Kendall en phase visible et notable d’humanisation… La rendant limite, attachante.
« Le Séminaire de l’amour » – Ma conclusion