Sarlat 2024 : palmarès & bilan

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Rabia © 2024 Films Grand Huit / Starhaus Filmproduktion / Kwassa Films / arte France Cinéma / Memento Distribution
Tous droits réservés

La 33ème édition du Festival de Sarlat s’est terminée avant-hier, le samedi 9 novembre, par l’annonce du prix du public et de son palmarès.

Salamandre d’or – Prix du public : Rabia de Mareike Engelhardt, sortie française le 27 novembre
Salamandre d’or – Prix des lycéens : Planète B de Aude Léa Rapin, sortie française le 25 décembre
Salamandre d’or – Prix du jury jeunes : Rabia de Mareike Engelhardt, sortie française le 27 novembre
Salamandre d’or – Prix d’interprétation : Megan Northam dans Rabia et Benjamin Voisin dans Jouer avec le feu
Salamandre d’or – Prix du jury courts-métrages : Robespierre de Pierre Menahem
Mention spéciale : Montsouris de Guil Sela

Planète B © 2024 Carole Bethuel / Les Films du Bal / Wrong Men / France 3 Cinéma / Le Pacte Tous droits réservés

Oui, oui, soyez rassurés, j’ai bien mangé tout au long de ma première visite au Festival de Sarlat. Un peu trop carné, certes, – pitié pour les canards ! – et sans lait végétal, par contre de bonne qualité, dans des conditions des plus pratiques et avec une mention spéciale pour la salade aux fruits faite maison servie deux matins sur trois au petit-déjeuner. Bref, je me suis régalé ! Toutefois, ce n’était point un voyage culinaire, puisque la raison principale de mon (long) déplacement dans le sud-ouest, en Dordogne, c’était bien sûr d’y voir des films. A ce niveau-là aussi, c’était une franche réussite, accompagnée comme toujours de l’éternel regret fort hypothétique de ne pas avoir vu plus de films là-bas.

Ceux que j’ai eu le privilège de découvrir à Sarlat m’ont permis de faire un tour du monde depuis mon fauteuil du vénérable complexe Le Rex. Une fois l’épreuve des innombrables écrans de publicité passée – en début de séjour, j’ai eu l’idée douteuse de compter le nombre de partenaires et autres sponsors du festival : ils étaient près de cent ! –, à moi le désert de Gobi d’une noirceur splendide, les preuves photographiques de l’Apartheid, l’équilibre familial mis à rude épreuve par la dictature militaire au Brésil, les frasques d’un écrivain soviétique exilé et une soirée remplie de gaieté en Iran.

Autant dire que le monde entier était de passage dans cette petite ville très mignonne, au centre ville médiéval parfaitement entretenu. Au petit détail près que la place accordée à la voiture nous y a paru tout de même anachronique, surtout en comparaison avec les mesures d’exclusion douce de ces satanés véhicules motorisés dans la destination suivante de mon marathon festivalier de novembre.

Tout ceci pour dire que ma brève escale de découverte du Festival de Sarlat était des plus probantes. Grâce au chauffeur, à l’attaché de presse et au personnel de la salle et de l’hôtel aux petits soins. Grâce à un emploi du temps personnel de séances qui s’est finalement très bien goupillé. Grâce à la confirmation plus globale que, finalement, il y a peu de choses que j’aime mieux faire que de partir au loin pour entrer dans une petite bulle dédiée exclusivement à la découverte de films. Et malgré la distance, allongée encore dans le temps par quelques soucis techniques sur le voyage de l’aller. Bref, Sarlat n’est pas à côté, mais qu’est-ce que j’y étais bien, quand même !

Voici la liste par ordre alphabétique – et par le plus pur des hasards aussi par ordre chronologique – des films que j’ai pu voir sur place :
Black Dog de Guan Hu (Tour du monde) (critique)
Ernest Cole photographe de Raoul Peck (Tour du monde) (critique)
Je suis toujours là de Walter Salles (Tour du monde) (critique)
Limonov La ballade de Kirill Serebrennikov (Tour du monde) (critique)
Mon gâteau préféré de Maryam Moghaddam et Behtash Sanaeeha (Tour du monde) (critique)

Jouer avec le feu © 2024 Felicita / Curiosa Films / France 3 Cinéma / Umedia / Ad Vitam Distribution
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