Netflix permet au public de découvrir chaque jour de nouveaux films et séries. Tous les nouveaux films ou séries ne conviennent pas à tout le monde. Rotten Tomatoes est un site d’évaluation qui vous permet de noter les contenus que vous avez vus. Selon les données actuelles, les téléspectateurs ne semblent pas apprécier les nouvelles séries du géant du streaming, et encore moins cette série Resident Evil Netflix.
La vraie/fausse suite
Resident Evil se déroule dans deux lignes temporelles : une dans le futur, et une dans le présent. C’est la timeline de l’apocalyptique 2036 qui est la plus mise en avant et qui est considérée comme « principale ». Jade Wesker est l’une des filles et antagonistes de la licence vidéoludique. Elle tente de comprendre le virus T et cherche une solution. Nous suivrons également Jade, adolescente, et sa sœur Billie, en 2022, lors de flashbacks. Elles atterrissent à New Raccoon City en Afrique du Sud, une ville idyllique construite par une Umbrella pour se réhabiliter après la catastrophe de 98 (la destruction de la vraie Raccoon City). Le public n’y voit que du feu, Umbrella ayant caché toutes les preuves de ses méfaits et New Raccoon City est » the place to go » pour les bobos en quête d’une existence paisible. On découvrira 14 ans plus tard comment les zombies et autres lécheurs sont devenus nos colocataires.
La série Netflix avec les plus faibles audiences pendant une très longue période.
On ne peut que constater que la série Netflix qui vient de sortir n’est pas pour tout le monde. Resident Evil est une série en prise de vue réelle qui se concentre sur Wesker et sa famille. Cette série fait suite à Resident Evil Infinite Darkness, une série animée, mais aussi une franchise de jeux vidéo, une saga cinématographique avec Milla Jovovich, et un reboot cinématographique l’été dernier.
Si la série Resident Evil a été moyennement bien accueillie par la critique, il n’est pas certain que les téléspectateurs soient emballés par le nouveau programme Netflix. Selon le score de Rotten Tomatoes, le public n’aime pas la nouvelle adaptation télévisée. Pour faire simple, Resident Evil est sur le point de devenir l’une des séries les moins bien notées de Netflix depuis très longtemps.
La série obtient actuellement un score de 51% de la part des critiques. Cependant, les téléspectateurs se moquent de Resident Evil avec un score de 25% pour le public. Il est rare de voir une série recevoir une note plus basse de la part des téléspectateurs que des critiques.
Le résumé de la série
Deux lignes temporelles sont utilisées pour raconter l’histoire : En 2022, Albert Wesker ainsi que Jade et Billie, ses filles, s’installent à New Raccoon City dans la ville de New Raccoon City. Il s’agit d’une ville qui n’est habitée que par des employés d’Umbrella. Alors que leur père travaille sur un produit révolutionnaire qui utilise le virus T, les deux filles doivent s’adapter à leur nouvelle vie et à leur nouvelle école. Jade doit survivre dans un monde apocalyptique rempli de zombies en 2036 tout en étant traquée sans relâche par la puissante Umbrella Corporation.
Deux temps, deux mouvements
Deux lignes temporelles qui se complètent et s’entremêlent dans leurs intrigues. Nous sommes invités à voir un film horrifique pour adolescents en 2022. Nous suivrons Jade (Tamara Smart) et Billie, qui se retrouvent piégées dans l’entreprise de conspiration pharmaceutique d’Umbrella. Nous apprenons également les sombres secrets d’Albert Wesker (Lance Reddick), que l’on croyait auparavant être un simple scientifique censé travailler sur une pilule magique pour Umbrella. Lance Reddick est un grand acteur, et le personnage d’Albert Wesker se révèle lentement. Lui et ses parts d’ombre. La chasse aux indices commence, avec plus ou moins de références cachées. Si ça souffle le chaud (les révélations avec les jeux, les réécritures de certaines mythologies de licence, les réécritures de certaines mythologies de licence), ou le froid (de longs dialogues avec des personnages secondaires pas très marquants, un oncle stupide, et une séquence de chasse au trésor en huis clos) toute la timeline de 2022 a le mérite de poser les bases et d’offrir une origin story à tout le miroir. Cela peut être les relations entre les personnages ou l’apocalypse.
Le contraire est vrai pour la partie en 2036. Elle est beaucoup plus nerveuse et s’articule autour d’une course-poursuite haletante entre Jade, les forces armées d’Umbrella, qui ne lésinent pas sur les moyens pour capturer la fille Wesker. C’est là que se retrouvent les monstres emblématiques de la saga, les morts et le sang. C’est un déluge de scènes sanglantes et d’effets spéciaux réussis (bien meilleurs que ceux du film avec Kaya Skelelario). En revanche, le traitement des personnages est ici un peu plus basique. Jade est le centre d’attraction de tous ceux qui gravitent autour d’elle. Jade a du mal à décoller avant les derniers épisodes. On peut aussi profiter de séquences de remplissage pas trop folichonnes avant le grand final, qui annonce un prévisible « to continue ». On ne peut que remercier le réalisateur de nous offrir un spectacle. Les aventures se déroulent à un rythme élevé, parfois même trop rapide. Certaines scènes peinent à convaincre (el Famoso Boat), mais d’autres valent les cacahuètes et s’avèrent très divertissantes, comme les apparitions des lécheurs et la lutte à la John Wick pour le physique d’Umbrella.
Finalement, ce n’est pas si mal
Resident Evil est une série solide avec un bon contenu. Le casting est convaincant, et les thèmes mélangent la fiction déjà créée par Capcom (conspiration de virus, corpos, clonage etc.). Il y a aussi des thèmes plus réels, comme le parallèle évident avec Covid, les maux de la société, et les grands débats écologiques. Ce contenu n’est pas facile à comprendre, aussi les effets spéciaux sont-ils très efficaces, qu’ils soient en CGI ou non. Il y a aussi quelques choix artistiques, comme l’identité visuelle des deux lignes temporelles, qui rappelle clairement la société qui a créé le chaos, et le design des créatures… Il est important de comprendre que nous avons affaire ici à une « suite », qui prend un chemin différent de ce que proposent les jeux, et que les showrunners jouent avec le lore de la licence Capcom, mais ce sera avant tout une question de goût. Pour ceux qui ne connaissent pas la licence de Capcom, ils peuvent s’attendre à une série d’horreur qui se situe entre la science-fiction et le fantastique. On espère qu’une deuxième saison verra le jour, corrigeant les éventuels défauts. C’est d’autant plus vrai que le final de la première saison s’est terminé par une double intrigue qui pose les jalons d’une suite. On pourra se passer des clins d’œil maladroits (et particulièrement inutiles) que l’on voit arriver dans un couloir comme un Némésis la prochaine fois.
Source : Tremplin Numérique