Comme chaque année le Forum des Images à Paris reprend le palmarès du Festival d’Annecy avec notamment le Cristal d’or du meilleur long-métrage, Le Garçon et le monde d’Alê Abreu. Voir le palmarès en cliquant sur ce lien.
Mercredi 25 juin :
18h30 Courts métrages primés 1e partie
Hasta Santiago (12min45)
Le parcours de Mapo sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Sur ce parcours mythique, il traversera des villes et croisera d’autres marcheurs qui ne portent pas forcément que leur sac à dos…
En sortant de l’école « Tant de forêts » (3min)
Ce poème fustige la destruction des forêts pour fabriquer de la pâte à papier, papier servant à alerter les gens sur les menaces de la déforestation…
La Tête dans les nuages (7min50, sans dialogues)
En classe, un instituteur met brutalement fin aux rêvasseries d’un écolier. « L’éducateur » menace le garçon de lui couper l’oreille afin de « stimuler » sa concentration et d’empêcher son imagination de partir une fois de plus en roue libre.
Tumble Leaf « Kite » (12min50)
Quand Fig le renard trouve un cerf-volant dans son repaire, ce sont ses rêves qui s’envolent.
Peau « Instant T » (3min42)
Mise en scène de 1 000 cassettes VHS dans un cube blanc, inspirée de l’œuvre du plasticien Mounir Fatmi.
An Adventurous Afternoon (6min)
Tout ce que Giant Fox et William Honda voulaient, c’était prendre un bon café ensemble. Mais l’après-midi se révèle plus mouvementé que prévu.
La petite casserole d’Anatole (5min47)
Anatole traîne toujours derrière lui sa petite casserole. Elle lui est tombée dessus un jour sans qu’on sache pourquoi. Elle se coince partout et l’empêche d’avancer. Anatole en a assez, alors il se cache. Heureusement, les choses ne sont pas si simples.
Interview (5min17)
Un jeune homme stupide est reçu en entretien pour l’emploi le plus important de tous les temps, mais il ne sait même pas de quoi il s’agit exactement.
Nul poisson où aller (12min30)
Une guerre civile éclate. Une fillette est chassée de sa maison avec sa famille. Commence alors un exode pénible éclairé par la lumière de l’amitié qui la lie à une écolière de l’autre clan. Conte moderne abordant les conséquences de l’intolérance.
Wonder (8min08)
Suite de 8 760 images de différentes formes et couleurs, dessinées à la main pendant 365 jours, pour une ultime approche analogique à l’ère du numérique.
Mercredi 25 juin :
21h00 Carte blanche à l’Agence du court métrage
Glimmacolati de Ronny Trocker (France, 13’28)
Le Fresnoy Comme chaque soir, un jeune homme rentre chez lui. Il est en train de garer sa voiture, quand il découvre sa soeur de 16 ans en larmes devant la porte de leur maison.
1000 Plateaus (2004-2014) de Steven Woloshen (Canada, 3’21)
Entièrement créé dans la voiture du réalisateur avec des outils de base, ce court fait à la main célèbre l’exaltation des routes, des voyages et du jazz.
Ascension de T. Bourdis, M. De Coudenhove, C. Domergue, C. Laubry, F. Vecchione (France, 6’50’)
Au tout début du 20e siècle, deux grimpeurs entreprennent l’ascension traditionnelle consistant à transporter une statue de la Vierge Marie au sommet d’une montagne.
É In motion n°2 de Sumito Sakakibara (Japon, 12’)
À travers une série d’images qui sont latentes dans la mémoire de l’artiste et d’images qui oscillent entre les mots et le silence, l’auteur cherche à se rappeler et à retranscrire des émotions d’une manière cyclique.
La Maison de Poussière de Jean-Claude Rozec (France, 11’35)
Vivement Lundi ! Lentement, les mâchoires d’acier dévorent la vieille tour HLM. Une ancienne occupante s’engouffre dans les décombres, à la poursuite d’enfants imprudents. Commence alors un drôle de voyage au coeur de cette «maison» qui abrite tant de souvenirs…
Ex animo de Wojciech Wojtkowski (Pologne, 6’52)
Les images composent une réalité bidimensionnelle bien à elles. Les scènes absurdes et apparemment sans rapport décrivent les règles gouvernant le monde réduit à une feuille de papier. Les rapports entre les personnages semblent étrangement familiers.
Beauty de Rino Stefano Tegliafierro (Italie, 9’49)
Éléments découpés Réflexion sur les émotions les plus fortes qui marquent notre vie, de la naissance à la mort, de l’amour à la sexualité et de la douleur à la peur. Un hommage à l’art et à sa beauté désarmante.
Padre de Santiago ‘Bou’ Grasso (France/Argentine, 11’45)
Jour après jour, une femme s’occupe de son père, un ancien gradé cloué au lit. Si la dictature ne règne plus en Argentine, cette fille de militaire n’en demeure pas moins coupée de ce qui se passe dans le monde.
By the Stream de Otto Tang (États-Unis, 2’41)
Vidéo en accéléré sur un kiosque à journaux et la ville alentour.
La Faillite de Jean-Nicolas Arnoux (France, 2’27)
Un homme s’émancipe de ses contraintes sociales le temps d’une danse libératrice.
Timber de Nils Hedinger (Suisse, 5’25’)
Un petit tas de bûches se les gèle à mort dans un désert de glace. Un bon feu ne serait pas de refus. Qu’à cela ne tienne…
Man on the Chair de Dahee Jeong (6min55)
Le film interroge sérieusement sur l’existence de soi alors que ce ne sont que des images dessinées de mes mains… Ne suis-je pas une image dessinée par quelqu’un d’autre ?
Jeudi 26 juin
18h30 Courts métrages primés 2e partie
Patch (3min20)
Par le biais de la peinture abstraite, l’auteur explore les tensions entre l’abstrait et le figuratif.
Le Parfum de la carotte (27min)
Lapin et Écureuil sont voisins et amis, tous deux gourmands et bons vivants. Mais des différences de goût les mènent à la dispute. L’écureuil, fâché, déménage de nuit et se fait attraper par un renard.
Nepia « Tissue Animals » (1min40)
Nepia, un fabricant de mouchoirs, fait la promotion du développement durable appliqué aux forêts. Il rappelle ici que le papier est fabriqué à partir des arbres, en donnant à un mouchoir la forme des divers animaux qui y vivent.
Through the Hawthorn (8min48)
Un psychiatre, un schizophrène et sa mère sont réunis pour une séance de thérapie. Trois réalisateurs représentent les trois personnages et leur point de vue sur trois écrans.
Histoires de bus (10min40)
Rêvant de rouler paisiblement sur les chemins de campagne, une femme devient chauffeuse d’autobus scolaire. Sa vision idyllique du métier est toutefois mise à mal et les jolies routes sinueuses sont un réel défi avec un embrayage récalcitrant…
Corps étrangers (4min13)
Exploitant l’animation de peinture de lumière, le film s’inspire du mythe du « corps transparent », véhiculé par l’imagerie médicale moderne, pour faire vivre au spectateur le sentiment d’étrangeté que peut parfois lui inspirer son propre corps.
The Age of curious (7min40)
Trois ados décident de jeter un oeil sous la chevelure de Dieu. Ils affrontent la violence qu’ils ressentent en eux au cours d’un voyage onirique.
The Bigger Picture (7min)
Deux fils et leur mère âgée qui semble ne pas vouloir mourir. Cette fable traite avec humour noir la difficulté que représente le fait de s’occuper d’un parent vieillissant.
Man on the Chair (6min55)
Le film interroge sérieusement sur l’existence de soi alors que ce ne sont que des images dessinées de mes mains… Ne suis-je pas une image dessinée par quelqu’un d’autre ?
Jeudi 26 juin
21h00 Le Garçon et le monde d’Alê Abreu
1h20
Souffrant de l’absence de son père, un petit garçon quitte son village et découvre un monde fantastique dominé par des animaux-machines et des êtres étranges. Illustration des problèmes du monde moderne à travers les yeux d’un enfant.