Quel film (re)voir ce soir (2) Independance Day

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Ce soir essayons quelque chose de spécial. Aventurons nous dans un cinéma décrié : le cinéma « faut mettre des machins qui explosent partout avec des trucs qui volent et des choses qui font des lumières », encore appelé « cinéma à pognon » ou blockbuster.

Parce que quoi de mieux que d’en prendre plein la tronche sur son écran full Hd 127 cm dolby surround sans bouger de chez soi ? Plein de choses certainement. Néanmoins, pour le bien fondé de la chronique d’aujourd’hui, ignorons la réponse.

Et non seulement aujourd’hui je vous invite à voir un bon gros film, mais pas n’importe lequel : la rolls du n’importe quoi au cinéma : Independance day !

independance day will smith jeff goldblum

Pourquoi ce choix chevaleresque me diriez vous (si vous étiez avec moi) ? Premièrement parce que le second opus sort cette année au cinéma, 20 ans après le premier. Ensuite parce que je suis fatigué d’entendre dans le milieu intello du cinéma qu’on ne passe pas un bon moment devant un bon gros film à pognon hollywoodien. Je vous invite donc ce soir à regarder Independance day plutôt que Amour de Haneke. Et puis quitte à vous lancer dans cette aventure du cinéma bien idiot, autant commencer par le plus délicieusement incohérent et absurde.

Si vous l’avez déjà vu, regardez le à nouveau, le dernier visionnage doit bien remonter à quelques années, et un sourire emprunt de nostalgie se dessine déjà certainement sur votre visage.

Si vous ne l’avez pas vu, n’hésitez pas une seconde. C’est délicieux, c’est culte, c’est jouissif. Et vous pourrez vous précipiter en salles dès la sortie du 2 pour voir Charlotte Gainsbourg décrédibiliser sa carrière, Jeff Goldblum être toujours aussi insupportable 20 ans après et pourquoi Will Smith était le seul à pouvoir tout se permettre tout en restant classe.

Synopsis : Les aliens attaquent, donc c’est le bordel. Heureusement, les Américains adorent sauver le monde grâce à leurs militaires en concubinage avec des strip-teaseuses, leurs scientifiques en mal d’amour, et leur président ancien pilote de chasse. Et puis, ils ont la zone 51.
Juste pour les scènes révolutionnaires (à l’époque) d’explosions d’édifices représentatifs de la toute puissance américaine, ce film vaut le coup. Juste pour le fait que le président soit d’un altruisme sans égal, ce film vaut le coup. Juste pour le fait qu’un virus informatique terrien peut être implanté dans un vaisseau mère alien, ce film vaut le coup.

Note objective : 5/10
Note nostalgique et de doigt du milieu à l’élite du cinéma : 10/10

https://youtu.be/IvZyxdsSeZg

 

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